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Littérature trans

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La littérature trans correspond à la production littéraire qui s'adresse à, a été écrite par ou représente des personnes trans[1].

Champ d'étude et terminologie

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Selon Roxane Nadeau, il peut être difficile de délimiter strictement le champ de la littérature trans dans la mesure où de nombreux auteurs considérés a posteriori comme trans n'étaient pas désignés comme tels de leur vivant[2]. Par ailleurs, si elle tend à réduire son champ d'étude aux seules œuvres écrites par des personnes trans, tel n'est pas le cas par exemple de Stephanie Burt, qui inclut dans sa critique de Nevada, d'Imogen Binnie, dans The New Yorker, une liste de livres au sujet de ces personnes, mais écrits par des auteurs cis[3].

Concernant la dénomination « littérature trans », Roxane Nadeau suggère qu'elle n'a pas forcément vocation à désigner « un corpus aux contours précis » et qu'elle « énonce [simplement] un classement temporaire, imparfait ». Elle invite également à privilégier des expressions telles que « les poésies trans » ou « les poétiques trans », qui soulignent la pluralité et l'hétérogénéité des œuvres poétiques écrites par les personnes trans, plutôt que « la poésie trans », qui sous-entendrait une façon unique d'appréhender les enjeux trans[4].

Émergence des « récits trans » au XXe siècle

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Lili Elbe en 1930, autrice de la première autobiographie trans

Parmi les « premières œuvres littéraires à relater le parcours trans en termes de transition médicalement assistée », Roxane Nadeau identifie l'autobiographie de Lili Elbe, publiée en 1933, ainsi que celle de Christine Jorgensen, publiée en 1967 et nettement plus diffusée en Amérique du Nord[5]. Publiée en 1907, l'autobiographie de Karl M. Baer, Aus eines Mannes Mädchenjahren, constituerait cependant le premier récit de ce genre. Bien que son auteur ait été accompagné par des médecins, le doute persiste quant au fait qu'il en serait passé par des interventions chirurgicales au moment de la publication de ce livre, contrairement à Lili Elbe et Christine Jorgensen[6]. Ces ouvrages constituent les premiers d'un nouveau genre littéraire : les récits trans, une catégorie spécifique du genre autobiographique. En effet, à leur suite sont publiés des centaines de livres, rédigés par des personnes trans ou cis, ayant pour points communs de chercher tant à informer le grand public qu'à susciter sa sympathie en racontant la vie d'une personne trans[5], plus souvent une femme trans qu'un homme trans. Pour Patrick Califia, cela aurait une nouvelle fois à voir avec la culture patriarcale des sociétés dans lesquelles paraissent ces livres : une transition vers le féminin étant synonyme de perte de privilèges, elle serait moins compréhensible et donc plus scandaleuse qu'une transition vers le masculin — laquelle serait par ailleurs impossible[7].

Dans la conclusion de son mémoire, Alban Marchier-Jamet, à la suite de Jay Prosser, émet l'hypothèse selon laquelle les personnes trans se tourneraient plus facilement vers l'autobiographie que vers d'autres genres littéraires dans la mesure où celle-ci leur permettrait « d’une part, de faire le récit de leur propre vie sans contradiction possible ou presque, et d’autre part de donner un sens à leur existence par la narration, cette existence impliquant leur transition »[8].

Si ces autobiographies répondent à un besoin de certains lecteurs trans dans une période où, affirmant peu à peu leur identité, ils sont en quête de témoignages des personnes trans les ayant précédés et ayant « réussi » leur transition, elles sont aussi, de par leur caractère hégémonique, à l'origine du manque de diversité de la littérature trans pendant plusieurs décennies[9].

En Allemagne

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  • (de) Aus eines Mannes Mädchenjahren (1907), de N. O. Body (Karl M. Baer)

En Belgique

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  • Travelling : un itinéraire transsexuel (1974), de Kathy Dee
  • IL. Danielle, sexe masculin (1975), de Daniel Van Oosterwyck
  • Je suis transsexuelle, j'en fais pas une maladie ! (2018), de Philippine Dhanis
  • Comment je suis devenue Bo (2019), de Bo Van Spilbeeck

Théophile Gauthier raconte dans Mademoiselle de Maupin les déboires d'un jeune homme qui rêve de pouvoir changer de sexe[10].

  • J'ai choisi mon sexe (1954), de Michel-Marie Poulain (rédigé par Claude Marais)
  • Elle est lui (1963), de Coccinelle (rédigé par Mario A. Costa)
  • L'Étiquette (1971), de Barbara Buick
  • Histoire de Jeanne transsexuelle (1980), de Jeanne Nolais (avec Catherine Rihoit)
  • La prise de robe. Itinéraire d'une transsexualité vécue (1982), d'Ovida Delect
  • Je serai elle (1983), de Sylviane Dullak
  • L'inversion du sujet (1986), d'Élodie Barrière
  • Coccinelle par Coccinelle (1987), de Coccinelle
  • Le saut de l'ange (1987), de Maud Marin (avec Marie-Thérèse Cuny)
  • Diane (1987), de Diane
  • Appelez-moi Gina (1994), de Georgine Noël
  • Simone par Simone (1997), de Simone (avec Jean-Paul Feuillebois)
  • Rencontre du troisième sexe (1999), de Sandra Dual
  • Carnet de bord d'un steward devenu hôtesse de l'air (2001), d'Andréa Colliaux
  • Jocelyne (2001), de Jocelyne (avec Florence Haguenauer)
  • Circonstances atténuantes (2002), de Claudia Tavares
  • Mon corps en procès (2003), de Ludwig Trovato
  • Un sujet de conversation (2004), de Sophie Simon
  • Marie parce que c'est joli (2007), de Marie-Pierre Pruvot
  • Transsexuelle et convertie à l'Islam (2010), d'Alexandra Cerdan (avec Betty Peyrade)
  • Mauvais genre (2011), d'Axel Léotard
  • Devenir celle que je suis (2011), de Delphine Philbert
  • Mémoires d'une transsexuelle (2012), de Marie Édith Cypris
  • D'un corps à l'autre (2013), d'Olivia Chaumont
  • Choisir de vivre (2016), de Mathilde Daudet
  • Je suis une poupée gigogne (2017), d'Armonia Zyra
  • Homme un jour, femme toujours (2018), de Clarisse
  • Je m'appelle Eliott (2018), d'Eliott Ide
  • Femme (2018), d'Inès Rau
  • On n'a que deux vies (2019), d'Adel Tincelin
  • MEC. Un vécu transgenre sans tabou (2019), de Christophe Aiguier
  • Ce corps n'était pas le mien (2020), de Béatrice Denaes
  • Quelque chose en moins... ou en plus (2022), de Galia Salimo
  • La fin des monstres (2023), de Tal Madesta
  • Papillon (2023), de Louïz (rédigé avec Florence Bouté)
  • (en) Feelings: A Transsexual's Explanation of a Baffling Condition (1992), de Stephanie Castle
  • (en) Girl in the Dream: Stephanie (Sydney) Castle Heal. A Transgender Life (2018), de Stephanie Castle (avec Margot E. Wilson)
  • Pageboy (2023), d'Eliott Page

Aux États-Unis

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  • (en) I Changed My Sex! (1963), de Hedy Jo Star
  • Une autobiographie personnelle (1967), de Christine Jorgensen
  • Émergence (1977), de Mario Martino
  • (en) Second Serve: The Renée Richards Story (1983), de Renée Richards (avec John Ames)
  • (en) Gender Outlaw (1994), de Kate Bornstein
  • (en) Man Enough to be a Woman (1996), de Jayne County
  • (en) The Testosterone Files (2006), de Max Wolf Valerio
  • (en) Through the Door of Life: A Jewish Journey Between Genders (2012), de Joy Ladin (en)
  • (en) Redifining Realness (2014), de Janet Mock
  • (en) The Secrets of My Life (2017), de Caitlyn Jenner

Au Royaume-Uni

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  • Comment je suis devenu(e) femme (1955), de Roberta Cowell
  • L'Énigme : d'un sexe à l'autre (1974), de Jan Morris
  • (en) The Gender Trap (1982), de Chris Johnson et Cathy Brown (avec Wendy Nelson)
  • Un homme en elle (1996), de Paul Hewitt (avec Jane Warren)
  • (en) Dear Sir or Madam: The Autobiography of a Female-to-Male Transsexual (1996), de Mark Rees
  • (en) Dazzling Darkness: Gender, sexuality, illness and God (2012), de Rachel Mann
  • Je suis un homme trans (2022), de Léo Côme

Prise de distance avec le genre autobiographique au XXIe siècle

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Déjà en 1993, Leslie Feinberg rompt avec la tradition des mémoires en publiant Stone Butch Blues, un roman dont le personnage principal se situe à la croisée des identités de lesbienne butch et d'homme trans[11]. Un an plus tard, Kate Bornstein « casse [elle aussi] le cadre des précédents récits transsexuels en refusant d'écrire une autobiographie pure et simple » et fait paraitre Gender Outlaw, un livre à la croisée des genres littéraires dans la mesure où il emprunte à l'essai et inclut le script d'une pièce de théâtre[12]. Roxane Nadeau identifie cependant la première décennie du XXIe siècle comme étant le moment où se forme véritablement un mouvement critique à l'égard de l'autobiographie chez les auteurs trans. Ainsi, non contente de déjouer les attentes de ses proches, Julia Serano, lorsqu'elle écrit Whipping Girl: a transsexual woman on sexism and the scapegoating of feminity (2007)[Note 1], critique également les livres écrits par des femmes trans et qui ne font que relater la quête de féminité de leurs autrices. Celles-ci, en répétant peu ou prou les mêmes discours, auraient eu pour conséquence de réduire l'identité trans à un seul type de récit, le seul à même de contenter la curiosité du public cis, et ce au détriment des personnes trans ne s'y reconnaissant pas[Note 2].

La poétesse et militante Kai Cheng Thom partage elle aussi cette position, considérant en effet que le genre autobiographique a « un caractère conformiste, car il se soumettrait à la curiosité d’un public cis, instrumentalisant la créativité des personnes trans pour la mettre au service des maisons d’édition ou d’intérêts liés au marketing ». Elle décide par conséquent d'en passer par des circuits alternatifs (évènements communautaires, autoédition) afin de diffuser ses écrits, ce qui ne l'empêche cependant pas de connaitre le succès avec Fèms magnifiques et dangereuses, publié en 2016 et sélectionné en 2019 par Emma Watson pour son book club féministe. Dans ce livre, sous-titré Mémoires affabulées d'une fille trans, Kai Cheng Thom reprend d'ailleurs la trame narrative des autobiographies trans, tout en la subvertissant « en y ajoutant un aspect magique et en accordant une grande importance à : la place qu’occupe la communauté dans la vie des personnes trans »[13]. En France, l'écrivaine de science-fiction Lizzie Crowdagger adopte une démarche similaire dans son roman Une autobiographie transsexuelle (avec des vampires)[14].

Dans l'autobiographie également, les auteurs trans font preuve de distanciation critique. Dans Please Miss: A Heartbreaking Work of Staggering Penis, la professeure et écrivaine britannique Grace Lavery relate ainsi une discussion qu'elle a eue à ce sujet avec son compagnon, Daniel M. Lavery (en), ce dernier lui reprochant de se tourner vers ce genre littéraire, « le seul, historiquement, auquel les personnes trans ont eu accès », avec la pornographie[15].

En 2013 parait Nevada, d'Imogen Binnie. Selon Stephanie Burt, qui en rédige la critique dans The New Yorker, il s'agit du « premier roman réaliste, en langue anglaise, au sujet des femmes trans à être édité aux États-Unis et qui, en plus d'avoir été écrit par l'une d'entre [elles], a été écrit pour [elles] »[Note 3], plutôt qu'à destination d'un lectorat cis[3].

La littérature transgenre décolle véritablement dans les années 2010, lorsque le nombre d'œuvres de fiction axées sur le sujet connait une croissance et une diversification prononcées, qui s'accompagne d'un plus grand intérêt académique et général pour le domaine et d'un processus de différenciation avec le reste de la littérature LGBT, avec une tendance à davantage de livres écrits par des auteurs transgenres dont le principal public visé est les personnes transgenres[16].

Poésie trans

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Des années 1960 aux années 1990 : des poèmes cantonnés aux revues communautaires

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À partir des années 1960 et jusque dans les années 1990, la poésie constitue l'un des genres littéraires les plus investis par les personnes trans anglophones. Nombre d'entre elles, y compris des militants (Phaedra Kelly, Virginia Prince, Lou Sullivan), publient en effet des poèmes dans les revues communautaires trans, ainsi qu'en témoigne l'anthologie de poésie trans anglophone établie par Rupert Raj en 2017. Selon la chercheuse et poétesse Trish Salah, il s'agit de « poèmes empruntant tout à la fois aux courants confessionnaliste et romantique et à la ballade épique qu'aux jeux de mots grivois et à la prière chrétienne ou panthéiste, inspirés tant par la mythologie grecque que par la littérature médicale, par les difficultés personnelles et les pertes que par les aspirations de leurs auteurs, et célébrant les formes de vie trans à une époque où, du fait de la censure et de l'effacement de la société, celles-ci sont passées sous silence »[17].

Les premiers poètes trans à être publiés aux États-Unis hors des magazines communautaires le sont cependant au cours des années 1990 et au début des années 2000. Il s'agit de Samuel Ace, kari edwards, Joy Ladin, Julia Serano et Max Wolf Valerio[18].

Depuis les années 2000

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Au début des années 2000, la poétesse kari edwards, alors responsable de la poésie au sein du magazine Transgender Tapestry, cherche à rompre avec la tradition établie au cours des quatre décennies précédentes et à élargir les horizons de la poésie trans anglophone[17]. En 2013 parait Troubling the Line, la première anthologie de poésie trans anglophone qui ne soit pas autoéditée[Note 4], établie par TC Tolbert et Trace Peterson.

Au Québec, l'année 2014 marque le début de « l'éclosion d'un corpus de poésie trans » avec la parution, aux Éditions de l'étoile de mer, du premier recueil de poésie en langue française écrit par une personne dont l'identité trans est clairement revendiquée dans le paratexte du livre : La fille prodigue, de Pascale Cormier[19].

À propos de la poésie trans canadienne, tant anglophone que francophone, Roxane Nadeau remarque que chez les poétesses trans éditées, « le regard extérieur cis est présent, mais il devient un personnage secondaire, un élément du décor : on le mentionne tout en le mettant à distance », témoin de ce que les œuvres qui sont publiées sont désormais davantage à destination des personnes trans elles-mêmes[20].

Publications en français

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Anthologies

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  • Collectif, Afrotrans : Perspectives, entretiens, poésie, Cases Rebelles Éditions, , 288 p. (ISBN 978-2-9574815-1-4)
  • Collectif, Anthologie transfem #1 : Écrire pour les sœurs, Grenoble, Les Grillages, , 188 p. (ISBN 978-2-9578582-1-7)
Camila Sosa Villada, autrice de Les Vilaines (en)

Traductions

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Traductions

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Bande dessinée

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Dessin de Laurier The Fox représentant des adolescents trans en classe

Traductions

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  • Fumettibrutti (trad. de l'italien par Laurent Lombard), P. Mon adolescence trans [« P. La mia adolescenza trans »], Massot Éditions, (1re éd. 2019) (ISBN 978-2-380-35258-0)
  • Elias Ericson (trad. du suédois par Élise Ventre), Diana & Charlie, Robinson, , 216 p. (ISBN 9782016291207)
  • Yuna Hirasawa (trad. du japonais), Devenir enfin moi-même [« Boku ga Watashi ni Naru Tame ni »], Paris, Glénat, , 144 p. (ISBN 9782344061862)

Littérature jeunesse

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Traductions

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  • Nicky Brookes (ill. Nicky Brookes), Il veut être une princesse,
  • Kai Cheng Thom (trad. de l'anglais par Kama La Mackerel, ill. Kai Yun Ching & Wai-Yant Li), L'enfant de fourrure, de plumes, d'écailles, de feuilles et de paillettes [« From the Stars in the Sky to the Fish in the Sea »], Montréal, dent-de-lion, (1re éd. 2017)

Publications dans d'autres langues

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Romans et nouvelles

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Anthologies

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Anthologies

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  • (en) Linda T. O'Connell, Fighting Back : A Symphony in Words,
  • (en) TC Tolbert et Trace Peterson, Troubling the Line : Trans and Genderqueer Poetics and Poetry, Nightboat Books, , 544 p.
  • (en) Rupert Raj (préf. Trish Salah, postface Kim Elizabeth Stuart), Of Souls & Roles, of Sex & Gender : A Treasury of Transsexual, Transgenderist & Transvestic Verse from 1967 to 1991, (1re éd. 2017), 421 p. (lire en ligne)
  • (en) Andrea Abi-Karam et Kay Gabriel (en), We Want It All : An Anthology of Radical Trans Poetics, Nightboat Books, , 480 p. (ISBN 9781643620336)

Littérature jeunesse

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L'adolescente transgenre Jazz Jennings a co-écrit un livre pour enfants en 2014 intitulé I Am Jazz sur son expérience de découverte de son identité[22].

Au cours des dernières années, les femmes transgenres ont trouvé des éditeurs pour leurs propres livres d'images écrits pour les enfants transgenres. Certains de ces livres comprennent :

  • (en) Tobi Hill-Meyer (ill. Elenore Toczynski), A Princess of Great Daring,
  • (en) Tobi Hill-Meyer et Fay Onyx (ill. Janine Carrington), Super Power Baby Shower,
  • (en) Amy Heart (ill. Amy Heart), The Girl from the Stars, [23]
  • (en) Amy Heart (ill. Amy Heart), The Sisters from the Stars,

Prix et récompenses

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Le principal prix littéraire associé à la transidentité est le prix Lambda Literary, qui couvre trois catégories : la fiction transgenre, la non-fiction transgenre et la poésie transgenre[24]. Ce prix est attribué à partir de 1997, à l'origine dans une seule catégorie de littérature transgenre[25], puis à partir de 2009 dans ces trois catégories[26].

Bibliographie

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Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Romarin Arnaud, « Personnages transgenres, des héros en devenir », L'école des parents, vol. 3, no hors-série,‎ , p. 58-61 (lire en ligne Accès payant)
  • Joan Bienaimé, Les personnages transmasculins dans la littérature française du XXIème siècle : le cas de la bande dessinée et du roman, Lille, Sciences Po Lille (mémoire de master 1), 2022, 139 p. [Big Tata (page consultée le 24 mai 2023)]
  • Patrick Califia (trad. de l'anglais par Patrick Ythier), Le Mouvement transgenre : Changer de sexe [« Sex Changes: The Politics of Transgenderism »], Paris, EPEL, coll. « Les grands classiques de l'érotologie moderne », , 384 p. (ISBN 2908855755) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en) Simone Chess, Reclaiming Male-to-Female Crossdressing in Early Modern English Literature : Gender, Performance, and Queer Relations, New York, Routledge, , 196 p.
  • Karine Espineira, Maud-Yeuse Thomas et Arnaud Alessandrin, La Transyclopédie : Tout savoir sur les transidentités, Éditions des Ailes sur un Tracteur, (ISBN 9781291103229) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Maxime Foerster (postface Karine Espineira), Elle ou lui ? : Une histoire des transsexuels en France, Paris, La Musardine, (1re éd. 2012), 236 p. (ISBN 978-2-84271-400-0) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Alexis Lacasse, Julien Vallières et Jasmin Miville-Allard, « L'âne de Carpizan ou l'évêque volant de Raymond Goulet : premier récit satirique transgenre québécois (1957) », Cahiers de la Société bibliographique du Canada, no 57 « L'imprimé LGBTQ+ au Canada et ailleurs : bilans et perspectives »,‎ (lire en ligne, consulté le )
  • (en) Grace Lavery, Pleasure and Efficacy : Of Pen Names, Cover Versions, and Other Trans Techniques, Princeton University Press, , 304 p. (ISBN 9780691243931)
  • Alban Marchier-Jamet, Penser les normes de genre à travers la représentation des corps trans dans la littérature contemporaine, Angers, Université Angers (mémoire de master 1 en études sur le genre), 2020, 73 p. [DUNE (page consultée le 25 mai 2023)] Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Alban Marchier-Jamet, Transitions autobiographiques : approches des spécificités littéraires des autobiographies des personnes trans à travers l'analyse de L'Étiquette de Barbara Buick et de Travelling de Kathy Dee, Angers, Université Angers (mémoire de master 2 en études sur le genre), 2022, 168 p. [Big Tata (page consultée le 10 mai 2023)] Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en) Orlando Meier-Brix, « Reading Transition with Suspicion : An Affective Critique of Umwandlung in N. O. Body's Aus eines Mannes Mädchenjahren and its Reception », SQS, vol. 17, nos 1-2,‎ (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Roxane Nadeau, Une absente à Rimouski suivi de Écriture trans de région et métronormativité, Montréal, Université du Québec à Montréal (mémoire de maîtrise en études littéraires), 2019, 152 p. [UQAM (page consultée le 10 mai 2023)] Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Roxane Nadeau, « Géographie queer d'un Montréal exalté. Urbanité trans et (en)jeux de frontières dans Fierce Femmes and Notorious Liars de Kai Cheng Thom », dans QuébeQueer, Montréal, Presses de l'Université de Montréal, 2020
  • Roxane Nadeau, « Littérature trans : de la prose à la poésie, de la négociation à l'expérimentation », dans Joséane Beaulieu-April et Stéphanie Roussel (dir.), Enjeux du contemporain en poésie au Québec, Montréal, Les Presses de l'Université de Montréal, , 330 p., p. 231-250 Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en-US) Trace Peterson, « Becoming a Trans Poet : Samuel Ace, Max Wolf Valerio, and kari edwards », Transgender Studies Quarterly, vol. 1, no 4 « Trans Cultural Production »,‎ , p. 523-538 (lire en ligne Accès limité)
  • (en) Jay Prosser, Second Skins : The Body Narratives of Transsexuality, Columbia University Press, , 284 p. (ISBN 0231109350)
  • Jean Zaganiaris, Queer Maroc, sexualité, genre et (trans) identités dans la littérature marocaine, Editions Lulu, , 370 p. (ISBN 978-1291616958)
  1. Plusieurs chapitres de ce livre ont été traduits par Noémie Grunenwald et ont paru en français sous le titre Manifeste d'une femme trans et autres textes (2017).
  2. Une critique similaire avait été formulée à la fin des années 1980 par Sandy Stone dans L'Empire contre-attaque : un manifeste post-transsexuel, essai à l'origine des études trans.
  3. « Still, “Nevada” seemed to be the first book-length realist novel about trans women, in American English, with an ISBN on it, that was not only written by one of us but written for us. »
  4. En effet, au moins une autre anthologie de poésie trans a été éditée avant cette date : Fighting Back: A Symphony of Words, dont 200 exemplaires ont été imprimés en 1978 par son éditrice, Linda T. O'Connell.

Références

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(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Transgender literature » (voir la liste des auteurs).
  1. (en) Karlsberg, « The Importance of Transgender Literature » [archive du ], San Francisco Bay Times, (consulté le )
  2. Nadeau 2022, p. 231
  3. a et b (en-US) Stephanie Burt, « The Invention of the Trans Novel », sur The New Yorker, (consulté le )
  4. Nadeau 2022, p. 249
  5. a et b Nadeau 2022, p. 233-235
  6. Meier-Brix 2023
  7. Califia 2003, p. 246
  8. Alban Marchier-Jamet, Transitions autobiographiques : approches des spécificités littéraires des autobiographies des personnes trans à travers l'analyse de L'Étiquette de Barbara Buick et de Travelling de Kathy Dee, Angers, Université Angers (mémoire de master 2 en études sur le genre), 2022, p. 157 [Big Tata (page consultée le 10 mai 2023)]
  9. Roxane Nadeau, Une absente à Rimouski suivi de Écriture trans de région et métronormativité, Montréal, Université du Québec à Montréal (mémoire de maîtrise en études littéraires), 2019, p. 111 [UQAM (page consultée le 10 mai 2023)]
  10. Woods 1998, p. 143.
  11. (en-GB) Juliet Jacques, « Top 10 transgender books », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
  12. Califia 2003, p. 265-266
  13. Nadeau 2022, p. 235-243
  14. Alban Marchier-Jamet, Penser les normes de genre à travers la représentation des corps trans dans la littérature contemporaine, Angers, Université Angers (mémoire de master 1 en études sur le genre), 2020, p. 15
  15. (en) Grace Lavery, Please Miss : A Heartbreaking Work of Staggering Penis, Londres, Daunt Books Originals, , 287 p. (ISBN 978-1-914198-04-5)
  16. (en) Rollmann, « How Do You Define the Genre of Trans Literature? » [archive du ], PopMatters, (consulté le )
  17. a et b (en-CA) Trish Salah, « Foreword », dans Rupert Raj (éditeur), Of Souls & Roles, of Sex & Gender, , 421 p., p. 4-6
  18. Peterson 2014, p. 523
  19. Alex Noël, « Portrait de la diversité de la poésie québécoise contemporaine (2000 à 2015) », dans Joséane Beaulieu-April et Stéphanie Roussel, Enjeux du contemporain en poésie au Québec, Montréal, Presses de l'Université de Montréal, , 330 p., p. 130-131
  20. Nadeau 2022, p. 247
  21. (es) « La argentina Camila Sosa Villada obtuvo el Premio Sor Juana Inés de la Cruz » [archive du ], Infobae, (consulté le )
  22. (en) Herthel, « Why I Wrote a Book About a Transgender Child », The Huffington Post, (consulté le )
  23. (en) Gay Star News, « How this book is helping trans children discover their identity: Queer transsexual dyke Amy Heart reflects on the power of transgender literature », Gay Star News, (consulté le )
  24. (en-GB) Steven W. Thrasher, « John Waters receives 'crown of queer royalty' at 27th Lambda literary awards », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
  25. « Lambda Literary Foundation marks 25 years of LGBT writers - Windy City Times News », sur Windy City Times, (consulté le )
  26. (en-US) Ryan Yates, « Lambda Literary Awards 2012: New Books to Love », sur Autostraddle, (consulté le )

Articles connexes

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Bibliographie

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  • (en-GB) Gregory Woods, A History of Gay Literature : The Male Tradition, New Haven et Londres, Yale University Press, , 472 p. (ISBN 9780300072013, lire en ligne Inscription nécessaire). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Liens externes

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