Kamel Daoud (écrivain)
Naissance |
Mesra (Algérie) |
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Activité principale | |
Distinctions |
Prix Mohammed Dib 2008 Prix François-Mauriac de la région Aquitaine 2014 Prix des cinq continents de la Francophonie 2014 Prix Goncourt du premier roman 2015 Prix Jean-Luc Lagardère du journaliste de l'année 2016 Prix Méditerranée 2018 Grande médaille de la francophonie 2018 Prix mondial Cino-Del-Duca 2019 Prix de la Revue des deux Mondes 2019 Prix Landerneau des lecteurs 2024 Prix Goncourt 2024 |
Langue d’écriture | français |
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Œuvres principales
- L'Arabe et le vaste pays de Ô... (2008)
- Meursault, contre-enquête (2013)
- Zabor ou Les psaumes (2017)
- Le Peintre dévorant la femme (2018)
- Houris (2024)
Kamel Daoud, né le à Mesra[1] (wilaya de Mostaganem[2]), en Algérie, est un écrivain et journaliste franco-algérien d'expression française, lauréat du prix Goncourt du premier roman en 2015 pour Meursault, contre-enquête et du prix Goncourt en 2024 pour Houris.
Biographie
[modifier | modifier le code]Famille et formation
[modifier | modifier le code]Kamel Daoud est le fils d'un gendarme et d'une femme de la bourgeoisie terrienne de Mesra. Aîné d'une fratrie de six enfants[3], il est le seul, qui ait fait des études supérieures[4].
Après un baccalauréat scientifique, il fait des études de lettres françaises. S'il écrit en français et non en arabe littéral, c'est, dit-il, parce que « la langue arabe est piégée par le sacré, par les idéologies dominantes. On a fétichisé, politisé, idéologisé cette langue[5]. »
Islamiste durant l'adolescence, il quitte cette mouvance à l'âge de 18 ans et participe à la manifestation antigouvernementale du 5 octobre 1988 à Mostaganem. Il ne se pense plus comme musulman pratiquant[3].
« La rencontre ou non avec Dieu, c'est de l'ordre de l'intime, c'est une expérience qu'on ne peut pas partager[6]. »
Carrière de journaliste
[modifier | modifier le code]En 1994, il entre au journal francophone Le Quotidien d'Oran, y publie trois ans plus tard[4] sa première chronique, intitulée « Raina raikoum » (« Notre opinion, votre opinion »)[7]. Il y est ensuite rédacteur en chef pendant huit ans[2]. Selon lui, il a pu avoir, au sein de ce journal « conservateur », la liberté d'être « caustique »[8], notamment envers Abdelaziz Bouteflika, même si parfois il a dû publier ses articles sur Facebook en raison de l'autocensure[4].
Chroniqueur dans différents médias, il est éditorialiste du journal électronique Algérie-focus et ses articles sont également publiés dans Slate Afrique[9], avant de reprendre une chronique régulière dans Liberté, intitulée « L'Autre Algérie », jusqu'à ce que le journal cesse de paraître en 2022.
Le 12 février 2011, il est brièvement arrêté[10] dans le cadre d'une manifestation.
Il engage en 2014 une collaboration avec l'hebdomadaire Le Point, consacrée par la remise du prix Jean-Luc Lagardère du journaliste de l'année 2016[11].
Cible d'une fatwa d'un imam salafiste
[modifier | modifier le code]Le 13 décembre 2014, dans l'émission de Laurent Ruquier On n'est pas couché sur France 2, Kamel Daoud déclare à propos de son rapport à l'islam[12],[13] :
« Je persiste à le croire : si on ne tranche pas dans le monde dit arabe la question de Dieu, on ne va pas réhabiliter l'homme, on ne va pas avancer. La question religieuse devient vitale dans le monde arabe. Il faut qu'on la tranche, il faut qu'on la réfléchisse pour pouvoir avancer. »
Quelques jours plus tard, cela lui vaut d'être frappé d'une fatwa par Abdelfattah Hamadache Zeraoui, un imam salafiste officiant à l'époque sur Echourouk News, qui a appelé le 16 décembre sur Facebook à son exécution écrivant que « si la charia islamique était appliquée en Algérie, la sanction serait la mort pour apostasie et hérésie. » Il précise :
« Il a mis le Coran en doute ainsi que l'islam sacré ; il a blessé les musulmans dans leur dignité et a fait des louanges à l'Occident et aux sionistes. Il s'est attaqué à la langue arabe […]. Nous appelons le régime algérien à le condamner à mort publiquement, à cause de sa guerre contre Dieu, son Prophète, son livre, les musulmans et leurs pays[14]. »
Il réitère par la suite ses menaces sur Ennahar TV, extension télévisuelle du quotidien arabophone Ennahar El Djadid, « réputé populiste » selon Le Monde[15].
À la suite de la plainte déposée par Kamel Daoud devant la justice algérienne au sujet de ces menaces publiques de mort, la justice algérienne rend son jugement le 8 mars 2016. Il est qualifié de « sans précédent » par l'avocat du plaignant. L'imam Abdelfattah Hamadache Zeraoui est condamné à six mois de prison dont trois mois ferme et l'équivalent de 450 euros d'amende[16].
Cependant, cette condamnation est annulée en juin 2016 par la cour d'appel d'Oran pour « incompétence territoriale »[17].
Littérature
[modifier | modifier le code]Il commence à publier au début des années 2000, d’abord un récit paru en Algérie seulement, La Fable du nain (2002), puis des recueils de nouvelles dont Minotaure 504 (2011), sélectionné pour le prix Goncourt de la nouvelle et pour le prix Wepler-Fondation La Poste[18] qui échoit finalement à Éric Laurrent.
En octobre 2013 sort son roman Meursault, contre-enquête, une réécriture de L'Étranger d'Albert Camus[19] : le narrateur est en effet le frère de « l'Arabe » tué par Meursault[20]. Le roman évoque les désillusions que la politisation de l'islam a entraînées pour les Algériens[21]. En Algérie, le livre est l'objet d'un malentendu :
« Sans l'avoir lu, de nombreuses personnes ont pensé que c'était une attaque de L’Étranger, mais moi je n'étais pas dans cet esprit-là. Je ne suis pas un ancien moudjahid. […] Je me suis emparé de L’Étranger parce que Camus est un homme qui interroge le monde. J'ai voulu m'inscrire dans cette continuation. […] J'ai surtout voulu rendre un puissant hommage à La Chute, tant j'aime ce livre[5]. »
L'ouvrage obtient en 2014 le prix François-Mauriac de la région Aquitaine et le prix des cinq continents de la Francophonie. Présent dans la dernière sélection du prix Goncourt 2014[22],[23], il est à une voix de le remporter (4 votes contre 5[24] pour Lydie Salvayre[25]). L'année suivante, il est couronné du prix Goncourt du premier roman 2015[26].
En 2015, Meursault, contre-enquête est adapté en monologue théâtral par Philippe Berling, metteur en scène et directeur du Théâtre liberté de Toulon. Sous le titre Meursaults[27], l'adaptation est jouée au 69e festival d'Avignon[28], au théâtre Benoît-XII.
En 2017, Zabor, ou Les Psaumes, fresque dépeignant la vie d'un enfant algérien à part, revient sur le goût de Kamel Daoud pour la langue française, et plus généralement l'acte d'écrire, « cet équilibrisme nécessaire, dit-il, entre l'évocation et la vie, ce lien difficile à couper entre mon écriture et la réparation[29]. » Son goût des livres est exposé dans sa contribution à BibliOdyssées, 50 histoires de livres sauvés (2019), intitulée « Textures ou Comment coucher avec un livre ».
En 2018, Le Peintre dévorant la femme, au prétexte d'une nuit passée au musée Picasso au milieu de ses peintures érotiques, lançant ses vues sur la séduction, l'émoi amoureux et désirant, l'étreinte, fait la passerelle entre l'Occident et le monde arabe à propos de la sexualité, de l'art, de la mémoire, de la place qui leur échoient dans chacune de ces ères civilisationnelles.
En 2024, il est lauréat du prix Goncourt pour son roman Houris[30].
Enseignement
[modifier | modifier le code]Il est le premier titulaire de la chaire d'écrivain en résidence de l'Institut d'études politiques de Paris, au côté de Marie Darrieussecq[31].
Vie privée
[modifier | modifier le code]Père de deux enfants, il divorce en 2008[4].
Il choisit de prendre la nationalité française en 2020[32].
Distinctions
[modifier | modifier le code]- 2019 : prix mondial Cino-Del-Duca[33]
- 2021 : prix de la laïcité 2020 du Comité Laïcité République[34]
Polémiques
[modifier | modifier le code]Agressions sexuelles du Nouvel An 2016 en Allemagne
[modifier | modifier le code]Le , Kamel Daoud publie une tribune dans le journal Le Monde, où il évoque les agressions sexuelles du Nouvel An 2016 en Allemagne et voit en l'islamisme la cause principale d'un « rapport malade à la femme, au corps et au désir » dans le monde arabe[35].
Un collectif d'anthropologues, sociologues, journalistes et historiens l'accuse en retour de recycler « les clichés orientalistes les plus éculés » et d'« alimenter les fantasmes islamophobes d’une partie croissante du public européen, sous le prétexte de refuser tout angélisme » car considérer que « des valeurs doivent être “imposées” à cette masse malade, à commencer par le respect des femmes [est un] projet scandaleux, non pas seulement du fait de l'insupportable routine de la mission civilisatrice et de la supériorité des valeurs occidentales qu'il évoque[36]. »
L'écrivain est choqué :
« Je pense que cela reste immoral de m'offrir en pâture à la haine locale sous le verdict d'islamophobie qui sert aujourd'hui aussi d'inquisition. »
Il décide d'abord d’arrêter le journalisme[37],[38], mais produit à nouveau ses chroniques, pour Le Quotidien d'Oran[39] notamment.
À la suite de ces critiques, il reçoit le soutien de nombreux intellectuels, journalistes, écrivains ou personnalités, dont Boualem Sansal[40], Mohamed Mbougar Sarr[41], Philippe Lançon, Aude Lancelin[42], Michel Guerrin[43], Michel Onfray, Fawzia Zouari[44], Raphaël Enthoven, Jean-Yves Camus, Alexandra Schwartzbrod[45], Pascal Bruckner[46], Brice Couturier, Natacha Polony, Chantal Delsol, Jean Daniel, Marianne, Charlie Hebdo et le Premier ministre Manuel Valls[47].
Parmi ces soutiens, Laurent Bouvet estime qu'« une certaine gauche, politique et intellectuelle, c'est le cas aussi dans l'université et la recherche, se comporte de manière très complaisante avec l'islamisme » et emploie « à l'encontre de tous ceux qui ne pensent pas comme elle, des méthodes d'intimidation et de disqualification, notamment en usant et abusant du mot “islamophobie”[48]. »
La romancière franco-tunisienne Fawzia Zouari prend également la défense de Kamel Daoud en demandant
« qu'on cesse de critiquer d’un côté le silence des intellectuels musulmans sur les violences perpétrées par certains de leurs coreligionnaires, et d’appeler ces intellectuels à se taire dès lors qu’ils dérogent à la pensée correcte sur l’islam. Serions-nous assignés à une parole positive et aseptisée sur notre monde ? N’est-ce pas là une insidieuse façon de nous maintenir dans la mission subalterne d’allumer le feu du temple occidental et de flatter sa prétention à être la mesure de toute réflexion ? Dénoncer nos torts ferait-il de nous des « essentialistes » et des « culturalistes » ? Mais enfin, qui est essentialiste, si ce n’est celui qui fait précéder nos réalités par l'idée qu’il s'en fait et la détermine selon ses grilles de lecture ? Qui sont les orientalistes, si ce ne sont ces détracteurs de Kamel Daoud, qui, souvent, n’ont connu le monde musulman qu’à travers les livres ou pour le soumettre à leurs hypothèses de travail, quand ce n’est à l’absolutisme de principes dans lequel ils s’enferment ? Daignez donc, Messieurs Dames, reconnaître que les Kamel Daoud peuvent remettre en question votre savoir universitaire. Daignez avouer votre désarroi devant une nouvelle catégorie d’intellectuels arabes qui sort du paradigme de la défense radicale de l’islam tout autant que de son rejet excessif, et qui s’estime capable de penser par elle-même[49]. »
A contrario, l'hebdomadaire Politis publie un article d'Olivier Doubre intitulé « Peut-on critiquer Kamel Daoud ? », déplorant « une presse à sens unique »[50]. La tribune de Kamel Daoud est également critiquée par Rokhaya Diallo[51] et Éric Fassin[52].
Concernant la politique et l'histoire de l'Algérie
[modifier | modifier le code]Il se montre critique à l'égard du Hirak algérien dans un article de janvier 2020, « Où en est le rêve algérien ? »[53], qui suscite une polémique en Algérie[54]. Ainsi, pour le journaliste Adlene Mohammedi, « Kamel Daoud a émergé comme l’écrivain algérien incontournable, le chouchou des médias français et des événements littéraires. Ce niveau de respectabilité atteint par le romancier s’explique en partie par son talent, mais aussi par un discret positionnement politique »[55]. Il lui reproche ainsi de se faire le « chantre de l’ordre établi », tant en France qu'en Algérie. Il critique à nouveau le Hirak à la veille des élections législatives de juin 2021 et fustige les appels au boycott en déclarant que « manifester c’est bien, mais manifester pour moi n’est pas un programme politique », rajoutant que le Hirak est un « mouvement qui a trop duré sans réflexion sur l’avenir »[56].
En 2024, les éditions Gallimard sont interdites au Salon international du livre d'Alger, en raison de la présence sur les stands du salon du roman de Kamel Daoud, Houris, roman couronné par le premier prix Goncourt décerné à un écrivain algérien et publié en août de la même année[57], sous le prétexte d’une interdiction de parler de la décennie noire du terrorisme (1992-2002) par une loi du pouvoir algérien.
Publications
[modifier | modifier le code]Romans
[modifier | modifier le code]- La Fable du nain, Oran, Dar El Gharb, 2003[58]
- Ô Pharaon, Oran, Dar El Gharb, 2005
- Meursault, contre-enquête, Paris, Gallimard, coll. « Folio », (ISBN 9782073007285, présentation en ligne) (1re éd. Barzakh, 2013 et Actes Sud, 2014)
- Prix François-Mauriac de la région Aquitaine 2014
- Prix des cinq continents de la francophonie 2014
- Finaliste du prix Goncourt 2014[24]
- Prix Goncourt du premier roman 2015[26]
- Liste Goncourt[59] : le choix de l'Orient 2014, le choix roumain 2014, le choix serbe 2015
- Zabor ou Les psaumes, Éditions Barzakh et Actes Sud, (ISBN 9782130641209, présentation en ligne)[60]
- Prix Méditerranée 2018
- Houris, Paris, Gallimard, coll. « Blanche », (ISBN 9782072999994, présentation en ligne)
- Prix Landerneau des lecteurs 2024
- Prix Goncourt 2024
Nouvelles
[modifier | modifier le code]- L'Arabe et le Vaste Pays de ô..., Alger, Éditions Barzakh, 2008
- Prix Mohammed Dib[2]
- La Préface du Nègre, Alger, Éditions Barzakh, 2008 Publié en France en 2011 sous le titre Minotaure 504.
- Minotaure 504, Paris, Sabine Wespieser éditeur, 2011 (ISBN 978-2848050980) ; rééd. Actes Sud, coll. « Babel », 2015, sous le titre La Préface du nègre. Le Minotaure 504 et autres nouvelles[61]
- Sélectionné pour le prix Goncourt de la nouvelle[7]
Chroniques
[modifier | modifier le code]- Raïna raïkoum, Oran, Dar El Gharb, 2002 (chroniques publiées dans Le Quotidien d'Oran)[58]
- Mes indépendances – Chroniques 2010-2016, Éditions Barzakh et Actes Sud, (ISBN 978-2-330-07282-7, présentation en ligne)
Essai
[modifier | modifier le code]- Le Peintre dévorant la femme, Paris, Stock, coll. « Ma nuit au musée », (ISBN 9782234083738, présentation en ligne) : rééd. Actes Sud, coll. « Babel », 2020
Livre d'art
[modifier | modifier le code]- Son œil dans ma main : Algérie 1961-2019, photographies de Raymond Depardon, textes de Kamel Daoud, Éditions Barzakh et Images Plurielles, 2022 (ISBN 978-2-919436-51-4)
Autres contributions
[modifier | modifier le code]- BibliOdyssées. 50 histoires de livres sauvés (avec des textes de Kamel Daoud et Raphaël Jerusalmy), Paris, Actes Sud/Musée de l'Imprimerie et de la Communication graphique, 2019
- Jean-Baptiste Brenet, Robinson de Guadix (préface de Kamel Daoud), Lagrasse, Verdier, 2020 Une adaptation de l'épître d'Ibn Tufayl, Vivant fils d'Éveillé.
- Collectif, Israël, 7 octobre 2023. Un pogrom au XXIe siècle (postface de Kamel Daoud), Paris, Flammarion/Le Point, 2024
Articles (sélection)
[modifier | modifier le code]- « Que faire de l'ex-colonisateur ? »[62], Middle East Eye, 13 février 2020
- « Cher Arnon, nous autres au Sud regardons à l’Europe comme des voyeurs dans un club échangiste »[63] , Voxeurop, 3 juin 2023
- « Jules Verne, l'Algérie et moi »[64], Vanity Fair, 30 août 2023
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Joan Tilouine, « Algérie : Kamel Daoud, l’homme révolté », sur Jeune Afrique, : « village natal de Mesra, près de Mostaganem ».
- « Le prix littéraire Mohamed Dib décerné au journaliste-écrivain Kamel Daoud », Le Midi libre, 11 mai 2008.
- Adam Shatz, « L'étranger en son pays », Vanity Fair n°25, juillet 2015, pages 46-53.
- Jean-Louis Le Touzet, « Kamel Daoud. Bouteflikafka », Libération, 15 avril 2014.
- « Kamel Daoud, l'invité surprise des prix littéraires », article sur Le Figaro littéraire du 16 octobre 2014.
- « Le livre sacré n'appartient à personne », L'Expression, 5 novembre 2017.
- « Kamel Daoud’s Daily Dose of Subversion », Berfrois.
- Entretien avec Kamel Daoud, chroniqueur au QO, Algérie Focus, 1er mai 2010.
- « Kamel Daoud », Leaders Afrique, (lire en ligne, consulté le ).
- Témoignage de Kamel Daoud, écrivain et journaliste : « Les policiers m’ont traité de tous les noms… », Dernières nouvelles d'Algérie, 12 février 2011.
- « Kamel Daoud journaliste de l'année ! », Le Point, 11 février 2016.
- « L'intellectuel algérien Kamel Daoud menacé par une "fatwa" », Les Inrocks, (lire en ligne, consulté le ).
- « Kamel Daoud chez Ruquier: "La colonisation a été une violence, il faut que ce soit clair" (VIDÉO) », Al Huffington Post, (lire en ligne, consulté le ).
- « Kamel Daoud sous le coup d'une fatwa », lepoint.fr, 17 décembre 2014.
- Saïd Aït-Hatrit, « En Algérie, les islamistes radicaux à l’air libre », lemonde.fr, 15 janvier 2015.
- « Algérie : Kamel Daour fait condamner un iman », sur Libération, publié le 8 mars 2016.
- « Affaire Kamel Daoud-Hamadache : le tribunal d’Oran se déclare incompétent », site Algéria-watch, 9 juin 2016.
- Jeune Afrique no 2648 du 9-15 octobre 2011, p. 76.
- Jorunn Svensen Gjerden, « Gardien du frère – fils du gardien. Frères et étrangers dans Meursault, contre-enquête de Kamel Daoud », Études françaises, vol. 56, no 2, , p. 137-156 (lire en ligne).
- Meursault, contre-enquête, sur le site des Éditions Barzakh.
- (en) Adam Gopnik, « The next thing. Michel Houellebecq's Francophobic satire », The New Yorker, 26 janvier 2015.
- « Emmanuel Carrère absent de la première sélection du Goncourt », lemonde.fr, 4 septembre 2014.
- « L'écrivain algérien Kamel Daoud remporte le prix François-Mauriac », Al Huffington Post, (lire en ligne, consulté le ).
- « Prix Goncourt 2014 », L'Express du 5 novembre 2014.
- Yacine Farah, « Kamel Daoud, si près du but… », El Watan, 6 novembre 2014.
- « Le Goncourt du premier roman décerné au romancier algérien Kamel Daoud », sur Le Monde (consulté le ).
- Article sur Livres Hebdo du 26 mars 2015.
- Du 21 au 25 juillet 2015.
- P. 328.
- « Le prix Goncourt 2024 attribué à Kamel Daoud pour son roman Houris » , sur RFI, (consulté le ).
- Marie Scot, Sciences Po, le roman vrai, Sciences Po, les presses, (ISBN 978-2-7246-3915-5).
- Mehdi Messaoudi, « Naturalisation française de Kamel Daoud : La vérité », sur Algerie54, (consulté le ).
- « "Kamel Daoud, l’insoumis", entretien avec l’écrivain algérien », sur canalacademie.com, .
- « Kamel Daoud reçoit le Prix international de la laïcité » , sur ObservAlgérie, (consulté le ).
- Kamel Daoud : « Cologne, lieu de fantasmes », Le Monde, 31 janvier 2016.
- Nuit de Cologne : « Kamel Daoud recycle les clichés orientalistes les plus éculés » sur lemonde.fr.
- Kamel Daoud : « Le verdict d'islamophobie sert aujourd'hui d'inquisition » sur marianne.net.
- « Lettre à un ami étranger » sur lequotidien-oran.com.
- Rubrique « Le Banc Public ».
- « Kamel Daoud ou le principe de déradicalisation », sur liberation.fr, (consulté le ).
- « Kamel Daoud victime de l'arrogance des universitaires », sur courrierinternational.com, (consulté le ).
- « La gauche dans le piège de Cologne », sur nouvelobs.com, (consulté le ).
- « Kamel Daoud ou la défaite du débat », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- « Polémique : pourquoi Kamel Daoud a raison », sur jeuneafrique.com, (consulté le ).
- « Non à l’hallali contre Kamel Daoud », sur liberation.fr, (consulté le ).
- « Défendons « les libres-penseurs venus du monde musulman » contre les fatwas de l’intelligentsia », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- « Manuel Valls monte au créneau pour soutenir l’écrivain Kamel Daoud », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- « Le procès en islamophobie contre Kamel Daoud est digne de l'époque stalinienne », entretien avec Laurent Bouvet, lefigaro.fr, 1er mars 2016.
- Fawzia Zouari, « Au nom de Kamel Daoud », Libération, 28 février 2016, lire en ligne.
- « Peut-on critiquer Kamel Daoud », sur politis.fr, (consulté le ).
- « Après Cologne, interroger les sources de la violence sexuelle », sur liberation.fr, (consulté le ).
- « Après Cologne : le piège culturaliste », sur blogs.mediapart.fr, (consulté le ).
- Kamel Daoud, « Où en est le rêve algérien ? », Le Point, (lire en ligne).
- Kamel Daoud, « Coupable de porter atteinte au moral du... "Hirak" ? », Maghreb Emergent, (lire en ligne).
- Adlene Mohammedi, « Kamel Daoud, fossoyeur du « rêve algérien » », Orient XXI, (lire en ligne).
- « pour kamel daoud, le hirak est un « parti unique démocratique » », sur algerie360.com, (consulté le ).
- « Les éditions Gallimard interdites au Salon international du livre d'Alger », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
- Achour Cheurfi, Les Écrivains algériens, Casbah Éditions, Alger, 2002, p. 136.
- Liste Goncourt et lauréats, site officiel de l'Académie Goncourt.
- « Invité Afrique - Kamel Daoud : "écrire, c'est une manière de ne pas mourir" », RFI, (lire en ligne, consulté le ).
- Biographie, sur le site de son éditeur Actes Sud.
- Sur middleeasteye.net.
- Sur voxeurop.eu.
- Sur vanityfair.fr.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Entretien radiophonique
[modifier | modifier le code]- « Kamel Daoud : un exil forcé en France, mais libérateur », entretien avec Aurélie Lévy, série « EcrireAvecSciencesPo », Actualitté, 6 février 2024.
Liens externes
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- Critique de l'islam