François Bouillon
(Capture d'écran d'une vidéo
de l'Encyclopédie audiovisuelle de l'art contemporain).
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François Bouillon, né à Limoges en 1944, est un artiste français. Il vit et travaille à Bagnolet[1] (Seine-Saint-Denis) et à Treignac[2] (Corrèze).
Parcours artistique
[modifier | modifier le code]François Bouillon grandit en Corrèze et s'adonne à la création artistique dans l'atelier de son grand-père qui était artiste-peintre[3].
Artiste autodidacte, François Bouillon développe depuis le début des années 1970, un travail protéiforme complexe. S'inspirant ou réutilisant des objets auxquels il confère une vertu magique, il investit des territoires obscurs, chaque œuvre s'ajoutant aux précédentes comme dans un puzzle : une narration semble prendre forme, fragile, et souvent pleine d'humour.
Il utilise le dessin, la photographie et l'installation, et use de matériaux d’origine naturelle (terre, pierre, feu) ou organique (plume, os), joue des dénombrements, des contradictions[4]. Il juge la peinture insatisfaisante, et l'abandonne au début des années 1970. Il s'intéresse à l'ethnologie et à l'archéologie, et est collectionneur d'art africain et océanien. Sa démarche est plus impulsive qu'intellectuelle[5].
Il a enseigné à l’école nationale supérieure des beaux-arts de Paris.
Citation
[modifier | modifier le code]« Mon travail cherche à créer des équivalences entre des gestes communs, des cultures rurales, des émotions physiques, des formes marquées par des archétypes culturels. »
— Extrait d'un entretien avec Anne Tronche[6]
Œuvres
[modifier | modifier le code]- Me Le 1, 1979
- Se Ipsum Pinxit 2, 1979
- Ok Ko, 1985
- La spirale du temps, 1991, cloître de la cathédrale de Langres
- Soir d'Afrique, avec Jean Seisser, 1994
- Em-Blème 1 à 7, 1999 à 2002
- Désir traversant la mer Rouge, 2006
- Touches, 2007
- Suzanne chez les Dogons, 2007
- Septième ciel, 2009
- Sandwich à la baleine, 2012
- Calendrier de l'Avent du centre d'art contemporain de Meymac, 2016
Expositions
[modifier | modifier le code]- 1985 : Galerie de France, Paris
- 1990 : Centre d'art contemporain de Meymac[7], Corrèze
- 1996 : Galerie Vidal-Saint Phalle, Paris
- 2009 : Musée des tapisseries, Aix-en-Provence
- 2010 : École nationale supérieure des beaux-arts de Paris
- 2010 : Château de La Roche-Guyon, Val-d'Oise
- 2014 : Galerie Bernard Jordan, Paris
- 2015 : Galerie AL/MA, Montpellier
- 2016-2017 : « Tragédies - Traces de doigts - Ombres - Aquarelles »[2], Centre international d'art et du paysage de l'île de Vassivière, Creuse
Bibliographie sélective
[modifier | modifier le code]- Oh crépuscule, (éd. Galerie de France, 1985)
- Nouveaux exercices, texte de Franck André Jamme (éd. Maeght, 1999)
- Anonymes, texte de Jean-Pierre Chevais (éd. Rehauts, 2007)
- Touches, texte de Michel Enrici (éd. du Panama, 2008)
- Mon Œil, texte de Dominique Janvier (éd. La Pionnière, 2009)
- Être Tas / Et Astre, texte de Jean Arrouye (éd. La Pionnière, 2009)
- Le Sans du rêve, texte de Matthieu Messagier (éd. Zéro, l'infini, 2011)
- L'Imagination est un pays où il pleut, texte de Camille Saint-Jacques (éd. La Pionnière, 2014)
- La Nuit ne dort pas, elle parle, texte de Paule Marie Duquesnoy (éd. La Pionnière, 2015)
- Jeu de circonstances, texte de Jacques Guimet (éd. La Pionnière, 2016)
- Septième ciel, Emmanuelle Brugerolles (dir.), (éd. Beaux-Arts de Paris éditions, 2010)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « François Bouillon », sur Ericseydoux.com
- Voir présentation sur ciapiledevassiviere.com.
- « François Bouillon », sur Fondation-entreprise-ricard.com.
- « Bouillon, François », sur Galeriebernardjordan.com.
- Nadine Labedade, « François Bouillon, artiste, 1944 », sur Frac-centre.fr.
- In catalogue Être Tas, éd. Centre culturel d'Issoire.
- « Depuis 20 ans j’ai fait des choses éparses. Maintenant les pièces du puzzle se mettent en place ».