Jaune d'œuf
Le jaune d’œuf, cas particulier de vitellus, est la partie de l’œuf qui sert de source de nourriture pour le développement de l’embryon. Le jaune et le disque germinal forment une seule cellule. Le jaune d’œuf est séparé du blanc d’œuf par une membrane qui est torsadée en filaments nommés chalazes (contrairement à ce qui est souvent dit, les chalazes ne maintiennent pas le jaune au centre de l'oeuf, et celui-ci flotte dans le blanc)[1]. Le jaune d’œuf est l’un des rares produits naturels à contenir nativement de la vitamine D.
Composition
[modifier | modifier le code]Lipides neutres | 65,0 % | |
Cholestérol | 4,0 % | |
Lipides chargés | ||
phosphatidylcholine | 26,0 % | |
phosphatidyléthanolamine | 3,8 % | |
lysophosphatidylcholine | 0,6 % | |
sphingomyéline | 0,6 % |
Le jaune d’œuf doit sa couleur à la lutéine et à la zéaxanthine qu'il contient en teneur assez variable, car directement dépendante de l'alimentation des poules pondeuses. La teneur peut être jusqu'à 4 fois supérieure dans un œuf de poule élevée en plein air comparé à un œuf de poule vivant en cage[3].
Utilisation
[modifier | modifier le code]En pâtisserie comme en peinture (voir tempera), le jaune sert de liant dans certaines préparations. De plus, le jaune d’œuf possède différentes caractéristiques : c'est un émulsifiant, un liant, il apporte du goût, de l’esthétique et du colorant.
Voir également
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- Hervé This, Mon histoire de cuisine, Paris, Belin, , 384 p. (ISBN 978-2701163574)
- Charles Alais, Guy Linden et Laurent Miclo, Biochimie alimentaire, Paris, Dunod, , 5e éd. (ISBN 2-10-003827-3)
- Françoise Nau, Catherine Guérin-Dubiard, Florence Baron et Jean-Louis Thapon, Science et technologie de l'œuf : de l'œuf aux ovoproduits, vol. 2, Éditions Lavoisier, , 596 p. (lire en ligne), p. 204