Aller au contenu

Joseph Denais (homme politique)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Joseph Denais
Illustration.
Joseph Denais en 1932
Fonctions
Député français

(10 ans et 25 jours)
Élection 21 octobre 1945
Réélection 2 juin 1946
10 novembre 1946
17 juin 1951
Circonscription Seine (1945-1946)
2e de la Seine (1946-1955)
Législature Ire, IIe et IIIe (Quatrième République)
Groupe politique PRL (1945-1951)
RI (1951-1955)

(13 ans, 11 mois et 30 jours)
Élection 22 avril 1928
Réélection 1er mai 1932
26 avril 1936
Circonscription Seine
Législature XIVe, XVe et XVIe (Troisième République)
Groupe politique URD (1928-1932)
FR (1932-1942)
Prédécesseur Circonscription créée
Successeur Circonscription supprimée

(8 ans et 11 jours)
Élection
Réélection 10 mai 1914
Circonscription Seine
Législature Xe et XIe (Troisième République)
Groupe politique AL
Prédécesseur Joseph Ménard
Successeur Circonscription supprimée
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Savenay
Date de décès (à 82 ans)
Lieu de décès 17e arrondissement de Paris
Nationalité Française
Parti politique PRL

Joseph Denais, né le à Savenay (Loire-Inférieure) et mort le à Paris 17e (Seine), est un avocat et homme politique français.

Fils de Paul Marie Joseph Denais, notaire à Savenay, avocat à la Cour, et de Françoise Élisabeth Frégeac, Paul Émile Marie Joseph[1] est le neveu de son homonyme Joseph Denais. Joseph Denais fait sa scolarité chez les Frères des écoles chrétiennes puis à l'externat de la rue de Madrid, avant de suivre ses études à l'Institut catholique de Paris et à la Sorbonne. Licence ès-lettres et en droit, il est reçu au barreau de Paris et devient secrétaire de Jules Auffray.

Membre de la Ligue de la Patrie française en 1898, il adhère à l'Action libérale populaire en 1902[2]. Codirecteur de La Libre Parole de 1910 à 1924, il croit en l'existence d'un « complot judéo-maçonnique contre la France »[3].

Il est conseiller municipal de Paris depuis 1908, député de la Seine de 1911 à 1919 pour l'ALP, de 1928 à 1940 pour la Fédération républicaine et de 1944 à 1956 pour le Parti républicain de la liberté, et président de la commission de surveillance de la Caisse des dépôts et consignations de 1945 à 1956.

Plaque 22 ter rue Legendre (Paris), où il vécut.

Hostile au dirigisme et à l'étatisme, il est proche de l'Union des intérêts économiques des frères Billiet dans l'entre-deux-guerres et devient un collaborateur régulier du périodique de cette association patronale et libérale, Le Réveil économique, sous l'Occupation et jusqu'à son décès en 1960.

  • Un apôtre de la liberté, Jacques Piou 1958

Références

[modifier | modifier le code]
  1. « Registres d'état civil », sur archives-numerisees.loire-atlantique.fr (consulté le ), p. 11
  2. Gilles Richard, Histoire des droites en France de 1815 à nos jours, Perrin, 2017, p. 125.
  3. Judæus, « Leur union sacrée », L'Univers israélite, p. 243-247.

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]