Hotta Masayoshi
Hotta Masayoshi 堀田 正睦 | |
Hotta Masayoshi. | |
Titre | Daimyo, rōjū ( - ) |
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Prédécesseur | Hotta Masachika |
Successeur | Hotta Masamichi |
Biographie | |
Naissance | |
Décès | (à 53 ans) Sakura |
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Hotta Masayoshi (堀田 正睦 , - ) est un daimyo de l'époque d'Edo et une importante personnalité du Bakumatsu[1].
Rōjū
[modifier | modifier le code]Après Abe Masahiro, Hotta est conseiller principal (rōjū) du shogun de 1837 à 1843 et de nouveau de 1855 à 1858. C'est à ce titre qu'il doit négocier à cette époque le traité d'amitié et de commerce entre les États-Unis et le Japon[1].
Gaikoku-bōeki-toshirabe-gakari
[modifier | modifier le code]Hotta forme un comité ad hoc de fonctionnaires du bakufu ayant une connaissance spéciale des affaires étrangères et s'installe à la tête de ce groupe de travail. En , il en nomme les membres et les charge de faire des recommandations sur les conditions d'ouverture des ports japonais. Les résultats de leurs délibérations servent de base aux négociations qui aboutissent finalement au traité d'amitié et de commerce de 1858[2].
Traité Harris
[modifier | modifier le code]Townsend Harris en tant que représentant des États-Unis exige que le Japon ouvre six ports au commerce, autorise les Américains à voyager librement à travers le Japon et que leur soit accordée l'extraterritorialité. Hotta essaye alors de convaincre l'empereur du Japon et les daimyōs (seigneurs féodaux) d'accepter le traité. En raison de sa connaissance des événements de la guerre de la flèche, Hotta croit savoir quelle peut être la violence de la réaction dont les États-Unis sont susceptibles si leur demande est rejetée. À cette fin, il rompt même avec la tradition et demande à parler directement à l'empereur mais la cour impériale refuse de signer le traité sans le soutien des daimyōs.
Démissionnaire en 1858, Hotta est remplacé par Ii Naosuke et le traité est signé peu après sans le consentement de l'empereur.
Source de la traduction
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Hotta Masayoshi » (voir la liste des auteurs).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Louis Frédéric Nussbaum et al., 2005, « Hotta Masayoshi », Japan Encyclopedia, p. 360. sur Google Livres. N. B. : Louis Frédéric est le pseudonyme de Louis Frédéric Nussbaum (voir « Deutsche Nationalbibliothek Authority File »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- William G. Beasley, Select Documents on Japanese Foreign Policy, 1853-1868, 1955, p. 322.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- William G. Beasley, Select Documents on Japanese Foreign Policy, 1853-1868, Londres, Oxford University Press, (réimpr. RoutledgeCurzon, Londres, 2001) (ISBN 0-19-713508-0 et 978-0-19-713508-2).
- Harold Bolitho, Treasures Among Men: The Fudai Daimyo in Tokugawa Japan, New Haven, Yale University Press, (ISBN 0-300-01655-7 et 978-0-300-01655-0, OCLC 185685588).
- Marius Jansen, The Making of Modern Japan, Cambridge, Harvard University Press, (ISBN 0674003349 et 9780674003347, OCLC 44090600).
- Walter McDougall, Let the Sea Make a Noise: Four Hundred Years of Cataclysm, Conquest, War and Folly in the North Pacific, New York, Avon Books, .
- Louis Frédéric et Käthe Roth, Japan Encyclopedia, Cambridge, Harvard University Press, (ISBN 0-674-01753-6 et 978-0-674-01753-5, OCLC 48943301).