Aller au contenu

Huichol

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Huichols
Description de l'image Representantes de Wirikuta. Los Huicholes en riesgo de perder su principal centro ceremonial. (5802989932).jpg.

Populations importantes par région
Population totale 52 483 (2015)[1]
Autres
Langues Huichol
Description de cette image, également commentée ci-après
Localisation du peuple huichol à l'ouest du Mexique

Les Huichol, aussi appelés Wixárikas, Wixáricas ou Wixáritari, sont un peuple indigène vivant dans la Sierra Madre occidentale au centre-ouest du Mexique, principalement dans les états de Jalisco, Nayarit, Zacatecas et Durango.

Les huichols parlent le huichol, une langue de la famille uto-aztèque, le vixaritari vaniuki ou wixárika. Ils se dénomment eux-mêmes les wixárica, ce qui signifie « les fils de dieux » dans cette langue. En outre, ils ont reçu des influences mésoaméricaines , ce qui se reflète dans le fait que Huichol présente des caractéristiques typiques de l'aire linguistique mésoaméricaine[réf. nécessaire].

Localisation

[modifier | modifier le code]

La région wixarika s'assoit sur l'échine de la Sierra Madre occidentale, dans l'État de Jalisco. Elle est divisée en cinq grandes communautés. Chacune est autonome avec ses propres autorités civiles — le totohuani est un gouverneur nommé chaque année[2] — et religieuses — les maraakates, ou maraakames sont des prêtres ou des chanteurs chargés de maintenir les traditions[3].

Un tableau de laine huichol coloré.

Dans la Sierra Madre, les Huicholes, derniers adorateurs du peyotl, cactus hallucinogène et enthéogène, ont gardé certaines traditions qui ne sont pas sans évoquer la société du temps des Aztèques.

Le site de Wirikuta est l'endroit où le monde est né, selon la mythologie huichole. Ce lieu pour les tribus huicholes est sacré, et fait l'objet d'un pèlerinage. Chaque année, ils accomplissent 500 km afin de récolter le peyotl qui permet de « communiquer avec les dieux »[4],[5].

Système de numération

[modifier | modifier le code]
La Pensée et l'Âme huicholes de Santos de la Torre Santiago. C'est une œuvre huichol installé dans le métro de Paris.

Le système de numération huichol est système vicésimal à sous-base quinaire[6].

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. (es) Indicadores básicos de la agrupación huichol, 2015, Mexico, Instituto Nacional de Lenguas Indígenas, , 1 p. (lire en ligne)
  2. Stacy B. Schaefer et Peter T. Furst, p. 237
  3. Stacy B. Schaefer et Peter T. Furst, p. 238
  4. « Le peyotl, cactus hallucinogène au cœur d'un tourisme mystique », AFP,
  5. Marianne Wasowska, « La bataille des indiens huichol au Mexique pour défendre leur terre sacrée », Le Monde,
  6. « Huichol », sur mpi-lingweb.shh.mpg.de (consulté le )

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :