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Le Mécano de la « General »

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Le Mécano de la « General »
Description de l'image The general movie poster.jpg.
Titre original The General
Réalisation Buster Keaton
Clyde Bruckman
Scénario Buster Keaton
Clyde Bruckman
Al Boasberg
Charles Henry Smith
Acteurs principaux
Sociétés de production Buster Keaton Comedies
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Film burlesque
Durée 94 minutes (R. de 2004)
Sortie 1926

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Le Mécano de la « General » (The General), également écrit Le Mécano de la Générale[1], est un film américain co-réalisé par Buster Keaton et Clyde Bruckman, sorti en 1926.

En 1989, année de création du National Film Registry, il est le premier film sélectionné par la bibliothèque du Congrès pour son « importance culturelle, historique ou esthétique » et est classé au National Film Registry.

Johnnie est le mécanicien (« le mécano ») d'une locomotive appelée la General, laquelle appartient à la Western and Atlantic Railroad, une compagnie de chemins de fer de l'Est américain. Lorsque la guerre de Sécession éclate, Johnnie a deux amours : son train et Annabelle Lee. Comme il ne peut pas s’engager dans l’armée, Annabelle lui refuse son amour après que son frère lui a expliqué par malentendu n'avoir même pas vu Johnnie dans la queue pour s'enrôler. Cependant, lorsque la General est volée par des espions de l'Union, avec Anabelle à son bord, Johnnie n'hésite pas à se lancer à la poursuite de son train et de sa fiancée. Après s'être infiltré dans l'armée de l'Union, Johnnie délivre Annabelle grâce à un déguisement après avoir entendu par hasard les plans secrets de généraux. Elle et lui s'enfuient en train, talonnés par l'armée ennemie. Après de nombreuses péripéties et après avoir défait l'Union en aidant les confédérés, Johnnie reçoit le grade de lieutenant et retrouve sa fiancée.

Fiche technique

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Distribution

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Buster Keaton et Marion Mack

(Source : 100 classiques du 7e Art[3]).

Le sujet du film s'inspire d'un fait authentique de la guerre de Sécession : le raid d'Andrews[3]. Buster Keaton essaya de louer la vraie « General », qui était encore en service, mais la compagnie ferroviaire qui la possédait refusa en apprenant qu'il prévoyait de tourner une comédie. Il utilisa une autre locomotive du même modèle.

La scène de la chute de la locomotive dans la rivière est la plus onéreuse du cinéma muet[4].

Bien que la bande son n'existât pas à la sortie du film, le cinéma muet était rarement silencieux. En effet, un pianiste ou un petit orchestre jouait directement dans la salle, en suivant quelques indications fournies par les producteurs. En 1926, c'est ainsi la partition de William P. Perry qui est préconisée.

En 1987, Carl Davis crée une partition symphonique pour le film.

En 1995, l'universitaire américain Robert Israel, spécialiste de la musique de films muets, arrange l'accompagnement musical de l'époque pour créer une nouvelle bande son diffusée avec les copies du film.

En 1999, Baudime Jam a composé une partition originale pour l'accompagnement en direct du film. Elle a été créée par le Quatuor Prima Vista.

Le Quatuor Prima Vista accompagne Le Mécano de la Générale en ciné-concert.

En 2004, le film est rénové grâce à la technique du numérique en haute définition et le compositeur japonais Joe Hisaishi use de son talent pour créer une bande originale inédite.

En 2019, Martin Pring compose une partition originale interprétée pour la première fois le au Festival Les Jardins musicaux à Cernier (Suisse) par l’orchestre du festival, dirigé par Valentin Reymond.

En 2019, le , le film a été projeté sur grand écran en l'église Saint-Denis de Gerstheim sur une improvisation à l'Orgue Kern par Thierry Mechler, organiste au conservatoire de Cologne et titulaire de la Philharmonie de Cologne et de Thierenbach.

Projection du film à l'église Saint-Denis à Gerstheim sur une improvisation à l'Orgue Kern par Thierry Mechler.

Réception critique

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En 2007, le film a été introduit dans le Top 100 de l'American Film Institute à la 27e place en 2007.

En 1989, il s'agit du premier film retenu pour constituer le fonds du National Film Registry aux États-Unis.

Le film fait partie des « meilleurs films de tous les temps selon la presse » sur le site Allociné[5][source insuffisante].

Notes et références

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  1. Les sources, comme les affiches ou jaquettes des éditions vidéo, utilisent alternativement « General » ou « Générale » et proposent le titre avec ou sans guillemets.
  2. « Frank Barnes = Richard Arlen » selon 100 classiques du 7e Art (à confirmer)
  3. a et b 100 classiques du 7e Art de Taschen (ouvrage collectif), éditions Jürgen Müller, 2008 (ISBN 978-3-8365-0861-2) - volume 1 : 1915-1959, p. 58.
  4. 100 classiques du 7e Art, 2008, p. 60
  5. « Meilleurs films de tous les temps selon la presse ».

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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