Humberto de Alencar Castelo Branco
Humberto Castello Branco | |
Portrait officiel du Maréchal Castello Branco en 1964. | |
Fonctions | |
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Président de la république des États-Unis du Brésil | |
– (2 ans et 11 mois) |
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Vice-président | José Maria Alkmin |
Prédécesseur | Pascoal Ranieri Mazzilli (intérim) João Goulart |
Successeur | Artur da Costa e Silva |
Biographie | |
Nom de naissance | Humberto de Alencar Castelo Branco |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Fortaleza (Brésil) |
Date de décès | (à 66 ans) |
Lieu de décès | Fortaleza (Brésil) |
Nature du décès | Accident d'avion |
Nationalité | Brésilienne |
Parti politique | Alliance rénovatrice nationale |
Père | Cândido Borges Castelo Branco |
Mère | Antonieta de Alencar Gurgel |
Conjoint | Argentina Viana Castelo Branco |
Profession | Maréchal |
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Présidents de la république des États-Unis du Brésil | |
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Humberto de Alencar Castello Branco, né le à Fortaleza où il est mort le , est un officier et homme d'État brésilien, maréchal des forces armées brésiliennes, devenu président de la République, à la suite du coup d'État de 1964 et de l'instauration d'une dictature militaire au Brésil.
Biographie
[modifier | modifier le code]Origines familiales
[modifier | modifier le code]Né dans l'actuel quartier de Messejana à Fortaleza (État du Ceará dans le Nordeste), il est le fils du général Cândido Borges Castelo Branco, qui est général, et d'Antonieta de Alencar Gurgel, issue d'une famille d'intellectuels, notamment José de Alencar (1829-1877).
Carrière initiale (1918-1945)
[modifier | modifier le code]Il entre à l'École militaire de Rio Pardo (Rio Grande do Sul), puis (1918) à l'École militaire de Realengo (à Rio de Janeiro). Aspirant en 1921, il est affecté au 12° régiment d'infanterie à Belo Horizonte. Promu sous-lieutenant en 1923, il suit un cours de perfectionnement. En 1927, il retourne à Realengo comme instructeur d'infanterie.
Il fait partie du mouvement politique militaire appelé tenentismo, un des soutiens de la révolution de 1930 et du régime de Getulio Vargas, qui dirige le pays de 1930 à 1945.
Promu capitaine, il suit de nouveau un cours à l’École de Commandement et d’État-Major de l’Armée (ECEME) et sort premier de sa promotion.
Il passe commandant en 1938 et est envoyé à l'École de guerre de Paris[1].
Lieutenant-colonel, il fait en 1943 une formation à Fort Leavenworth (États-Unis) en vue d'entrer dans le corps expéditionnaire que le Brésil envoie en Europe pour combattre aux côtés des Alliés. Avec Golbery do Couto e Silva, Castello Branco participe à la campagne d'Italie. Il y rencontre le général Vernon Walters[2], futur sous-directeur de la CIA[3].
Carrière après la Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Promu colonel en 1945, Castello Branco rentre au Brésil avec la ferme intention de transmettre son expérience professionnelle aux officiers. Il devient directeur de l’enseignement à l’ECEME et transforme cette école en un centre de recherche doctrinale. Castelo Branco systématise, principalement entre 1946 et 1947, la méthode de raisonnement pour l'étude des facteurs de décision, recommandée par la Mission militaire française, avec une structure de travail au sein du commandement, permettant de mieux discipliner les activités du commandant et du ses chefs d'état-major[4].
Devenu général, il est commandant de l'ECEME du au 3 [5]. Durant cette période, il perfectionne son manuel de commandement de 1948, en essayant de mieux correspondre aux caractéristiques des chefs et des officiers de l'état-major brésilien.
Il est chef d'état-major de l'Armée de terre[6] au moment du putsch qui renverse le président João Goulart en .
Président de la République
[modifier | modifier le code]Élu président intérimaire du pays par le Congrès, il mit immédiatement en route des réformes économiques et politiques. Par décret, il abolit tous les partis politiques, se succédant à lui-même à la tête de l'État et força le Congrès à voter une loi qui lui permettait de choisir son futur successeur. Il a créé par décret, en , le Centre d'instruction de la guerre dans la jungle à Manaus.
Il fait adopter une nouvelle Constitution [citation nécessaire] avant de désigner son successeur, le ministre de la Guerre Arthur da Costa e Silva ().
Il meurt dans un accident d'avion près de Fortaleza quelques mois plus tard.
Hommages
[modifier | modifier le code]Deux municipalités, l'une située dans l'État de Paraná et l'autre dans l'État de Santa Catarina, portent son nom.
Il est le patron de l'ECEME, appelée École Maréchal Castello Branco.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Le voyage de Charles de Gaulle en Amérique du Sud
- Marie-Monique Robin, Escadrons de la mort, l'école française [détail des éditions], chap. XVIII, « Les États de sécurité nationale », p. 275-294
- Qui joue un rôle clé lors du putsch de 1964.
- Biographie du Maréchal Castello Branco sur le site de l'ECEME
- de l'ECEME
- de les Chefs de l'EME
Voir aussi
[modifier | modifier le code]- Général brésilien
- Président du Brésil du XXe siècle
- Personnalité militaire de la Seconde Guerre mondiale
- Dictature militaire au Brésil (1964-1985)
- Docteur honoris causa de l'université fédérale du Ceará
- Chevalier de l'ordre du Lion d'or de la maison de Nassau
- Récipiendaire de l'ordre d'Aviz
- Naissance en septembre 1900
- Naissance à Fortaleza
- Décès en juillet 1967
- Décès à 66 ans
- Chef d'État mort dans un accident aérien
- Personnalité brésilienne de la Seconde Guerre mondiale