Lucy Isnardon
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Lucy Isnardon est une chanteuse d'opéra française, soprano, née le à Paris 10e et morte le à La Seyne-sur-Mer[1].
Biographie
[modifier | modifier le code]Lucie Marie Justine Foreau naît le . Elle épouse en 1905[2] son professeur au Conservatoire de Paris, Jacques Isnardon et chante dès lors sous le nom de Lucy Isnardon à l'Opéra de Paris[3],[4].
Elle débute, sous son nom de naissance, le dans le rôle de Vénus du Tannhaüser de Richard Wagner. Elle fait ses débuts sur la scène de l'Opéra-Comique le , sous son nom d'épouse, dans le rôle d'Iphigénie pour la reprise d'Iphigénie en Tauride à l'occasion du bicentenaire de la naissance de Christoph Willibald Gluck[5]. Elle chante en concert, toujours à l'Opéra-Comique, les rôles de Louise dans la Louise de Gustave Charpentier et de Tosca dans la Tosca de Giacomo Puccini[4].
Elle chante ensuite, à l'Opéra de Paris, Monna Vanna dans l'opéra du même titre d'Henry Février en 1919 puis Salomé dans l'ouvrage d'Antoine Mariotte la même année, Nedda dans Paillasse de Ruggero Leoncavallo et Rosario dans Goyescas d'Enrique Granados en 1920, Marguerite dans La Damnation de Faust d'Hector Berlioz en 1921, Salomé dans l'Hérodiade de Jules Massenet en 1922, Sieglinde dans La Walkyrie et Eva dans Les Maîtres chanteurs de Nuremberg de Wagner en 1923[6]. Elle crée le rôle de Cassandre lors de l'entrée des Troyens d'Hector Berlioz au répertoire de l'Opéra sous Jacques Rouché en 1921[7]. Elle y incarne une Cassandre « humainement prophétique [aux] accents d'une ampleur tragique et [aux] attitudes d'une poignante extériorisation qui la mettent au premier rang des tragédiennes lyriques »[8].
Après la démission en 1924 de son mari de son poste de professeur au Conservatoire de Paris, elle se fixe avec lui à Marseille[9], où elle exerce comme professeur[10].
Liens externes
[modifier | modifier le code]Images externes | |
Lucy Isnardon dans la version française de la Salomé de Richard Strauss montée par Jacques Isnardon en 1907 sur la scène de l'école de chant du boulevard Malesherbes accompagnée au piano par Walther Straram[11]. | |
Le Prix de Rome de composition 1919 à l'institut Marc Delmas et ses interprètes donc Lucy Isnardon (phoho de droite) | |
Lucy Isnardon lors d'une représentation de bienfaisance à Saint-Cyr-sur-Mer en 1915 |
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Jacques Isnardon » (voir la liste des auteurs).
- Notice de la BnF
- « Nouvelles diverses », Le Ménestrel, (ISSN 1247-9519, BNF 34493983) lire en ligne sur Gallica
- « Lucy Isnardon » (BNF 15497252)
- « Cantatrices de l'Opéra-Comique », sur L'Art lyrique français
- « Figaro-Théâtres », Le Figaro, (ISSN 0182-5852, BNF 34355551) lire en ligne sur Gallica
- « Cantatrices de l'Opéra de Paris », sur L'Art lyrique français
- « La modernité à l'Opéra : Jacques Rouché (1914-1945) », sur Bibliothèque nationale de France
- Jean Poueigh, « La critique musicale par Jean Poueigh. Opéra : Les Troyens, La Péri, Daphnis et Chloé », La Rampe, (BNF 32847829) lire en ligne sur Gallica
- « Mort de M. Jacques Isnardon », Excelsior, (lire en ligne)
- Irène de Nowina, « La Science de la Voix et l'Art du Chant », La Nouvelle Revue, , p. 134 (lire en ligne)
- « Théâtres », Le Temps, (ISSN 1150-1073, BNF 34431794) lire en ligne sur Gallica