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He Zizhen

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He Zizhen
贺子珍
Description de cette image, également commentée ci-après
He Zizhen, en 1947.
Nom de naissance 贺子珍
Naissance
Drapeau de la République populaire de Chine Jiangxi (Chine)
Décès (à 73 ans)
Drapeau de la République populaire de Chine Shanghai (Chine)
Nationalité Drapeau de la République populaire de Chine Chinoise
Pays de résidence Chine
Conjoint
Mao Zedong (1930-1937)
Descendants
Yang Yuehua
Mao Anhong
Li Min
Mao et He en 1936.

He Zizhen ( pinyin: Hè Zizhēn; -) est la troisième femme de Mao Zedong.

Elle épouse Mao Zedong en 1928 et lui donne six enfants (trois garçons et trois filles), dont : Mao Anhong (né en 1932) et Li Min (née en 1936).

Elle accompagne alors Mao dans toutes les péripéties des forces communistes dans les années 1930, en militante exemplaire (elle participe notamment à la Longue Marche).

Mao la répudie[réf. nécessaire] en 1938 au profit de Jiang Qing (qui devient sa quatrième et dernière femme)[1]. L'historien Mobo Gao rapporte une interview de Zhu Zhongli (médecin qui devint connu en publiant des biographies de Jiang Qing) qui admet avoir bien connu Mao depuis l'époque de Yan'an et que ce n'était pas Jiang qui avait séduit Mao, comme cela a été largement affirmé. Il a également avancé que He Zizhen n'avait pas grand chose de commun avec Mao à part leur expérience révolutionnaire de la Jiangxi, tandis que les idées de Jiang sur la littérature et les arts ont inspirés Mao même dans ses dernières années. Zhu cite l'incident suivant : une fois, ayant vu Mao embrasser une journaliste étrangère, elle s'est avancée et a frappé la journaliste au visage, sans savoir que ce geste dans un pays étranger pouvait ne signifier qu'une poignée de main. He a fait plusieurs fausses couches et, malgré les efforts de Zhu pour le dissimuler, Mao a finalement compris que certaines grossesses de sa femme n'avaient rien à voir avec lui. Ayant été médecin à Yan'an à l'époque, il suggère que He était déjà cliniquement folle. Zhu affirme donc que c'est la faute de He si Mao a divorcé[2].

Elle s'établit à Shanghai en 1949. Elle est internée dans un hôpital psychiatrique pendant plus de trente ans[1].

Notes et références

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  1. a et b François-Guillaume Lorrain, « Tyrans même avec leurs femmes », sur Le Point, (consulté le )
  2. Mobo Gao, Bataille pour le passé de la Chine (2008), p.245

Liens externes

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