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Henry William Pickersgill

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Henry William Pickersgill
Naissance
Décès
Sépulture
Barnes Cemetery (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Maître
Lieu de travail
Mouvement
Conjoint
Maria Pickersgill (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Henry Hall Pickersgill (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
membre de la Royal Academy

Henry William Pickersgill () est un peintre britannique spécialisé dans les portraits. Il est Académicien Royal pendant près de 50 ans et réalise des peintures de très nombreuses personnalités notoires de son temps.

Né à Londres en 1782, Pickersgill est adopté dans sa jeunesse par Mr Hall, un fabricant de soie de Spitalfields[1], un quartier de la capitale anglaise. Celui-ci finance les études de Pickersgill et le fait intégrer l'entreprise familiale. Toutefois, lorsque la guerre franco-britannique consécutive à la Troisième Coalition cause des difficultés dans les affaires commerciales, Pickersgill choisit de faire de son talent pour la peinture un métier.

Il étudie l'art et fait son apprentissage de la peinture auprès du peintre George Arnald entre 1802 et 1805 avant d'intégrer l'école de la Royal Academy en [2],[3].

Les premiers sujets de ses tableaux sont variés et comprennent des paysages ainsi que des thèmes historiques et classiques, mais il finit par faire des portraits sa spécialité. Sa première exposition à la Royal Academy est un portrait de son bienfaiteur Mr Hall[2], et durant sa vie il présente 384 peintures à l'Académie[4]. En , il est élu membre associé de la Royal Academy avant de devenir membre à plein temps en [3].

Pickersgill est l'un des portraitistes éminent de son époque. William Wordsworth, George Stephenson, Jeremy Bentham, Elizabeth Barrett Browning, Lord Nelson, le Duc de Wellington et Michael Faraday sont parmi les personnalités éminentes qui posent pour lui. En 1816, il réalise notamment un tableau célèbre de l'écrivain James Silk Buckingham et sa femme Elizabeth en costume arabe, reflétant les propres voyages de Buckingham à l'Est ainsi que l'attrait à l'époque pour l'Orient.

La National Portrait Gallery de Londres possède plus de 50 des portraits peints par Pickersgill, dont 16 peintures à l'huile originales et 35 gravures réalisées d'après ses toiles[5], ainsi que quelques portraits de Pickersgill réalisés par d'autres artistes[6].

À partir de 1856 et jusqu'en 1864, il est bibliothécaire de la Royal Academy[3]. Il quitte cette institution et son poste en , et meurt trois ans plus tard; en 1875, dans sa maison de Blandford Square à Londres[7] à l'âge de 93 ans.

Le frère de Pickersgill, Richard, son fils Henry Hall et son neveu Frederick Richard Pickersgill sont également des peintres. Sa femme publie en 1827 un livre de poésie intitulé Comtes du Harem (Tales of the Harem)[4].

Dans son testament Pickersgill fait un legs à la Royal National Lifeboat Institution (Institution royale nationale des bateaux de sauvetage). Un bateau de sauvetage dénommé Henry William Pickersgill R.A., qui dessert la base navale de Douvres entre 1878 et 1888, est financé grâce à ce legs.

Galerie de portraits

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Notes et références

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  1. (en) F. H. W. Sheppard, Survey of London - Vol 27 : Spitalfields and Mile End New Town, (lire en ligne), « The Wood-Michell estate: Hanbury Street west of Brick Lane », p. 189–193
  2. a et b Sir L. Stephen, Dictionary of National Biography: from the earliest times to 1900, Londres, Oxford University Press, (lire en ligne)
  3. a b et c « Royal Academy of Arts – Henry William Pickersgill » (consulté le )
  4. a et b « Henry William Pickersgill RA (1782–1875), The Oriental Love Letter », Royal Academy website, (consulté le )
  5. (en) « Portraits réalisés par Henry William Pickersgill à la National Portrait gallery » (consulté le )
  6. « Portraits de Pickersgill à la National Portrait Gallery à Londres » (consulté le )
  7. (en) « Wills and Bequests », Illustrated London News,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes

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