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Jean de Garlande

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Jean de Garlande
Biographie
Naissance
Décès
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Nom dans la langue maternelle
John of GarlandVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Œuvres principales
Epithalamium beate Marie virginis (d), Miracula beate Marie Virginis (d), Verba deponentalia (d), Ars lectoria Ecclesie (d), Dictionarius (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Jean de Garlande, dit aussi Gerlandus ou Hortulanus, né vers 1190 en Angleterre, décédé après 1252, est un grammairien anglais.

Il étudie à Oxford, puis à Paris où il enseigne à partir de 1220.

En 1229, il est invité à enseigner à l'Université de Toulouse qui vient d'être fondée par le cardinal Romain de Bonaventure auquel il dédie un traité intitulé Epithalamium Beatæ Virginis Mariæ, et rédige De triumphis ecclesiæ qui est une apologie du triomphe de la foi sur l'hérésie cathare, ainsi qu'un prospectus circulaire des études invitant tous les maîtres et les écoliers du Nord à venir s'établir à Toulouse.

La trilogie grammaticale qui vient clore son Ars lectoria ecclesiæ (1234) est un traité versifié qu'on peut rapprocher du Doctrinale d’Alexandre de Villedieu et du Græcismus d’Évrard de Béthune un peu antérieurs et dont il a donné une glose.

En 1234, il revient à Paris.

Œuvres écrites

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  • Dictionnaire (vers 1230)
  • Si fistulæ æqualis (...), ms
  • Habito de ipsa plana musica, ms
  • Stella maris, recueil de poèmes et de prières dédiés à la Vierge[1]

On a également conservé de lui deux chapitres d'une grammaire versifiée, Accentuarum, un long poème sur les règles de l'accentuation, Ars lectora ecclesiæ sur les règles de diction, Dictionarius cum commento, qui est un traité de rhétorique, et un recueil d'Exempla de morale. Il utilise pour la première fois le mot Dictionarus, dictionnaire.

Son Dictionarius, écrit vers 1230, est le plus ancien document qui fournisse une liste un peu détaillée des métiers exercés à Paris. Plusieurs pages y désignent, à l'usage de ses élèves parisiens, les activités auxquelles on se livrait autour d'eux pour leur apprendre à traduire en latin le nom des objets les plus usuels[2].

Un traité d'alchimie (Compendium d'alchimiæ) lui est attribué, avec une table et un dictionnaire (Compendium alchimiæ [sive in tabulam Smaragdinam Hermetis Trismegisti]. Cum dictionario ejusdem artis, atque de metallorum tinctura præparationeque eorumdem libello, ante annos DXX. Eodem authore conscripto. Adiecimus ejusdem compendii per Arnoldum de Villa Nova explicationem. Cum tractatu de salium aluminumque varietate, compositione et usu, scriptoris incerti), Bâle, 1560 et 1571.

Notes et références

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  1. Jacques Le Goff, Les Intellectuels au Moyen Âge, Paris, Seuil, , 192 p., p. 92
  2. Alfred Franklin, Dictionnaire historique des arts, métiers et professions exercés dans Paris depuis le XIIIe siècle, H. Welter, , 359 p. (lire en ligne). Voir aussi : Frédérique Lachaud, « « La première description des métiers de Paris : le Dictionarius de Jean de Garlande (vers 1220-1230) » », Histoire urbaine, vol. 2, no 16,‎ , p. 91-114 (lire en ligne)

Bibliographie

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  • Adolphe Félix Gatien-Arnoult, « Jean de Garlande, docteur-régent de grammaire à l'Université de Toulouse, de 1229 à 1239 », dans Revue de Toulouse et du Midi de la France, 1866, tome 23, p. 117-137 (lire en ligne)
  • Jean-Barthélemy Hauréau, Notice sur les œuvres authentiques ou supposées de Jean de Garlande, Imprimerie nationale, Paris, 1877 (lire en ligne)
  • Anne Grondeux, Elsa Marguin, « L'œuvre grammaticale de Jean de Garlande (ca 1195-1272 ?), auteur, réviseur et glossateur : un bilan », dans Histoire Épistémologie Langage, 1999, tome 21, fascicule 1, p. 133-163 (lire en ligne)
  • Elsa Marguin-Hamon, L’Ars lectoria Ecclesie de Jean de Garlande. Une grammaire versifiée du XIIIe siècle et ses gloses, Turnhout, Brépols, 2003, (ISBN 978-2-503-51355-3), 358 p.
  • Frédérique Lachaud, « La première description des métiers de Paris : le Dictionarius de Jean de Garlande (vers 1220-1230) », dans Histoire urbaine, 2006, no 16, p. 91-114 (lire en ligne)
  • Elsa Marguin-Hamon, « Tradition manuscrite de l'œuvre de Jean de Garlande », dans Revue d'histoire des textes, 2006, tome 1, p. 189-257 (lire en ligne)
  • Elsa Marguin-Hamon, La 'Clavis compendii' de Jean de Garlande, Brepols Publishers, 2008, (ISBN 978-2-503-53003-1), CX+295p.
  • Maxime Pierre, Les Odes scolaires de Jean de Garlande, dans Camenae, 2017, no 20, p. 1-26 (lire en ligne)

Liens externes

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