Kaiserslautern
Kaiserslautern | |||
Armoiries |
Drapeau |
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Administration | |||
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Pays | Allemagne | ||
Land | Rhénanie-Palatinat | ||
Arrondissement (Landkreis) |
Kaiserslautern (ville-arrondissement) | ||
Nombre de quartiers (Ortsteile) |
18 | ||
Bourgmestre (Oberbürgermeister) |
Klaus Weichel | ||
Code postal | 67655 - 67663 | ||
Code communal (Gemeindeschlüssel) |
07 3 12 000 | ||
Indicatif téléphonique | 0631, 06301 | ||
Immatriculation | KL | ||
Démographie | |||
Gentilé | Caseloutrins | ||
Population | 101 228 hab. () | ||
Densité | 724 hab./km2 | ||
Géographie | |||
Coordonnées | 49° 26′ 41″ nord, 7° 46′ 08″ est | ||
Altitude | 251 m |
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Superficie | 13 974 ha = 139,74 km2 | ||
Localisation | |||
Géolocalisation sur la carte : Allemagne
Géolocalisation sur la carte : Rhénanie-Palatinat
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Liens | |||
Site web | www.kaiserslautern.eu | ||
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Kaiserslautern (en allemand : /kaɪ̯zɐsˈlaʊ̯tɐn/[1],[2], ? Écouter [Fiche]; parfois francisé Caseloutre[3]) est une ville allemande et un district du Land de Rhénanie-Palatinat. C'est la ville la plus importante en superficie du Palatinat rhénan avec quelque 100 000 habitants.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Son nom provient du nom de la rivière qui traverse la ville, la Lauter (autrefois orthographié en lūtra en vieil haut-allemand depuis le IXe siècle). On adjoignit le terme Kaiser au nom de la ville, lorsqu'en 1152, le kaiser Frédéric Ier Barberousse y fit construire un château, qui devint ainsi résidence impériale.
Le brochet, qui apparaît sur les armes de la ville, était le plat favori de l'empereur.
Histoire
[modifier | modifier le code]Appartenances historiques
Palatinat du Rhin 1357-1797 |
Depuis le Néolithique, les environs de Kaiserslautern sont habités en permanence. Une colonie romaine est aussi documentée.
La ville est prise par le colonel Arthur Dillon en 1713.
La bataille de Kaiserslautern eut lieu du 28 au , pendant la guerre de la Première Coalition. L'armée de Moselle, commandée par le général Lazare Hoche est vaincue par l'armée prussienne commandée par le duc de Brunswick.
À cause de sa destruction pendant la Seconde Guerre mondiale, la nuit du , la ville n'a pas de centre historique et peu d'attractions touristiques.
On y trouve les ruines du château de Kaiserslautern, construit par Frédéric Barberousse au XIIe siècle. Face à ce château, sur l'emplacement de l'actuelle église des Apôtres (de) se trouvait en 1348 une léproserie[4].
Infrastructures
[modifier | modifier le code]La ville de Kaiserslautern dispose de 3 cinémas, un théâtre, 2 conservatoires, 7 lycées ainsi qu'une université. Kaiserslautern est le chef-lieu de la collectivité territoriale palatine (de) (Bezirksverband Pfalz).
Lycées
[modifier | modifier le code]- Albert-Schweitzer-Gymnasium
- Burggymnasium
- Gymnasium am Rittersberg
- Heinrich-Heine-Gymnasium
- Hohen-Staufen-Gymnasium
- St. Franziskus Gymnasium und Realschule
- Technisches Gymnasium
Lieux de culte
[modifier | modifier le code]En outre, la ville accueillait une synagogue, détruite durant la nuit de Cristal en 1938.
Personnalités
[modifier | modifier le code]- La dynastie des peintres Roos est originaire de cette ville, le peintre le plus célèbre est Johann Heinrich Roos.
- Le nanotechnologiste Stefan Trellenkamp travaille pour l'université de Kaiserslautern
- Le chanteur d'origine allemande et hongroise, appelé Mark Zentai est aussi né dans cette ville, son premier album est "L'Amour, Sauve-moi" en hongrois : Ments meg szerelem, son second album est "Ce n’est pas assez" (Nem elég).
- Ludwig Maria Hugo (1871-1935), évêque de Mayence entre 1921 et 1935, adversaire résolu du nazisme, a été aumônier à partir à Kaiserslautern, Saint-Martin
- Fritz Walter (1920-2002) joueur emblématique de la jeune république d'Allemagne (RFA) et artisan de premier plan de la victoire de la coupe du monde 1954, en Suisse. La finale remportée contre la Hongrie (3-2) fut qualifiée de Miracle de Berne. Fritz Walter a joué toute sa carrière au FC Kaiserslautern (379 matchs pour 306 buts).
- La passeur de mémoire Erna de Vries est née à Kaiserslautern en 1923.
- Liliane Dahlmann (1956-), historienne, est née dans la ville.
- Le producteur et DJ Zedd a grandi dans cette ville
Jumelages
[modifier | modifier le code]La ville de Kaiserslautern est jumelée avec[5] :
- Banja Luka (Bosnie-Herzégovine) depuis
- Brandebourg-sur-la-Havel (Allemagne) depuis 1988
- Bunkyō (Japon)
- Columbia (États-Unis) depuis 2000
- Davenport (États-Unis) depuis 1960
- Douzy (France) depuis 1967
- Guimarães (Portugal)
- Newham (Royaume-Uni)
- Pleven (Bulgarie) depuis 1999
- Silkeborg (Danemark) depuis
- Saint-Quentin (France) depuis 1967
Elle entretient également des liens coopératifs étroits avec[6] :
- Bitola (Macédoine) (jumelage officiel avec Pleven)
- Igualada (Espagne) (jumelage officiel avec Guimarães)
- Rotherham (Royaume-Uni) (jumelage officiel avec Saint-Quentin)
Sports
[modifier | modifier le code]La ville a accueilli cinq matchs de la Coupe du monde de football de 2006 dans le Fritz-Walter-Stadion, rénové pour l'occasion.
Elle abrite le club de football 1. FC Kaiserslautern (1. FCK), champion d'Allemagne en 1951, 1953, 1991 et 1998 ; vainqueur de la Coupe d'Allemagne en 1990 et 1996 ; vainqueur de la Supercoupe d'Allemagne en 1991 et souvent présent en coupes d'Europe.
Évènements
[modifier | modifier le code]Du 21 au , Kaiserslautern a accueilli le congrès annuel franco-allemand d'espéranto.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- (de) Site officiel
- Ressource relative à la musique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Prononciation en allemand standard retranscrite selon la norme API.
- (de) Eva-Maria Krech, Eberhard Stock, Ursula Hirschfeld et Lutz Christian Anders, Deutsches Aussprachewörterbuch, Walter de Gruyter, Berlin, New York, , 1076 p. (ISBN 978-3-11-018202-6, présentation en ligne). p. 633
- Louis Moréri, Le grand dictionnaire historique, Tome 4, 1725, page 176.
- « Kaiserslautern », Atlas de la Grande Région, université du Luxembourg, 7 février 2017 (lire en ligne).
- "Partnerstädte" [1]
- "Städtefreundschaften" [2]