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Hamid Taqwi

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Hamid Taqwi
Hamid Taghavi
Surnom Hadj Hamid (حاج تقوی)
Naissance [1]
Ahvaz (Iran)
Décès [1] (à 55 ans)
Samarra (Irak)
Origine Iranien
Allégeance Drapeau de l'Iran Iran
Arme Corps des Gardiens de la révolution islamique
Unité Force Al-Qods
Grade Général de brigade[2]
Années de service 19802014
Commandement Qararghah Ramadan
Conflits Guerre Iran-Irak
Seconde guerre civile irakienne
Faits d'armes Opération Kheibar (en)
Opération Valfajr 8
Bataille de Jourf al-Sakhr

Hamid Taqwi (en persan : حمید تقوی), né le à Ahvaz (province du Khouzistan) et mort le à Samarra, est un général de brigade iranien du corps des Gardiens de la révolution islamique, opérant au sein de la Force Al-Qods[2].

Vétéran de la guerre Iran-Irak, il serait mort abattu par un tireur d'élite de l'État islamique en Irak et au Levant fin 2014, alors qu'il effectuait une "mission consultative" dans le cadre de l'intervention iranienne contre l'EIIL (en)[2].

Carrière militaire

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Guerre Iran-Irak

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Il a rejoint le corps des Gardiens de la révolution islamique immédiatement après le déclenchement de la guerre Iran-Irak en 1980 et a participé au recrutement de forces de Dacht-e Azadegan (en) pour former une unité de renseignement militaire à Susangerd (en). Il combat lors de certaines opérations, notamment l'opération Kheibar (en) et l'opération Valfajr 8, qui voit son père et son frère perdre la vie. Pendant la guerre, il est promu au commandement du quartier général Ramadan[3],[4].

Guerre contre l'EIIL

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Selon Hadi al-Ameri, chef de l'organisation Badr, il « était présent dans la plupart des batailles importantes contre l'EIIL et a joué un rôle clé dans la libération de Jourf al-Sakhr »[5].

« Taqwi a été tué alors qu'il menait sa mission en coopération avec l'armée irakienne (en) et les forces de mobilisation populaire pour contrer les militants takfiristes de l'EIIL à proximité du sanctuaire du onzième imam chiite, Hasan al-Askari », selon un communiqué du Département des relations publiques du corps des Gardiens de la révolution islamique[6], en date du . Daech s'enorgueillit de sa mort et en revendique la responsabilité le [7]. C'était le plus haut gradé iranien jamais tué par l'organisation jusqu'à la mort de Hossein Hamadani le .

Le 30 décembre 2014, des milliers de gardiens de la révolution, dont le chef de la Qassem Soleimani, assistent à ses funérailles à Téhéran. A cette occasion, le secrétaire du conseil suprême de sécurité nationale, le contre-amiral Ali Shamkhani déclare: « Si des hommes comme Taqwi ne versaient pas leur sang à Samarra, alors nous serions en train de verser le nôtre au Sistan, en Azerbaïdjan, à Chiraz et à Ispahan [pour défendre l'Iran] »[8].

Références

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  1. a et b (fa) « شهید سید حمید تقوی فر - مدافعان حرم خوزستان », sur Modafeun.com,‎ (consulté le ).
  2. a b et c (en) Mehrdad Balali, « Iranian general killed by sniper bullet in embattled Iraqi city », Reuters, (consulté le ).
  3. (fa) « حال و هوای «سردار سامرا» در آخرین دیدار + عکس », Jam-e Jam (en),‎ (consulté le ).
  4. (fa) « همرزم شهید تقوی: شهادت «حاج حمید» اثبات بدون مرز بودن اسلام بود » [« Le martyre de «Haj Hamid» prouve que l'islam est sans frontières »], sur Tasnim News Agency,‎ (consulté le ).
  5. (en) « Iraq owes many victories against ISIL to Iran: Hadi al-Ameri », sur en.mehrnews.com, (consulté le ).
  6. (en) « Dreams of hegemonic powers for Islamic world will never come true » [archive du ], Islamic Republic News Agency, (consulté le ).
  7. « Irak: l'EI revendique le meurtre d'un haut gradé », sur LeFigaro.fr, (consulté le ).
  8. (en) Behnam Gholipour, « Deaths in Iraq show two sides of Iran's role in sectarian conflict », The Guardian, (consulté le ).

Articles connexes

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