Lacave (Ariège)
Lacave | |||||
Le Salat et l'entrée du village. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Ariège | ||||
Arrondissement | Saint-Girons | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Couserans-Pyrénées | ||||
Maire Mandat |
Stéphane Garnier 2020-2026 |
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Code postal | 09160 | ||||
Code commune | 09148 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Lacavois | ||||
Population municipale |
118 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 26 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 02′ 27″ nord, 0° 59′ 53″ est | ||||
Altitude | Min. 318 m Max. 466 m |
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Superficie | 4,50 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Saint-Girons (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton des Portes du Couserans | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ariège
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Lacave est une commune française, située dans le département de l'Ariège en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Couserans, pays aux racines gasconnes structuré par le cours du Salat.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Salat, le ruisseau de la Hage et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Lacave est une commune rurale qui compte 118 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 417 habitants en 1841. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Girons. Ses habitants sont appelés les Lacavois ou Lacavoises.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
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La commune de Lacave se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 50 km à vol d'oiseau de Foix[1], préfecture du département, à 14 km de Saint-Girons[2], sous-préfecture, et à 12 km de Saint-Lizier[3], bureau centralisateur du canton des Portes du Couserans dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1].
Commune des Petites Pyrénées située dans l'aire d'attraction de Saint-Girons, Lacave fait partie de la communauté de communes Couserans - Pyrénées et du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises. Elle est limitrophe du département de la Haute-Garonne et fait partie du bassin de vie de Salies-du-Salat[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] :
Mauvezin-de-Prat (1,1 km), La Bastide-du-Salat (1,9 km), Castagnède (2,1 km), Prat-Bonrepaux (2,2 km), Francazal (2,4 km), Saleich (2,7 km), His (3,8 km), Urau (4,3 km).
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Parmi les plus proches communes (cf. supra), Lacave est limitrophe de quatre d'entre elles, dont une dans le département de la Haute-Garonne. Les communes limitrophes sont La Bastide-du-Salat, Betchat, Prat-Bonrepaux et Castagnède.
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]La commune est située dans les Pyrénées, une chaîne montagneuse jeune, érigée durant l'ère tertiaire (il y a 40 millions d'années environ), en même temps que les Alpes, certaines parties étant recouvertes par des formations superficielles. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années, et pour d'autres du Mésozoïque, anciennement appelé Ère secondaire, qui s'étend de −252,2 à −66,0 Ma. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans la feuille « n°1055 - Saint-Gaudens » de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème du département de l'Ariège[6],[7] et sa notice associée[8].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 4,50 km2[9],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 4,56 km2[7]. L'altitude du territoire varie entre 318 m et 466 m[12].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[13]. Elle est drainée par le Salat, le ruisseau de la Hage, le Clos et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 6 km de longueur totale[14],[15].
Le Salat, d'une longueur totale de 74,1 km, prend sa source dans la commune de Couflens et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Boussens, après avoir traversé 27 communes[16].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[17]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées centrales, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 200 mm[18].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 971 mm, avec 9,8 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[17]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Cérizols à 11 km à vol d'oiseau[19], est de 12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 976,4 mm[20],[21]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[22].
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Espaces protégés
[modifier | modifier le code]La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[23],[24].
La commune fait partie du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, créé en 2009 et d'une superficie de 245 973 ha, qui s'étend sur 138 communes du département. Ce territoire unit les plus hauts sommets aux frontières de l’Andorre et de l’Espagne (la Pique d'Estats, le mont Valier, etc) et les plus hautes vallées des avants-monts, jusqu’aux plissements du Plantaurel[25].
Réseau Natura 2000
[modifier | modifier le code]Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »[27], d'une superficie de 9 581 ha, un réseau hydrographique pour les poissons migrateurs, avec des zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège[28].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
[modifier | modifier le code]L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[29] : « le Salat et le Lens » (712 ha), couvrant 32 communes dont 21 dans l'Ariège et 11 dans la Haute-Garonne[30] et une ZNIEFF de type 2[Note 5],[29] : les « coteaux de l'ouest du Saint-Gironnais » (7 504 ha), couvrant 17 communes dont 13 dans l'Ariège et 4 dans la Haute-Garonne[31].
-
Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Lacave est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[32]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Girons, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 70 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[33],[34].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (54,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (45,8 %), prairies (39,1 %), terres arables (9,7 %), zones agricoles hétérogènes (5,4 %)[35]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
[modifier | modifier le code]En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 106, alors qu'il était de 98 en 2013 et de 98 en 2008[I 2].
Parmi ces logements, 65,4 % étaient des résidences principales, 28,4 % des résidences secondaires et 6,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 95,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 4,7 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Lacave en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (28,4 %) supérieure à celle du département (24,6 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 78,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (67,6 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière[I 3].
Typologie | Lacave[I 2] | Ariège[I 4] | France entière[I 5] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 65,4 | 65,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 28,4 | 24,6 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 6,2 | 9,7 | 8,2 |
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Accès avec la D 117 (ancien tracé de Perpignan à Saint-Martory) et la D 134. Depuis , le contournement routier de Prat-Bonrepaux commence dans la commune.
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Lacave est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée)[36],[37].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement, crue torrentielle d'un cours d'eau, le Salat, ou ruissellement d'un versant. L’épisode de crue le plus marquant dans le département reste sans doute celui de 1875. Parmi les inondations marquantes plus récentes concernant le Salat figurent les crues de 1937 (un mort à Salau), de 1992 et de 1993[38].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune de Lacave[39]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[40].
Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques (PPR) inondation et mouvement de terrain approuvé le 30 décembre 2003[41].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]Moyen Âge
[modifier | modifier le code]Précédemment sur les hauteurs de La Hitte, le village de Lacave implanté en bordure du Salat a vu le jour le par un acte de paréage signé par le comte Bernard VI de Comminges, avec trois nobles propriétaires des terres Guilhem de Seilh, Roger de Francazal et Raymond de Tersac. Ces derniers apportaient le domaine de la plaine de Lacave et de la Hitte qu’ils possédaient en indivision. Le comte de Comminges s’engageait à construire un moulin et un castrum.
Dès la bastide de Lacave construite dans un endroit bien exposé et proche du Salat, la Hitte qui possédait une église devint un hameau de Lacave. Le développement de Lacave, village rural à vocation agricole, riche de bonnes terres planes, a fortement été influencé par sa proximité avec la rivière. Dès sa création, il fut doté d’un moulin.
Le castrum créé tel que prévu dans l’acte de paréage de 1273 était une enceinte entourée d’une palissade en bois et de fossés, avec un portail et un bistour, double tour en maçonnerie. Plus tard, la palissade fut remplacée par des murailles.
Temps modernes
[modifier | modifier le code]Après le massacre de la Saint Barthélémy le , les protestants de Camarade et du Mas-d’Azil pillèrent le Bas-Couserans. Le capitaine Verger à la tête des troupes protestantes s’empara de Lacave et du château de Saint-Michel le . Aymery de Comminges aidé des canons de madame Mauléon, seigneur de Prat, lui donna l’assaut et le jour de Noël, le , le château était repris. Par ordre du Roi et des consuls de la Châtellenie de Salies, il fut "démolis et rendu inutile aux ennemis" le .
Le dernier pan de tour du château est tombé en 1992. Il n'en reste que le nom du quartier qui surplombe l’ancienne mairie.
Époque contemporaine
[modifier | modifier le code]Le Salat, rivière tumultueuse mais ici classée navigable, était source de vie et d’activité. À Lacave, aux XVIIIe et XIXe siècles étaient fabriqués des bateaux pour la Garonne. Après la Révolution, 100 à 140 bateaux par an étaient construits avec les bois d'œuvre de la forêt de Betchat.
Ces bateaux quittaient Lacave, descendaient le Salat puis la Garonne, utilisant des "pertuis" aménagés en conséquence pour passer les digues, pour être vendus jusqu’à Toulouse par leurs fabricants[42].
En amont du village, une digue barre le Salat et présente la particularité d’alimenter deux canaux, un sur chaque berge. Seul celui de la rive droite est actif, procurant l’énergie à une centrale hydro-électrique.
Après s'être enrichi au Texas et au Mexique, Étienne Boussion revînt à Lacave en 1834. Quelques années plus tard, il fonde une briqueterie et une usine de chaux hydraulique et ciment[43], cette dernière fonctionnera jusqu'à la fin du XXe siècle.
De 1866 à 1969, la commune a bénéficié d'une halte voyageurs sur la ligne de Boussens à Saint-Girons.
Jean Ibanès (1936-1985), ancien élève de la prestigieuse École normale supérieure (L1957), agrégé d'histoire, docteur ès sciences économiques. puis enseignant à l'ENS, dont la bibliothèque porte son nom, est né et mort à Lacave. Il fut maire du village de 1977 à 1983 puis de Saint-Girons, conseiller régional et député socialiste (courant de Michel Rocard) de la deuxième circonscription de l'Ariège.
Sur le plan historique et culturel, Lacave fait partie du Couserans, pays aux racines gasconnes structuré par le cours du Salat (affluent de la Garonne), que rien ne prédisposait à rejoindre les anciennes dépendances du comté de Foix[44].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Découpage territorial
[modifier | modifier le code]La commune de Lacave est membre de la communauté de communes Couserans-Pyrénées[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Saint-Lizier. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[45].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Saint-Girons, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 1].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton des Portes du Couserans pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 1], et de la deuxième circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[46].
Administration municipale
[modifier | modifier le code]Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[47],[48].
Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[50]. En 2021, la commune comptait 118 habitants[Note 7], en évolution de −21,85 % par rapport à 2015 (Ariège : +1,38 %, France hors Mayotte : +1,84 %). |
selon la population municipale des années : | 1968[53] | 1975[53] | 1982[53] | 1990[53] | 1999[53] | 2006[54] | 2009[55] | 2013[56] |
Rang de la commune dans le département | 145 | 88 | 88 | 88 | 73 | 96 | 100 | 90 |
Nombre de communes du département | 340 | 328 | 330 | 332 | 332 | 332 | 332 | 332 |
Enseignement
[modifier | modifier le code]Lacave fait partie de l'académie de Toulouse.
Culture et festivités
[modifier | modifier le code]Activités sportives
[modifier | modifier le code]Cyclisme, pêche, chasse, randonnée pédestre...
Écologie et recyclage
[modifier | modifier le code]Économie
[modifier | modifier le code]Emploi
[modifier | modifier le code]Division | 2008 | 2013 | 2018 |
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Commune[I 6] | 7,2 % | 12,8 % | 8,3 % |
Département[I 7] | 8,9 % | 11,1 % | 11,2 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 78 personnes, parmi lesquelles on compte 77,8 % d'actifs (69,4 % ayant un emploi et 8,3 % de chômeurs) et 22,2 % d'inactifs[Note 8],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Saint-Girons, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 9]. Elle compte 6 emplois en 2018, contre 10 en 2013 et 12 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 54, soit un indicateur de concentration d'emploi de 12 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 51,9 %[I 10].
Sur ces 54 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 6 travaillent dans la commune, soit 12 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 90 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2 % les transports en commun, 4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Étienne Boussion, créateur en 1875 de la Société des chaux hydrauliques et ciments de Lacave.
- Jean Ibanès (1936-1985), professeur à l'École normale supérieure et homme politique, député de l'Ariège (Parti socialiste), maire de Lacave puis de Saint-Girons.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | Coupé ondé : au 1er parti au I de gueules à saint Michel terrassant un dragon d'or et brochant sur une croix cléchée, vidée, pommetée de douze pièces et défaillante à dextre du même, au II d'argent à une roue de moulin de sable, au 2e de sinople à une gabarre d'or habillée d'argent[57]. |
|
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Détails | Le blason représente saint Michel, patron de la paroisse locale, et la croix occitane. La roue de moulin est pour le Salat. Enfin, la gabarre est pour celles construites à Lacave au siècle dernier. Adopté en . |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des communes de l'Ariège
- Liste des anciennes communes de l'Ariège
- Liste de bastides
- Couserans
- Comminges
- Liste des comtes de Comminges
Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Lacave sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[10],[11]
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[26].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Lacave - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Lacave - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Ariège - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Lacave » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 en Ariège » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Lacave » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- Stephan Georg, « Distance entre Lacave et Foix », sur fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Lacave et Saint-Girons », sur fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Lacave et Saint-Lizier », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Lacave », sur villorama.com (consulté le ).
- Carte IGN sous Géoportail
- « Carte géologique de Lacave » sur Géoportail (consulté le 22 avril 2022).
- « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Lacave », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
- « Notice associée à la feuille n°1055 - Saint-Gaudens de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
- Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Lacave », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
- IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com.
- « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Fiche communale de Lacave », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
- « Carte hydrographique de Lacave » sur Géoportail (consulté le 29 octobre 2021).
- Sandre, « le Salat »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Lacave et Cérizols », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Cerizols » (commune de Cérizols) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Cerizols » (commune de Cérizols) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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