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Hong Kong Exchanges and Clearing

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Hong Kong Exchanges and Clearing Limited
logo de Hong Kong Exchanges and Clearing
illustration de Hong Kong Exchanges and Clearing

Création 2000
Forme juridique Public Company (S.A. avec appel public à l'épargne)
Action Bourse de Hong Kong (0388)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Siège social Hong Kong
Direction Ronald Arculli (Chairman), Charles Li (CEO)
Activité Services financiers
Produits Hong Kong Stock Exchange, Hong Kong Futures Exchange, Hong Kong Securities Clearing Company
Site web hkex.com.hk
Exchange Hall

Hong Kong Exchanges and Clearing Limited (chinois traditionnel : 香港交易及結算所有限公司, aussi 香港交易所 ou 港交所 ; abrégé en HKEx; HKSE : 0388) est la holding du Stock Exchange of Hong Kong (SEHK), du Hong Kong Futures Exchange (HKFE) et de Hong Kong Securities Clearing Company. Avec une capitalisation boursière de plus de 2124 milliards de dollars US au , le HKEx se classait cinquième place boursière mondiale à cette date (voir Liste des places boursières dans le monde). Au elle occupe la sixième place mondiale par capitalisation boursière.

L'histoire de la place boursière prend origine à la fin du XIXe siècle avec une création établie en 1891, bien que des places boursières informelles aient existé depuis 1861[2]. La bourse est restée la bourse principale de Hong Kong malgré une coexistence avec d'autres bourses à différentes époques ; après une série de fusions et acquisitions, le HKSE est demeuré le noyau. De 1947 à 1969 la bourse était en situation monopolistique.

HKEx en tant que tel a été formé le par la fusion des trois entreprises constituantes, elle est cotée en bourse sur son propre marché, le HKSE.

Le Gouvernement de Hong Kong est l'actionnaire majoritaire de HKEx et a le droit de nommer six des treize directeurs du conseil d'administration.

Valorisation

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La capitalisation boursière du marché a explosé au milieu des années 2000. En , elle était déjà d'environ 1000 milliards de dollars US, en faisant la deuxième bourse de la région Asie Pacifique derrière le Japon. Celle-ci a dépassé 1300 milliards en 2006, se classant au huitième rang mondial puis au cinquième rang le , avec une capitalisation de plus de 2124 milliards de dollars[3].

Spéculations autour d'une fusion

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Après que le New York Stock Exchange a annoncé en l'ouverture d'un bureau à Pékin afin de travailler avec le Shanghai Stock Exchange, le Président de Hong Kong Exchanges and Clearing, Ronald Arculli a repoussé des rumeurs en indiquant qu'il n'y avait aucun plan à court terme pour l'acquisition d'autres bourses ou la fusion avec celles-ci, mais que l'entreprise se concentrerait sur le « renforcement de sa compétitivité et la revue de ses frais de cotation. »[4]

En , Hong Kong Exchanges and Clearing annonce faire une offre d'acquisition sur le London Stock Exchange de 39 milliards de dollars, offre qui rapidement fait l'objet de protestation politique. Cette offre est en concurrence avec l'offre de London Stock Exchange sur Refinitiv pour 27 milliards de dollars[5].

Infrastructure

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L'échange s'est informatisé le , ce qui a permis de moderniser son système[6]. En 1993 la bourse a lancé le « Système d'Exécution et de Couplage Automatique des Ordres » (AMS) qui fut remplacé par le système de troisième génération (AMS/3) en [7]. Des systèmes ont aussi été ajoutés afin de s'adapter à l'augmentation de popularité du train d'actions par Internet.

Heures de Cotation

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The Exchange Exhibition Hall

HKEx cote de 09h30 a 12h00 et de 13h30 à 16h00.

Les principales valeurs mobilières traitées incluent les actions, certificats de dépôts, obligations, fonds mutuels (ETF et REIT) et les produits structures[8]. Les produits dérivés incluent des futures et options sur indices, actions, taux d'intérêt, titres de dette et l'or[9].

Controverses

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Fiasco des Penny stocks

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En , HKEx a lancé une étude pour considérer la radiation de la cote des « penny stocks » afin améliorer l'efficience du marché[10]. Sa proposition de radier de la cote pendant 30 jours les entreprises dont les actions cotent sous 0,50 dollars de Hong Kong a fait plonger les penny stocks. Les actions de dix-sept entreprises ont perdu plus de 30 % de leur valeur, et près de 6 milliards de dollars de Hong Kong de capitalisation boursière ont été effacés sur 105 entreprises cotées[11]. David Webb déclara que le désir de HKEx de radier de la cote ces entreprises provenait de la disproportion entre les ressources humaines engagées et le peu de revenus générés par celles-ci. Webb a décrié le conflit d'intérêts entre son rôle d'opérateur et celui de régulateur, et a demandé que ce dernier soit transféré à la SFC[11].

Le , un rapport gouvernemental a reconnu le directeur général de HKEx Kwong Ki-chi coupable d'erreurs d'administration et considère « qu'il devrait être tenu responsable au nom de HKEx pour les lacunes politiques dans la préparation et la diffusion du document consultatif »[12].

Achat d'actions par le gouvernement

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En , le gouvernement a révèle qu'il avait porté sa part dans HKEx de 4.41 % a 5.88 %. Selon des sources de marché, le gouvernement aurait dépensé 2.44 milliards de HKD pour acheter 15.72 millions d'actions de l'entreprise. Celles-ci sont détenues par le fonds gouvernemental comme « avoirs stratégiques »[13].

Cette décision a soulevé des critiques à Hong Kong comme à l'étranger : le membre du conseil d'administration et partisan de la gouvernance David Webb a déclaré que le gouvernement était le deuxième plus gros investisseur sur le marché de Hong Kong après Pékin, et dispose d'un portefeuille de valeurs locales estimé à environ 150 milliards de HKD. Il ajouta que l'achat violait le principe que le gouvernement avait lui-même énoncé de « grand marché, petit gouvernement », ajoutant qu'il avait augmenté l'incertitude et envoyé un signal très négatif au marché dans son ensemble[14] ; le Civic Party a critiqué le gouvernement pour avoir endommagé la confiance du public dans le marché, et interféré avec l'indépendance de la place boursière. Le Wall Street Journal a aussi écrit dans un éditorial que le gouvernement de Hong Kong interférait avec le marché pour « se rapprocher du modèle chinois de places boursières nationales très contrôlées »[15]. Le commentateur financier Jake van der Kamp a lui noté que le dilemme du Secrétaire aux finances : le gouvernement fait face à un conflit d'intérêts du fait que son désir d'efficience du marché financier est contraire à ses intérêts d'actionnaire, qui préférerait maximiser ses profits[16].

Le gouvernement déclara qu'il voulait jouer un rôle positif dans le développement de la bourse de Hong Kong en tant qu'actionnaire. Les analystes s'attendent à ce qu'il continue d'augmenter sa participation, du fait de la préparation de HKEx à « une intégration future et une alliance avec les bourses continentales chinoises ». Un autre analyste s'est montré inquiet de l'indépendance réelle du « Président Indépendant » Ronald Arculli, aussi membre du Conseil exécutif de Hong Kong[14].

Piratage du Hong Kong Stock Exchange

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L'après-midi du , le Hong Kong Stock Exchange a dû faire cesser les cotations pour sept actions, dont les siennes ainsi que deux autres majeures (HSBC Holdings et Cathay Pacific), après que son site web ait été piraté durant la session matinale. Ce piratage a empêché la publication d’informations boursières majeures rendant le trading sur ces sous-jacents inéquitable[17].

Réglementation pour l’extension de l'interdiction de trading des directeurs

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Entre le et le , HKEx a lancé une consultation afin de changer les règles de cotation pour « s'attaquer à 18 problèmes politiques liés à la gouvernance d'entreprise et aux critères de cotation initiaux ». Le , de nouvelles règles furent annoncées dont notamment une interdiction de trading appliquée aux directeurs sur les actions de leurs entreprises entre la fin de chaque semestre et la publication des résultats de celui-ci. Les amendements des règles de cotation devaient entrer en application le [18]. L'interdiction en vigueur jusqu’alors ne concernait que le mois précédant la publication, et était considérée par HKEx comme « échouant à s'assurer que les initiés en possession d'informations non publiées pouvant affecter les prix n'abusent pas du marché »[19].

Mi-décembre, les législateurs représentant les Circonscriptions fonctionnelles, menés par Abraham Razack, Chim Pui Chung et David Li, ont demandé que les régulateurs suspendent la mise en place de la proposition d'interdiction prolongée. Razack invoqua le fait que HKEx n'ait pas assez largement mené de consultations et que le processus était une « boite noire » qui ne reflétait pas l'opinion de l'industrie financière; David Webb répondit que cette campagne était orchestrée par des magnats et directeurs d'entreprises disposant de bonnes connexions politiques et agissant pour que les règles ne changent pas[20]. Le , le comité de cotation déclara qu'il ne retirerait pas la nouvelle règle parce qu'elle aurait « un effet positif à long terme sur les marchés ». Toutefois elle retarda son application de trois mois[21].

Références

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  1. « https://www.hkex.com.hk/Market-Data/Securities-Prices/Equities/Equities-Quote?sym=388&sc_lang=zh-HK »
  2. HKedu. « « HKU »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ). » Université de Hong Kong Consulté le 15 février 2007.
  3. English.people.com.cn
  4. Olivia Chung, Arculli maintient que HKEx n'a pas de plans de fusion « Copie archivée » (version du sur Internet Archive), The Standard, 2 décembre 2006
  5. Huw Jones et Sinead Cruise, « Hong Kong Exchange faces uphill battle with $39 billion bid for LSE », sur Reuters,
  6. HKEX. « HKEX « Copie archivée » (version du sur Internet Archive). » Histoire de la Bourse de Hong Kong. Consulté le .
  7. ADVFN. « ADVFN. » Histoire de la Bourse de Hong Kong. Consulté le 11 février 2007.
  8. HKEx. « [1]. » Valeurs mobilières. Consulte le .
  9. HKEx. « [2]. » Produits dérivés. Consulté le 30 avril 2011.
  10. (en) Foster Wong, « Les Penny stocks écrasées par HKEx », The Standard, Hong Kong,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  11. a et b (en) Anthony Tran, « Les Penny stocks touchées par une panique vendeuse », The Standard,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  12. (en) Journalistes, « Ma demande des excuses », The Standard,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  13. Benjamin Scent, Le fond gouvernemental augmente sa part dans HKEx « Copie archivée » (version du sur Internet Archive), The Standard, 8 septembre 2007
  14. a et b Benjamin Scent, Remise en jeu de la bourse « Copie archivée » (version du sur Internet Archive), The Standard, 11 septembre 2007
  15. (en) Katherine Ng, « L'augmentation de la part du gouvernement dans HKEx n'était pas de l'interventionnisme » [archive du ], The Standard, Hong Kong, (consulté le )
  16. Jake van der Kamp, Pour être parmi les meilleurs mondiaux, la bourse de Hong Kong doit réduire ses commissions, Monitor, South China Morning Post, 18 septembre 2007
  17. Vikram Subhedar and Alison Leung, Le trading sur le Hong Kong exchange perturbé après que des hackers visent son site web, Thomson Reuters, 10 août 2011
  18. Communique de Presse, Hong Kong Exchanges and Clearing, 28 novembre 2008
  19. Benjamin Scent, Les gros pontes s'attaquent à la nouvelle régulation de la bourse « Copie archivée » (version du sur Internet Archive), The Standard, 16 décembre 2008
  20. Mandy Lo et Alfred Liu, Les législateurs demandent la suspension de l'extension de l'interdiction « Copie archivée » (version du sur Internet Archive), The Standard, 24 décembre 2008
  21. Katherine Ng and Alfred Liu, 3-mois de retard sur l'interdiction, mais ... « Copie archivée » (version du sur Internet Archive), The Standard, 31 décembre 2008

Liens externes

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