Kathleen Ollerenshaw
High Sheriff of Greater Manchester (en) | |
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Présidente Institute of Mathematics and its Applications | |
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Lord-maire de Manchester | |
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Frederick Balcombe (en) Kenneth Franklin (d) |
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Southern Cemetery, Manchester (en) |
Nationalité | |
Formation |
Lady Barn House School (en) (- St Leonards School (en) (- Somerville College (doctorat) (- |
Activités | |
Conjoint |
Robert George Watson Ollerenshaw (d) (de à ) |
A travaillé pour |
Conseil municipal de Manchester (- Université de Manchester (- Shirley Institute (en) (- |
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Parti politique | |
Maître | |
Directeur de thèse | |
Distinction |
Kathleen Mary Ollerenshaw (née le – morte le ) est une mathématicienne et femme politique britannique. Elle est Lord-maire de Manchester de 1975 à 1976 et conseillère à l'éducation auprès du gouvernement de Margaret Thatcher dans les années 1980.
Biographie
[modifier | modifier le code]Kathleen Mary Timpson naît à Withington, Manchester. Elle y fréquente la Lady Barn House School (en) (1918-1926)[1]. Atteinte d'otosclérose, une maladie héréditaire, elle devient sourde à l'âge de huit ans à la suite d'une infection[2]. Elle affirme que sa fascination pour les mathématiques lui a été inspirée par l'enseignante de Lady Barn Jenkin Jones. Timpson y rencontrera également son futur mari, Robert Ollerenshaw.
Elle fréquente par la suite le pensionnat St Leonards School (en) à St Andrews, Écosse[1]. En 1931, à l'âge de 19 ans, elle obtient une bourse pour étudier en mathématiques au Somerville College de l'université d'Oxford[3].
Elle se fiance avec Robert Ollerenshaw en 1931, alors qu'elle suit des études de premier cycle en mathématiques[2]. En 1937, elle commence sa carrière en tant que statisticienne au Shirley Institute, où elle fait de la recherche dans l'industrie du coton[1],[3]. Kathleen épouse Robert en 1939, avant le départ de celui-ci pour la guerre. Le couple aura 2 enfants : Charles (1941-1999) et Florence (1946-1972)[2]. Durant la guerre, après la naissance de son premier enfant, elle retourne étudier à Somerville. Elle y obtient son doctorat sur les treillis en 1945 sous la direction de Theo Chaundy[4].
Après la Seconde Guerre mondiale, les Ollerenshaw retournent à Manchester, où Kathleen enseigne à temps partiel à l'école de mathématiques de l'université de Manchester (en) tout en élevant ses deux enfants[2].
En 1949, alors âgée de 37 ans, elle reçoit ses premières prothèses auditives[4], ce qui lui permet de débuter sa carrière politique[2]. En 1956, elle est élue sur le conseil municipal de Manchester en tant que représentante de la circonscription de Rusholme et membre du Parti conservateur, siège qu'elle occupera jusqu'en 1981[1],[5]. Elle est également Lord-maire de Manchester en 1975 et 1976[5].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en-GB) Norman Clarke, « Dame Kathleen Ollerenshaw obituary », The Guardian, (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
- (en) « Centenarian Dame Kathleen Ollerenshaw — Conqueror of Magic Squares, Rubik's Cube and Mauna Kea », Scientific American, Nature Publishing Group, (lire en ligne)
- (en) « Dame Kathleen Ollerenshaw: Acclaimed mathematician who helped create », sur The Independent, (consulté le )
- (en) Mathematical Institute, « Dame Kathleen Ollerenshaw (1912 - 2014) », sur Mathematical Institute (Université d'Oxford), (consulté le )
- (en) Joe Shervin, « The remarkable life of Dame Kathleen Ollerenshaw », sur Science and Engineering (University of Manchester), (consulté le )
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Kathleen Ollerenshaw » (voir la liste des auteurs).
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Dame Kathleen Ollerenshaw, To Talk of Many Things: an autobiography, Manchester Univ Press, 2004, (ISBN 0-7190-6987-4)
- (en) Kathleen Ollerenshaw, David S. Brée: Most-perfect Pandiagonal Magic Squares: their construction and enumeration, Southend-on-Sea: Institute of Mathematics and its Applications, 1998, 186 pages, (ISBN 0-905091-06-X)
- (en) Kathleen Ollerenshaw, Herman Bondi, Magic Squares of Order Four, Scholium Intl, 1983, (ISBN 0-85403-201-0)
- (en) Kathleen Ollerenshaw, First Citizen, Hart-Davis, MacGibbon, 1977, (ISBN 0-246-10976-9)
- (en) K. M. Ollerenshaw; D. S. Brée, "Most-perfect pandiagonal magic squares", in: Mathematics Today, 1998, vol. 34, pp. 139–143. (ISSN 1361-2042).
- (en) D. S. Brée and K. M. Ollerenshaw, "Pandiagonal magic-squares from mixed auxiliary squares", in: Mathematics Today, 1998, vol. 34, pp. 105–118. (ISSN 1361-2042).
Liens externes
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- Ressource relative à la recherche :
- Ressource relative aux beaux-arts :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- (en) John J. O'Connor et Edmund F. Robertson, « Kathleen Ollerenshaw », sur MacTutor, université de St Andrews.
- Naissance en octobre 1912
- Naissance à Manchester
- Femme politique britannique
- Mathématicienne britannique
- Femme astronome
- Astronome britannique du XXe siècle
- Décès en août 2014
- Décès dans le Grand Manchester
- Étudiant de Somerville College (Oxford)
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- Mathématicienne du XXe siècle
- Dame commandeur de l'ordre de l'Empire britannique