Le Paradis (roman)
Le Paradis | ||||||||
Auteur | Hervé Guibert | |||||||
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Pays | France | |||||||
Genre | roman | |||||||
Éditeur | Éditions Gallimard | |||||||
Date de parution | 1992 | |||||||
Type de média | Livre | |||||||
Nombre de pages | 140 | |||||||
ISBN | 2-07-072875-7 | |||||||
Chronologie | ||||||||
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Le Paradis est un roman d’Hervé Guibert paru aux Éditions Gallimard en 1992, un an après sa mort. Dans ce testament littéraire, l’auteur fait le deuil de sa propre vie et de toutes les vies qu’il n’aura pas vécues.
Commentaires
[modifier | modifier le code]Le récit débute comme un roman policier. Puis divers lieux, Afrique, Martinique, s’entremêlent, et la chronologie s’efface : « Mais quel intérêt de dater ou de numéroter des pages, sinon pour que la dactylo s’y retrouve »[1]. Hervé Guibert construit et déconstruit le roman. Le personnage principal est une femme, morte dès la première page, dont l’identité et l’existence sont remises en cause par la police chargée de l’enquête[2]. Le rapport de l’auteur à ses personnages, sa propre représentation, la place du narrateur évoluent au fil des pages : « Je suis un être double, écrivain parfois, rien d’autre les autres fois, je voudrais être un être triple, quadruple... »[3].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Hervé Guibert, Le Paradis, Gallimard, édition Folio, 1996, p. 113.
- Marie Darrieussecq, « Je est unE autre.» Conférence prononcée à Rome en janvier 2007 et publiée dans Écrire l’histoire d'une vie, sous la direction de Annie Oliver, edizioni Spartaco, Rome, settembre 2007, page 5
- Hervé Guibert, Le Paradis, Gallimard, édition Folio, 1996, p. 115 ; cité également dans Arnaud Genon, Hervé Guibert. Vers une esthétique postmoderne, L'Harmattan, Coll. Critiques littéraires, 2007, p.279