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José María García La Villa

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José María
Image illustrative de l’article José María García La Villa
Biographie
Nom José María García La Villa
Nationalité Espagnol
Naissance (82 ans)
Pola de Siero (Espagne)
Taille 1,74 m (5 9)
Période pro. 1960-1976
Poste Milieu de terrain, attaquant
Pied fort Gauche
Parcours senior1
AnnéesClub 0M.0(B.)
1960-1965 Real Oviedo 124 (26)
1965-1976 RCD Español 343 (59)
Sélections en équipe nationale2
AnnéesÉquipe 0M.0(B.)
1966-1967 Espagne 06 0(1)
Parcours entraîneur
AnnéesÉquipe Stats
1979 Real Oviedo (adjoint)
1982-1983 Real Oviedo 15v 22n 21d
1 Compétitions officielles nationales et internationales senior, incluant le parcours amateur et en équipe réserve.
2 Matchs officiels.

José María García La Villa[n 1], surnommé José María, né le à Pola de Siero en Espagne, est un footballeur international espagnol qui occupe le poste d'attaquant. Il effectue sa carrière professionnelle dans deux clubs durant les années 1960 et 1970 : le Real Oviedo et RCD Español. Il est également après sa carrière entraîneur du club d'Oviedo.

Carrière de joueur

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José María García La Villa commence le football à l'école dans sa ville natale des Asturies, Pola de Siero[2]. Il ment sur son âge pour jouer en catégorie de jeunes à Lieres[1] puis rejoint le Real Oviedo, club de la capitale de province, en 1957. Il fait ses débuts avec l'équipe d'Oviedo en première division sous la direction de Sabino Barinaga le contre le Club Atlético de Madrid au stadium Metropolitano. Le match se termine par une victoire 2-0 pour l'Atlético[3]. Au cours de ses cinq saisons avec l'équipe asturienne, il dispute 108 matchs de première division au cours desquels il a marqué vingt-trois buts[3]. Sa saison 1962-1963 est la plus prolifique avec Oviedo. Il inscrit neuf buts en championnat et contribue ainsi à la troisième place du classement qu'obtient le club asturien qui réalise ainsi une des meilleures saisons de son histoire[4]. Toutefois, le club, en difficulté financières, est contraint de vendre deux de leurs joueurs majeurs, Paquito García et José María Sánchez Lage, au FC Valence avant même le dénouement de la saison. Le club asturien reçoit également une offre barcelonaise pour recruter José María, offre refusée par le club pour calmer un mécontentement grandissant de ses supporters[4]. La trajectoire sportive du club est cependant désormais descendante[4].

À l'issue de la saison 1965-1966 marquée par la relégation du Real Oviedo en deuxième division, José María, convoité par plusieurs clubs dont le FC Barcelone, est transféré au RCD Español[4],[5]. Le montant du transfert est estimé à 3,5 millions de pesetas, José María signant un premier contrat de trois ans[4]. Il y joue finalement pendant onze saisons, toutes en première division sauf 1969-1970. Son premier match de championnat avec le club catalan se déroule le contre le Real Saragosse avec un résultat final de 1-1[3]. Avec le club catalan, il dispute 343 matchs officiels (300 matchs de championnat, 33 matchs de Coupe et 10 matchs de Coupe UEFA), au cours desquels il marque cinquante-neuf buts (50 en championnat, 7 en Coupe et 2 en UEFA). Il forme avec , Rodilla, Amas et Marcial un quintette passé dans l'histoire du club sous le surnom des « cinq dauphins »[5].

En tant que joueur de l'Español, il est décrit comme étant un joueur évoluant au poste d'ailier qui au fur et à mesure des ans a perdu en vitesse, ce qu'il compense en évoluant plus en retrait et en devenant un meneur de jeu du club catalan[2],[6]. À Oviedo, il évolue également ponctuellement comme ailier droit[2]. Il est à l'aise pour tirer les coups de pied arrêtés[6] et est gaucher[4].

En sélection

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La première sélection en équipe nationale de José María a lieu le lors de la réception à Valence de la république d'Irlande, un match qui se solde par une victoire espagnole 2-0, le premier but étant inscrit par José María, son unique en sélection. Sa dernière sélection avec la Roja se déroule le lors de la réception à Madrid de la Tchécoslovaquie[7]. Cette rencontre est remportée par les Espagnols 2-1. Ses six sélections en équipe nationale se soldent par trois victoires, un match nul, deux défaites et un but inscrit[7].

Il dispute également un match avec l'équipe d'Espagne B le face au Portugal B pour une victoire espagnole 3-0, José María inscrivant les deux premiers buts à chaque fois sur penalty[3].

Après-carrière

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Une fois sa carrière de joueur terminée, José María retourne dans l'encadrement technique du Real Oviedo[6]. Il devient adjoint du nouvel entraîneur du club Luis Diestro lorsque celui-ci est nommé en remplacement de Lalo le alors qu'Oviedo est en Segunda División B[4]. Sous la direction du binôme, l'équipe asturienne remporte 14 de ses 18 matchs restants et accède en deuxième division en fin de saison[4]. Passant ensuite son diplôme d'entraîneur, il effectue un deuxième passage sur le banc du club lors à partir de la 18e journée de la saison 1981-1982, remplaçant José Víctor. Toujours en deuxième division, le club obtient son maintien en fin de saison après avoir obtenu la seizième place. Il est également sur le banc d'Oviedo la saison suivante où le club se classe treizième[4]. Ces résultats sont insuffisants pour la direction du club qui met fin à ses fonctions[4].

Quittant ensuite ce métier, José María succède à ses parents dans la direction d'un magasin de sport à Pola de Siero, une activité qu'il conserve jusqu'à sa retraite en 2007[1].

Vie privée

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José María se marie durant l'été 1969 avec Ana María Mori. Le couple a deux enfants, un garçon puis une fille[4].

Statistiques

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Le tableau ci-dessous résume les statistiques en match officiel de José María durant sa carrière de joueur professionnel[3],[7].

Statistiques de José María
Saison Club Championnat Coupe(s) nationale(s) Compétition(s)
continentale(s)
Sélection Total
Division M. B. M. B. Comp. M. B. Équipe M. B. M. B.
1960-1961 Drapeau de l'Espagne Real Oviedo Primera División 1 0 2 0 - - - - - - 3 0
1961-1962 Drapeau de l'Espagne Real Oviedo Primera División 21 4 5 1 - - - - - - 26 5
1962-1963 Drapeau de l'Espagne Real Oviedo Primera División 28 9 2 0 - - - - - - 30 9
1963-1964 Drapeau de l'Espagne Real Oviedo[n 2] Primera División 30+2 5+1 3 1 - - - - - - 35 7
1964-1965 Drapeau de l'Espagne Real Oviedo Primera División 28 5 2 0 - - - Espagne B 1 2 31 7
1965-1966 Drapeau de l'Espagne RCD Espanyol Primera División 25 3 4 1 C3 8 2 - - - 37 6
1966-1967 Drapeau de l'Espagne RCD Espanyol Primera División 29 12 2 0 - - - Espagne 4 1 35 13
1967-1968 Drapeau de l'Espagne RCD Espanyol Primera División 30 11 3 1 - - - Espagne 2 0 35 12
1968-1969 Drapeau de l'Espagne RCD Espanyol Primera División 26 4 2 1 - - - - - - 28 5
1969-1970 Drapeau de l'Espagne RCD Espanyol Segunda División 31 4 1 0 - - - - - - 32 4
1970-1971 Drapeau de l'Espagne RCD Espanyol Primera División 27 2 2 0 - - - - - - 29 2
1971-1972 Drapeau de l'Espagne RCD Espanyol Primera División 33 4 8 4 - - - - - - 41 8
1972-1973 Drapeau de l'Espagne RCD Espanyol Primera División 28 4 4 0 - - - - - - 32 4
1973-1974 Drapeau de l'Espagne RCD Espanyol Primera División 30 2 4 0 C3 2 0 - - - 36 2
1974-1975 Drapeau de l'Espagne RCD Espanyol Primera División 31 2 3 0 - - - - - - 34 2
1975-1976 Drapeau de l'Espagne RCD Espanyol Primera División 10 2 - - - - - - - - 10 2
Total sur la carrière 410 74 47 9 - 10 2 - 7 3 474 88

Notes et références

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  1. « Lavilla » est fréquemment retrouvé dans les publications traitant de lui mais il indique en 2007 que son nom est bien « José María García La Villa »[1].
  2. Les rencontres additionnelles dans le « Championnat » correspondent à deux matchs de barrage disputés après la saison régulière.

Références

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  1. a b et c (es) Vanessa Contumélias, « José María se jubila », sur lne.es, La Nueva España, .
  2. a b et c (es) « García La Villa, José María, « José María » », sur biografiasasturias.es (consulté le ).
  3. a b c d et e (en) « Fiche de José María García La Villa », sur BDFutbol.com.
  4. a b c d e f g h i j et k (es) « El rey de los Delfínes », sur hallofameperico.com (consulté le ).
  5. a et b (es) Iván Molero, « José María: "El Espanyol volverá a estar entre los cinco primeros" », sur as.com, As, .
  6. a b et c (es) « Jose Maria, mas blanquazul que nadie », sur mundodeportivo.com, El Mundo Deportivo, .
  7. a b et c (es) « José María », sur futbol.sportec.es (consulté le ).

Liens externes

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