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Horst Niemack

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Horst Niemack
L'Oberst Niemack (à gauche) et le général Hasso von Manteuffel près du terrain de bataille à Vilkaviškis en août 1944 (photo de propagande)
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 83 ans)
Groß HehlenVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Groß Hehlen cemetery (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Theodor Robert Ernst Horst NiemackVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Allégeance
Activité
Période d'activité
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Autres informations
Arme
Grade militaire
Conflit
Sport
Discipline sportive
Distinctions

Theodor Robert Ernst Horst Niemack, abrégé en Horst Niemack, est un militaire, cavalier de dressage et moniteur d'équitation allemand né le 10 mars 1909 à Hanovre et mort le 7 avril 1992 à Celle. Il sert comme général d'une division d'infanterie au sein de la Wehrmacht pendant la Seconde Guerre mondiale, puis comme général d'une brigade de réserve dans la Bundeswehr. Après 1945, il joue un rôle clé dans la reconstruction du sport équestre allemand.

Jeunesse et éducation

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Horst Niemack naît le 10 mars 1909 à Hanovre, au nord de l'Allemagne. Il est le fils d'un grossiste hanovrien. Il étudie dans les lycées de Hanovre et d'Hildesheim, puis obtient un diplôme d'études secondaires.

Carrière militaire

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Niemack rejoint la Reichswehr le 7 juin 1927 à l'âge de 18 ans, où il est affecté à la 6e bridage motorisée en tant qu'aspirant. Il termine sa formation de base d'infanterie, puis rejoint le 18e régiment de cavalerie à Stuttgart-Bad Cannstatt en tant qu'apprenti-officier le 1er juillet 1928. Il reste dans ce régiment pendant 5 ans, jusqu'à fin septembre 1933. Niemack devient Leutnant le 1er février 1931, puis Oberleutnant le 1er février 1934. Niemack étudie ensuite à l'école de cavalerie de Hanovre jusqu'au 30 septembre 1936. Pendant cette période, il est également membre de l'équipe équestre locale, dans laquelle il a remporté de nombreuses victoires.

Le 1er octobre 1936, Niemack est chargé d'enseigner à l'école militaire d'équitation de Hanovre, fonction qu'il occupe jusqu'à la fin septembre 1939, quelques semaines après le début de la Seconde Guerre mondiale. Il devient Rittmeister le 1er mars 1938.

Le 1er octobre 1939, Niemack est nommé chef du 3e escadron de la 5e division de reconnaissance, qu'il dirige jusqu'au 31 mars 1940. Le 1er avril 1940, il est promu du grade de commandant de la division, qu'il dirige lors de la bataille de France. Il reçoit à ce titre la Croix de chevalier de la croix de fer le 13 juillet 1940. Il participe ensuite avec sa division aux combats à l'Est, au cours de laquelle ses soldats traversent le Niémen jusqu'à Orla dans la zone du groupe d'armées Nord. Là, son département réussit à immobiliser les unités soviétiques pendant cinq jours et à empêcher ainsi une percée ennemie. Au cours de ces combats, Niemack fut grièvement blessé. Pour cela, il est inscrit dans un rapport de la Wehrmacht daté du 6 juillet 1941, ce qui lui permet d'obtenir la Croix de chevalier de la croix de fer avec feuilles de chêne et glaives le 10 août 1941. Il est nommé major le 1er octobre 1941.

Le 30 septembre 1941, Niemack quitte son poste de commandement de l'escadron et est nommé commandant du bataillon de reconnaissance à la Panzertruppenschule II de Potsdam-Krampnitz. Il occupe ce poste jusqu'en fin janvier 1943. Il rejoint ensuite le groupe des commandants de réserve de l'Oberkommando des Heeres en février 1943. Le 1er mars 1943, Niemack est nommé commandant du 26e régiment de Panzergrenadier nouvellement formé en France, et qui avait été décimé lors de la bataille de Stalingrad. Il devient Oberstleutnant le même jour. Le 1er octobre 1943, Niemack devient commandant du régiment de Panzerfüsiliers au sein de la division Großossdeutschland, avec lequel il est déployé sur le front de l'Est, notamment aux batailles de Kharkov et de Koursk.

Le 1er janvier 1944, il est promu Oberst. Son régiment combat ensuite dans la zone du groupe d'armées Sud, où Niemack est décoré de la croix de chevalier de la croix de fer avec épées de feuilles de chêne le 4 juin 1944. Le 24 août 1944, Niemack est grièvement blessé par des tirs de char ou de canon alors qu'il se trouvait dans son véhicule blindé de transport de troupes. Après une opération à l'hôpital de la Charité de Berlin, puis sa convalescence qui dure jusqu'en janvier 1945, Niemack est nommé le 15 janvier 1945 commandant de la division Panzer Lehr, avec laquelle il participe à la défense ratée du bassin de la Ruhr. Niemack est à nouveau grièvement blessé en mars 1945. Nommé Generalmajor le 1er avril 1945, il passe la fin de la guerre dans un hôpital d'Eutin, puis est fait prisonnier par les Britanniques. Il est libéré le 24 juin 1947.

Il est nommé général de brigade dans la réserve de la Bundeswehr le 16 novembre 1959 et conseiller auprès du ministère fédéral de la Défense. Du 16 novembre 1959 au 12 décembre 1959, Niemack effectue son premier exercice militaire auprès de l'armée de réserve à l'École des forces blindées de la Bundeswehr. Il effectue un deuxième exercice du 18 septembre au 14 octobre 1961 avec le Ier corps à Münster, et un troisième et dernier les 18 et 19 mai 1962 avec la 11e division de Panzergrenadier.

Sports équestres

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Après-guerre, Niemack se consacre aux sports équestres. Aux côtés de Gustav Rau, il participe de manière significative à la reconstruction du sport équestre allemand. En 1948, il devient moniteur d'équitation, puis rejoint la Hanover Riding Association. De 1950 à 1980, il est président de l'Association allemande des juges équestres et, à partir de 1952, président du Comité olympique allemand d'équitation (DOKR). Il a également été membre du conseil d'administration de la principale association pour l'élevage de chevaux de course allemands. De 1955 à 1958, il dirige l'École supérieure d'équitation de Warendorf (aujourd'hui le Haras national de Rhénanie-du-Nord-Westphalie). Il y a notamment formé Fritz Ligges. Aux Jeux olympiques de 1956, 1960, 1964 et 1968, il est le chef de l'équipe des cavaliers de dressage allemands. Il a également été un instructeur et un juge de tournoi de renommée internationale, et a participé à l'écriture de plusieurs textes sur l'équitation et les compétences d'équitation.

Au début des années 1950, Niemack appartenait à l’ordre « Die Bruderschaft » qui visait à « vaincre la démocratie et le parlementarisme » et était composé de chefs militaires de haut rang issus du national-socialisme et avec une orientation antimarxiste[1].

De 1958 à 1988, Niemack a présidé l'Ordre des détenteurs de la Croix de Chevalier (Ordensgemeinschaft der Ritterkreuzträger, OdR) et le Cercle des associations de soldats allemands (Ringes deutscher Soldatenverbände, RDS)[2]. Il fut un membre du conseil d'administration de la Confédération Européenne des Anciens Combattants (CEAC).

Niemack a déclaré que les performances militaires des soldats devraient être évaluées « à part entière », quels que soient les objectifs politiques du régime en vigueur, puisque les soldats ne peuvent pas déterminer eux-mêmes les objectifs qu’ils servent pendant la guerre. Il préconisait entre autres l'inclusion de certaines idées de la Wehrmacht dans l'héritage traditionnel de la Bundeswehr. Ce point de vue n'a évidemment pas été partagé par tous, certains rappelant que les soldats avaient également une part de responsabilité dans les événements de la Seconde Guerre mondiale[3].

Vie privée

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Niemack était de confession protestante et marié. De cette union est née une fille, qui s'est mariée dans la famille von Bohlen und Halbach. Sa tombe se trouve au cimetière de Groß Hehlen.

Distinctions

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Décorations de guerre

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Ordre du mérite

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Autres distinctions

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Notes et références

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  1. (de) Wilma Ruth Albrecht et Wilma Albrecht, Liberalismus und Entnazifizierung: Zur Haltung der F.D.P/ DVP/ LDP in der Entnazifizierungsfrage, GRIN Verlag, (ISBN 978-3-638-88317-7, lire en ligne)
  2. « BUNDESWEHR: Ewige Werte - DER SPIEGEL 20/1984 », sur web.archive.org, (consulté le )
  3. (de) Donald Abenheim, Bundeswehr und Tradition: die Suche nach dem gültigen Erbe des deutschen Soldaten, Oldenbourg, (ISBN 978-3-486-55371-0, lire en ligne)
  4. a et b (de) Handbuch der Bundeswehr und der Verteidigungsindustrie 1987/88, Coblence, Bernard & Graefe,
  5. a et b Thomas Franz 1998, p. 120
  6. a b et c Scherzer 2007, p. 569
  7. Fellgiebel 2000, p. 324
  8. Fellgiebel 2000, p. 55
  9. Fellgiebel 2000, p. 43
  10. (de) Dermot Bradley, Die Generale und Admirale der Bundeswehr, Bissendorf, Biblio-Verlag, (ISBN 3-7648-2382-8), p. 385
  11. (de) Oliver von Wrochem, Erich von Manstein : Vernichtungskrieg und Geschichtspolitik, vol. 27, Schöningh, , p. 316

Bibliographie

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  • (de) Florian Berger, Mit Eichenlaub und Schwertern. Die höchstdekorierten Soldaten des Zweiten Weltkrieges, Vienne, Autriche, Selbstverlag Florian Berger, (ISBN 978-3-9501307-0-6)
  • (de) Walther-Peer Fellgiebel, Die Träger des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939–1945 — Die Inhaber der höchsten Auszeichnung des Zweiten Weltkrieges aller Wehrmachtteile, Friedberg, Allemagne, Podzun-Pallas, (ISBN 978-3-7909-0284-6)
  • (de) Veit Scherzer, Die Ritterkreuzträger 1939–1945 Die Inhaber des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939 von Heer, Luftwaffe, Kriegsmarine, Waffen-SS, Volkssturm sowie mit Deutschland verbündeter Streitkräfte nach den Unterlagen des Bundesarchives, Jena, Allemagne, Scherzers Miltaer-Verlag, , 846 p. (ISBN 978-3-938845-17-2)
  • (de) Thomas Franz, Die Eichenlaubträger 1939–1945 Band 2 : L–Z, Osnabrück, Allemagne, Biblio-Verlag, (ISBN 978-3-7648-2300-9)
  • (de) Die Wehrmachtberichte 1939–1945 Band 1, 1. September 1939 bis 31. Dezember 1941, Munich, Allemagne, Deutscher Taschenbuch Verlag GmbH & Co. KG, , 867 p. (ISBN 3-423-05944-3)