Les Loups de la nuit
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Les Loups de la nuit MC (en russe : Ночные Волки, phonétiquement : Notchnye Volki) est un club de motards russe, ayant acquis en 2013 une importance politique. Né comme club informel en 1989, durant la perestroïka, il est devenu le premier club de motards de l'ex-URSS. Il a sept localisations principales en Russie ainsi que dans les territoires où les russophones sont nombreux (Biélorussie, Ukraine et Lettonie).
Description
[modifier | modifier le code]Depuis 1989, son leader est Aleksandr Zaldostanov qui a comme surnom « le chirurgien ».
Le club est très proche de Vladimir Poutine et montre un profond nationalisme russe, avec de forts relents homophobes[1],[2] et sexistes[3].
Il s’est illustré en prenant d’assaut le QG des forces navales ukrainiennes à Sébastopol en 2014 sur ordre du GRU. En 2018, il est désormais interdit dans les pays baltes, en Géorgie, en Ukraine et en Pologne. Mais des chapitres locaux leur prêtant allégeance ont immédiatement été créés par des citoyens de ces pays.
L’OTAN, qui a constaté l’apparition d’affiliés en Allemagne, Ukraine, Slovaquie, Lettonie, Bulgarie, Macédoine, Serbie et Bosnie, prend très au sérieux leur rôle au point de les intégrer désormais à ses scénarios, et de surveiller leurs activités dans l’ensemble des pays de l’ex-Yougoslavie[4].
Lien externe
[modifier | modifier le code]- (ru) Site officiel des Loups de la nuit
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Shaun Walker, « Patriotic group formed to defend Russia against pro-democracy protesters; Anti-Maidan pledges to fight any attempts to bring Russians to streets to protest against government », sur Theguardian.com, (consulté le ).
- https://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/europe/russia/11426775/Thousands-take-part-in-Anti-Maidan-protest-in-Moscow-against-uprising-in-Ukraine.html
- (en) Anaïs Llobet et Maxime Popov, « Leader Of Putin's Favorite Biker Gang: 'We Consider Ourselves Part Of The Army Of Russia' », sur Business Insider, (consulté le ).
- « Le réseau subversif du GRU », sur ttu.fr, (consulté le ).