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Lindsey Harding

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Lindsey Harding
Image illustrative de l’article Lindsey Harding
Fiche d’identité
Nom complet Lindsey Marcie Harding
Nationalité Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau de la Biélorussie Biélorussie
Naissance (40 ans)
Mobile
Taille 1,73 m (5 8)
Poids 63 kg (139 lb)
Situation en club
Poste meneuse
Carrière universitaire ou amateur
?
2002-2007
Cy-Fair HS
Blue Devils de Duke
Draft WNBA
Année 2007
Position 1re
Franchise Liberty de New York
Carrière professionnelle *
SaisonClubMoy. pts
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2016
2016

2008-2009
2009-2010
2010-2011
2012-2013
2014-2015
2015-2016
Lynx
Lynx
Mystics
Mystics
Dream
Dream
Sparks
Sparks
Liberty de New York
Mercury de Phoenix

Mersin
TEO Vilnius
Dynamo Koursk
Galatasaray
Edirnespor
BGD
11,6
6,4
12,8
12,1
10,5
12,3
10,9
05,7
03,6
03,9[1]

?
16,5
15,3[2]
7,4[3]
16,0
3,6
Sélection en équipe nationale **
?
2015-
États-Unis
Biélorussie
Carrière d’entraîneur
2019- Kings de Sacramento (adj.)

* Points marqués dans chaque club dans le cadre de la saison régulière du championnat national.
** Points marqués pour l’équipe nationale en match officiel.

Lindsey Harding, née le à Mobile (Alabama), est une joueuse, puis entraîneuse, américaine de basket-ball, naturalisée biélorusse.

Carrière universitaire

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Elle a un cursus exceptionnel avec Duke. Freshman de la saison 2002-2003 de l'ACC avec 6,2 points, 3,9 rebonds, 3,4 passes, 1,8 interception avec le meilleur ratio passes sur balles perdues (2,1) de la Conference. Comme sophomore, ses moyennes sont de 6,8 points, 4,5 rebonds, 4,9 passes, 2,0 interceptions, améliorant encore le meilleur ratio passes sur balles perdues de l'ACC (2,2). Elle passe sa saison 2004-2005 comm redshirt pour violation des règlements de la NCAA. Elle n'accomplit donc sa saison junior qu'en 2005-2006 où elle sacrée défenseure de l'année de l'ACC avec 10,7 points, 4,5 passes, 3,7 rebonds et 2,1 interceptions. Elle cumule en quatre saisons 1 298 points, 25 contres, 579 passes, 296 interceptions et 565 rebonds en 128 rencontres, devenant seulement la sixième joueuse de l'ACC à cumuler 1 000 points , 500 passes, 500 rebonds et 250 interceptions. Malgré cette brillante carrière, elle ne remporte pas le titre NCAA et manque lors du Sweet Sixteen de sa dernière saison deux lancers francs à un dixième de seconde de la fin d'une rencontre perdue d'un point face à Rutgers[4]. Elle reçoit néanmoins le Trophée Frances Pomeroy Naismith[5].

Le , elle devient la seconde joueuse des Blue Devils à voir son maillot retiré après Alana Beard[6]. Quelques semaines plus tôt, son numéro est retiré de son lycée.

Carrière WNBA

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Harding est choisie au 1er rang de la draft 2007 par le Mercury de Phoenix, mais elle est échangée contre Tangela Smith avec le Lynx du Minnesota[6]. Elle débute bien (11,7 points, meilleur score des rookies, 3,9 passes et 4,4 rebonds), mais se blesse aux ligaments du genou à mi-saison[7].

Elle est choisie dans la WNBA All-Rookie Team 2007, mais Armintie Price est choisie comme Rookie de l'année. Sa seconde saison est moins réussie avec 6,4 points et 3,2 passes. Elle est transférée aux Mystics de Washington contre les droits du premier et du second tour de draft WNBA 2009[6]. Elle y retrouve son meilleur niveau avec 11,9 points et 4,5 passes décisives par rencontre. En 2010, elle cumule 12,1 points (dont un record à 33 points contre Indiana), 3,0 rebonds et 4,0 passes, ce qui lui vaut de disputer la rencontre The Stars at the Sun en 2010[6].

Le , elle est transférée au Dream d'Atlanta avec un second tour de draft 2012 contre Ta'Shia Phillips, Kelly Miller et le premier tour de draft 2012 du Dream[6].

En , elle signe un contrat pluri-annuel avec les Sparks de Los Angeles[8].

En , elle signe comme agent libre avec le Liberty de New York[9]. Le , son contrat est rompu par le Liberty (5 matches dont 3 titularisations pour 3,6 points, 3,6 passes décisives 2,8 rebonds de moyenne), alors qu'elle se rend disputer le Tournoi préolympique[10]. Elle signe un nouveau contrat au retour de cette compétition où sa formation a remporté une qualification pour Rio pour le Mercury de Phoenix, qui rompent le contrat de la rookie Nirra Fields[11].

Carrière en NBA et G League

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Lindsey Harding fait ses débuts en NBA chez les 76ers de Philadelphie, en tant qu’assistante chargée du développement des joueurs pour la deuxième partie de saison 2018/19. Elle prend ensuite ce poste chez les Kings de Sacramento[12].

Elle est nommée entraîneuse des Kings de Stockton en NBA G League pour la saison 2023-2024 et mène l'équipe en tête de la conférence Ouest. Elle est récompensée par le trophée Dennis Johnson, qui récompense le ou la meilleure entraîneuse de l'année[13].

Équipe nationale

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Elle effectue la préparation pour le Mondial 2010 avec l'équipe américaine en 2008, 2009 et 2010, disputant notamment le Good Luck Beijing Tournament (2008, médaille d'argent), le UMMC Ekaterinburg International Invitational (2009, médaille d'or), mais elle n'est pas dans la sélection finale du Mondial[14].

Devant la difficulté d'intégrer l'équipe américaine, elle accepte d'être naturalisée biélorusse en et est appelée pour disputer l'Euro 2015[15] : « Je savais que je pourrais être dans l'équipe, que ce n'était ps sûr de pouvoir se qualifier pour les jeux olympiques mais qu'il y avait une chance. C'est une agréable sensation car nousa vons travaillé du pour être là. Ce n'est pas que le travail ne paie pas aux États-Unis, mais le niveau de talent est si élevé[16]. »

La Biélorussie obtient sa qualification pour les Jeux de Rio où elle affronte son pays d'origine[16].

Elle dispute l'Euroligue 2009-2010 avec le TEO Vilnius, avec des moyennes de 16,5 points et 2,5 points. Le TEO remporte le championnat national[14].

Après un passage au Dynamo Koursk (15,3 points par rencontre) en 2010-2011, elle revient en Turquie à Galatasaray en pour remplacer sa compatriote Lindsay Whalen[2].

En 2014-2015, elle joue en Turquie pour Edirnespor (16,0 points, 4.6 rebonds et 4 passes décisives) puis pour la saison suivante rejoint le promu turc BGD[17].

Entraîneuse

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Suivant l'exemple de Becky Hammon aux Spurs de San Antonio, elle est l'une des premières femmes à devenir entraîneuse adjointe en NBA d'abord comme scout des 76ers de Philadelphie puis comme assistante aux Kings de Sacramento[18],[19].

Distinctions personnelles

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  • Championne de Lituanie 2009

Notes et références

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  1. (en) « Lindsey Harding », WNBA (consulté le )
  2. a et b « Lindsay Whalen quitte Galatasaray, Harding la remplace », Catch & Shoot, (consulté le ).
  3. « Lindsey Harding », FIBA (consulté le )
  4. (en) « Rutgers vs. Duke - Recap », ESPN,
  5. a et b « The Frances Pomeroy Naismith Award », WBCA (consulté le ).
  6. a b c d et e « Lindsay Harding », WNBA (consulté le ).
  7. (en) « Harding to Miss Remainder of 2007 Season », WNBA, (consulté le ).
  8. « Los Angeles Sparks sign point guard Lindsey Harding », Love Womens' Basketball, (consulté le ).
  9. (en) « New York Liberty Signs Guard Lindsey Harding », wnba.com, (consulté le ).
  10. (en) Cheryl Coward, « Liberty waive Lindsey Harding, guard competing for Belarus in Women’s Olympic Qualifying Tournament », hoopfeed.com, (consulté le ).
  11. (en) Cheryl Coward, « Phoenix Mercury signs Lindsey Harding », hoopfeed.com, (consulté le ).
  12. « Lindsey Harding nommée coach de l’année en G-League », sur Basket USA (consulté le )
  13. (en) « Harding first woman to be G League's top coach », sur ESPN.com, (consulté le )
  14. a et b (en) « Lindsey Harding », USA Basketball (consulté le ).
  15. (en) Jānis Kacēns, « Lindsey Harding joining Belarusian NT on Tuesday », Love Women's Basketball, (consulté le )
  16. a et b (en) Luke Decock, « Old rivalry resumes under adopted flags — DeCock », newsobserver.com, (consulté le ).
  17. (en) Jānis Kacēns, « BGD signs guard Lindsey Harding », Love Women's Basketball, (consulté le ).
  18. Jonathan Demay, « Lindsey Harding évoque la peur de l’inconnu pour les femmes en NBA », basketusa.com, (consulté le ).
  19. Shaï Mamou, « Huit femmes dans des coaching staffs NBA, un record », basketsession.com, (consulté le ).
  20. « WNBA All-Rookie Team », WNBA (consulté le ).
  21. Vin A. Cherwoo, « Basketball 99, All-Stars 72 », WNBA, (consulté le ).

Liens externes

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