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Hippolyte Langlois

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Hippolyte Langlois
Hippolyte Langlois lors de sa réception à l'Académie française en 1911
Fonctions
Fauteuil 32 de l'Académie française
-
Sénateur de la Troisième République
Biographie
Naissance
Décès
(à 72 ans)
Paris
Nationalité
Allégeance
Formation
Activités
Autres informations
Membre de
Arme
Conflit
Grade
Distinction
Grand officier de la Légion d'honneur
Archives conservées par

Hippolyte Langlois, né à Besançon et mort à Paris (à l'Hôpital du Val-de-Grâce) le , est un général français, sénateur et membre de l'Académie française.

Fils d'avocat de Besançon, il fait ses études à l'École polytechnique où il entre en 1856. Admis dans l'artillerie comme sous-lieutenant élève en 1858, il suit ensuite l'enseignement de l'École de cavalerie de Saumur avant d'être admis à la Garde impériale en janvier 1864 en tant que lieutenant. Il est ensuite fait capitaine en décembre 1866, quittant la Garde impériale pour le 19e régiment d'artillerie à cheval tout en étant adjoint à la manufacture d'armes de Saint-Étienne puis en 1867 instructeur d'équitation et de conduite des voitures. Il participe à la guerre de 1870 au sein de l'Armée de Metz au 17e régiment d'artillerie à cheval avec laquelle il est fait prisonnier jusqu'en juin 1871. Chef d'escadron en 1878 au 13e régiment d'artillerie, il est nommé lieutenant-colonel en 1884. Il devient l'année suivante professeur de tactique d'artillerie à l'École supérieure de guerre.

Colonel depuis le , il exerce les fonctions de chef de corps du 4e régiment d'artillerie de 1891 à 1894. Promu général de brigade le , il commande l'artillerie du 13e corps d'armée, puis la 17e brigade d'infanterie et les subdivisions d'Auxerre et Montargis en 1895.

Élevé au rang de général de division le , il dirige l'École supérieure de guerre de 1898 à 1901 et siège comme membre du comité technique d'état-major. Après avoir été à la tête du 20e corps d'armée à Nancy de 1901 à 1903, il conclut sa carrière comme membre du Conseil supérieur de la guerre. Il prend sa retraite en 1904 et commence à rédiger des traités d'histoire militaire tout en écrivant dans Le Temps ce qui lui vaut son entrée à l'Académie française le .

Le général Langlois est l'un des maîtres d'œuvre de la conception du canon de 75.

Il est élu sénateur de Meurthe-et-Moselle le , après la mort d'Henri Marquis, avec le soutien des républicains opportunistes et des conservateurs libéraux. Il ne se place pas directement sous une couleur politique mais s'inscrit à la Gauche républicaine. Il intervient en 1909 sur une proposition de loi sur la constitution des cadres et des effectifs de l'artillerie et sur la proposition de la réorganisation des conseils de guerre. Il prône la même année un contre-projet pour la constitution de batteries de six pièces mais sans qu'il ne soit adopté.

Il dirige la publication de la Revue Militaire générale[2]

Il est l'oncle de la romancière Jeanne Schultz (1862-1910) et le père de Jacques Langlois (1874-1934), polytechnicien et général français, gouverneur militaire de Metz.

Distinctions

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Références

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  1. « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
  2. Revue militaire générale, Paris et Nancy, Berger Levault et Cie, 1907 et suivantes (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica.

Il doit son entrée à l'Académie à la publication de diverses études de théorie militaire concernant l'emploi de l'artillerie et la tactique en campagne, dont les plus notables sont :

  • L'Artillerie de campagne en relation avec les autres armes, 3 vol., 1892
  • Manœuvres d’un détachement de toutes armes avec feux réels, 1897
  • Conséquences tactiques des progrès de l’armement, étude sur le terrain, 1903 Texte en ligne
  • Enseignement de deux guerres récentes : la guerre turco-russe et la guerre anglo-boer, 1903
  • Questions de défense nationale, 1906 Texte en ligne
  • Quelques questions d'actualité, 1909
  • L’Armée anglaise dans un conflit européen, 1910

Liens externes

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