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Hôtel de ville de Laon

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Hôtel de ville de Laon
La façade de l'hôtel de ville
Présentation
Type
Destination initiale
mairie
Destination actuelle
mairie
Architecte
Jean-Charles Bringol
Henri Roze
Construction
Propriétaire
Gestionnaire
Ville de Laon (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Pays
Province
Région
Département
Commune
Coordonnées
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L'hôtel de ville de Laon est situé dans la ville haute de Laon, dans le département de l'Aisne. Il abrite les services administratifs et politiques de la ville.

Sous l'Ancien Régime, la ville de Laon disposait d'un hôtel de ville. Sous la Révolution française, en 1794, le conseil municipal siégea dans l'ancien palais royal. Cependant, après la révolution des Trois Glorieuses de , les édiles décidèrent de construire un nouvel hôtel de ville et d'aménager la place[1]. Après de long débats, de 1831 à 1834 cinq projets furent proposés.

En application de la Loi d'alignement du , il fut décidé de raser la tour de Louis d'Outremer, la vue ci-jointe montrant l'ancienne place du bourg avec la chapelle de la Trinité, l'église Saint-Michel et la tour de Louis d'Outremer. Victor Hugo en fait le sujet d'un article violemment critique intitulé « Guerre aux démolisseurs » dans La Revue des Deux mondes[2].

La place du bourg.

Le premier projet de Gosset ne fut pas retenu, ni le second de Cambacérès, le troisième fut taxé de mauvais projet, le quatrième de Pollet avait la préférence de la ville, mais il n'eut pas les faveurs de Paris et finit par être retiré et un dédommagement de 2 000F octroyé à l'architecte. Le cinquième projet était celui de Jean Charles Brignol qui finit, après de longues discussions, par être accepté par le conseil municipal le pour un coût de 119 452 F. Les clefs furent remises au maire en . Cependant, le bâtiment présentait des malfaçons et dut être repris en 1846 par l'architecte Henri Roze.

Présentation

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L'hôtel de ville de Laon est un bâtiment parallélépipédique de style néo-classique construit en pierre. Il s'élève sur deux niveaux. On pénètre à l'intérieur par un escalier menant trois doubles portes. Les fenêtres du rez-de-chaussée et du premier étage sont haute est terminées en arrondi sauf les fenêtres des extrémités. Au dessus du premier étage, une balustrade décorée de pots à feu est surmontée au centre par un fronton encadrant une horloge au décor allégorique sculpté par Élie Badré.

La mairie était desservie par un tramway, en premier sur la place à côté du théâtre et actuellement à l'arrière. La place avait une statue du maréchal Sérurier, détruite par les Allemands.

Au premier étage se trouvent la salle d'honneur et le salon des mariages. Dans la salle d'honneur le parquet est le plafond avec ses caissons sont inscrits au patrimoine historique. Plusieurs tableaux inscrits y sont conservés dont l'un est un don de l'empereur Napoléon III.

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Références

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  1. « hôtel de ville - Monument historique de Laon - Actuacity », sur Actuacity (consulté le )
  2. Victor Hugo, « Guerre aux démolisseurs », La Revue des deux mondes, vol. Période Initiale, tome 5,‎ , p. 607-622 (lire en ligne, consulté le ).
  3. « palfond », notice no IM02000376, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  4. « tableau », notice no IM02000420, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture