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Jacques Amalric

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Jacques Amalric
Jacques Amalric au journal Le Monde en 1967.
Image extraite de La Journée d’un journaliste, film de Nestor Almendros (photo Archives Réseau Canopé).
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 82 ans)
AjaccioVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière de Piana (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Jacques Gérard Gaston André AmalricVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Rédacteur à
Conjoints
Nicole Zand
Isaline de Comarmond (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Autres informations
A travaillé pour
Libération (-)
Le Monde (-)Voir et modifier les données sur Wikidata

Jacques Amalric, né le à Montauban et mort le à Ajaccio[1],[2], est un journaliste français de presse écrite qui fut notamment rédacteur en chef au journal Le Monde et directeur de la rédaction de Libération.

Après des études supérieures en économie politique et un service militaire qu’il effectue partiellement en Algérie, Jacques Amalric entre dans le journalisme à La Dépêche du Midi[2]. En 1963, recruté par Hubert Beuve-Méry[3], il entre au journal Le Monde comme journaliste au service étranger et sera correspondant du quotidien à Washington (1970-1973), où il couvre notamment le Watergate[3], puis à Moscou (1973-1977)[4],[5] où, opposé à la politique de Brejnev, il s'attire les foudres du KGB[3]. De 1977 à 1990, il est chef du service étranger et, de 1990 à 1993, rédacteur en chef. Il écrit aussi régulièrement pour le Monde Diplomatique.

Ses anciens collègues Sylvie Kauffmann et Alain Frachon le décrivent comme « un monument de savoir-faire journalistique : éditorialiste, analyste, envoyé spécial, correspondant, accoucheur de « manchettes », animateur d’équipes. Par-dessus tout, il avait cette aptitude à attraper dans l’air du temps ce qui va faire les titres de l’actualité[2]. »

En 1980, il est candidat à la succession de Jacques Fauvet à la tête du quotidien lors de la première élection d'un directeur par les journalistes — une première mondiale dans le milieu de la presse —, remportée finalement par Claude Julien[6],[7]. Il rejoint ensuite en 1994 le journal Libération – dont il sera le directeur de la rédaction de 2000 à 2002 succédant à Frédéric Filloux – où il écrit jusqu'en 2006[8].

Enfin, retiré en Corse où il s’installe avec sa seconde femme, Isaline de Comarmond[9], il soutient ensuite le site d'informations Rue89[10] en en devenant actionnaire minoritaire et tient une chronique pour Alternatives économiques[3].

Vie privée

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Sa première épouse est Nicole Zand — journaliste et spécialiste de littérature étrangère au Monde — avec laquelle il eut ses trois enfants (Judith, Alexandre et l'acteur Mathieu Amalric).

Sa deuxième épouse est Isaline de Comarmond[2].

Bibliographie

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Œuvres personnelles

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Vidéographie

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. a b c et d Sylvie Kauffmann et Alain Frachon, « Le journaliste Jacques Amalric, ancien chef du service étranger du « Monde », est mort », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  3. a b c et d Disparition de Jacques Amalric, journaliste exigeant, témoin des convulsions d’un demi-siècle, Pascal Riché, L'Obs, 5 juin 2021.
  4. Le Monde 2 du 17 mai 2008, p. 61.
  5. La journée d'un journaliste, documentaire de Madeleine Hartmann, 1967, sur le site du Centre national de documentation pédagogique.
  6. Élection : direction du monde, reportage de Bruno Masure dans le journal télévisé de TF1 le 20 février 1980 ; sur le site de l'INA
  7. Élection : direction du monde, reportage de Jacques Merlino dans le journal télévisé de 20h d'Antenne 2 le 24 février 1980 ; sur le site de l'INA.
  8. Articles de Jacques Amalric sur le site de Libération
  9. Jacques Amalric, un journaliste qui en imposait, Marc Semo, 8 juin 2021, Libération.
  10. « Mathieu Amalric : "Pour moi, au début, jouer n’était pas travailler" », Rue89, 8 septembre 2013.