Mireille Darc
Nom de naissance | Mireille Christiane Gabrielle Aimée Aigroz |
---|---|
Surnom | « la grande sauterelle » |
Naissance |
Toulon (France) |
Nationalité | Française |
Décès |
(à 79 ans) 8e arrondissement de Paris (France) |
Profession |
Actrice Réalisatrice |
Films notables |
Les Barbouzes La Grande Sauterelle Le Grand Blond avec une chaussure noire Le Retour du Grand Blond Les Seins de glace |
Séries notables |
Les Cœurs brûlés Terre indigo Frank Riva |
Mireille Darc, de son vrai nom complet Mireille Christiane Gabrielle Aimée Aigroz, née le à Toulon (France) et morte le dans le 8e arrondissement de Paris (France), est une actrice, réalisatrice et chanteuse française. Elle joua dans 56 films, interprétant parfois des rôles de femme libre la hissant au statut de sex-symbol, et fut pendant quinze ans la compagne d'Alain Delon. Elle s'investit également dans des associations humanitaires, en vue notamment d'améliorer la condition féminine.
Biographie
[modifier | modifier le code]Jeunesse et formation
[modifier | modifier le code]Mireille Christiane Gabrielle Aimée Aigroz naît le à Toulon. Elle a des origines suisses à Combremont-le-Petit dans le canton de Vaud par son père Marcel Aigroz (1901-1989), horticulteur[1]. Il ne s'agit pas de son père biologique[2]. Sa mère Gabrielle Reynaudo (1902-1994), épicière qui est originaire de Turriers, dans le département des Alpes-de-Haute-Provence[3], l'a conçue avec un marin de passage à Toulon[4]. Le couple a deux autres enfants, Roger (1926-1985) et Maurice (1928)[1]. Elle passe son enfance à Toulon, sa ville natale.
Peu après la déclaration de guerre de , ses parents l'envoient en Suisse avec ses deux frères aînés, auprès de leurs tantes paternelles aux Plans-sur-Bex[5]. Les enfants reviennent ensuite à Toulon où leur mère tient une petite épicerie et leur père est jardinier[6]. La famille vit modestement, voire parfois pauvrement[réf. nécessaire].
Mireille Aigroz est scolarisée à l'école de Valbourdin, puis au collège de jeunes filles[6] et arrête les études à quinze ans pour se consacrer à la danse[7]. Elle entre au conservatoire à rayonnement régional de Toulon, école alors gratuite. Elle en sort, en 1957, avec un prix d'excellence et une lettre de recommandation[1].
Carrière
[modifier | modifier le code]Mireille Aigroz monte à Paris, en [8], et choisit le pseudonyme Darc par référence à Jeanne d'Arc et à « l'Arc, la rivière de son enfance »[9]. Elle adopte officiellement ce nom de scène comme nom d'usage[10]. Elle gagne sa vie pour payer ses cours de théâtre de Maurice Escande, en promenant une heure tous les jours le chien d'une comtesse, en gardant des enfants, en faisant des présentations de mode au Printemps[7], en posant pour un peintre et pour des romans-photos[11]. Elle est engagée par Jean Deschamps pour jouer en provençal Mireille de Frédéric Mistral à Saint-Rémy-de-Provence, puis René Dupuy lui confie un rôle dans Le Héros et le Soldat au théâtre Gramont[12].
La télévision révèle son jeu, grâce à La Grande Bretèche de Claude Barma en 1960 et à Hauteclaire de Jean Prat en 1961, où elle incarne le rôle féminin principal. Son premier rôle important au cinéma est "La bride sur le cou" de Roger Vadim avec 2,8MM de spectateurs, puis "Pouic- Pouic" , le nom d'un coq de compagnie, réalisé par Jean Girault et son complice Jacques Wilfrid, en 1963, où elle joue le rôle de la fille de Léonard et Cynthia Monestier, incarnés par Louis de Funès et Jacqueline Maillan.
En 1964 et 1965, elle tourne Des pissenlits par la racine aux côtés de Michel Serrault et Louis de Funès ainsi que Galia de Georges Lautner. Elle y incarne une jeune femme libre, changeant d'amant comme il lui plaît. Georges Lautner, avec qui elle tournera treize films, fait d'elle une star avec notamment Les Barbouzes (1964) pour lequel elle décroche son premier rôle principal[9], Ne nous fâchons pas (1966), dans le rôle de madame Michalon et La Grande Sauterelle (1967), dont le titre est dû à Audiard qui reprend le surnom dont il adorait affubler Mireille Darc[13].
Dans les années 1970, elle tourne toujours avec Georges Lautner dans Il était une fois un flic (1971) ou dans La Valise (1973), et avec Yves Robert dans Le Grand Blond avec une chaussure noire (1972) – où elle fait sensation avec une robe noire Guy Laroche[14] exhibant son dos nu jusqu'à la naissance de ses fesses[15] – puis Le Retour du Grand Blond (1974), les deux avec Pierre Richard. Ces rôles lui permettent de confirmer son statut de sex-symbol et d'actrice phare du début des années 1970. Elle joue aux côtés d'Alain Delon dans Jeff (1969), Madly, Borsalino, Borsalino and Co., Les Seins de glace (1974), L'Homme pressé et Mort d'un pourri (1977).
Dans les années 1980, sa carrière est interrompue. Le professeur Christian Cabrol l'opère à cœur ouvert pour un rétrécissement mitral en 1980[16]. Elle se sépare d'Alain Delon après quinze ans de vie commune, en juin 1983. Quelques semaines plus tard, lors d'un accident de voiture dans un tunnel en Vallée d'Aoste le , elle est grièvement blessée et sa colonne vertébrale fracturée l'immobilise pendant trois mois dans une coquille à l’hôpital de Genève. Elle ne fait plus de cinéma après 1986. En 1989, elle réalise son unique long-métrage de fiction : La Barbare avec Murray Head.
Elle revient à la télévision dans les années 1990[9] pour de nombreux rôles dont une bourgeoise redoutable dans Les Cœurs brûlés ou Les Yeux d'Hélène. Suivent Terre indigo, Le Bleu de l'océan et Frank Riva en 2003, où elle retrouve Alain Delon.
De 1992 à 2015, elle réalise une série de reportages documentaires pour France Télévisions (Envoyé spécial, Des racines et des ailes, Infrarouge) sur des thèmes sociaux, souvent centrés sur la condition féminine : femmes en prison, ex-prostituées, actrices de films pornographiques, femmes sans abri. Elle s'est aussi penchée sur la transplantation d'organes, le deuil ou le pardon. Cette activité est centrale dans sa carrière, ainsi qu'elle l'expliquait en 2015 à Libération : « Ces documentaires, ce sont mes lettres de noblesse. C’est ce qui m’a le plus enrichie sur le plan humain. […] Aucun scénariste ne m’a écrit quelque chose d’aussi violent. J’ai grandi avec mes documentaires, ce que je n’avais pas fait au cinéma[17]. »
À partir de 2005, Mireille Darc est la marraine de l'association humanitaire La Chaîne de l'espoir[18] pour laquelle elle a reçu le prix Clarins[19] en 2006 et à partir de 2008, elle est la marraine de l'opération + de Vie, opération de solidarité pour améliorer le quotidien des personnes âgées hospitalisées.
En 2006, Jacques Chirac lui remet les insignes de chevalier de la Légion d'honneur.
Début 2007, elle revient au théâtre et interprète Sur la route de Madison au théâtre Marigny en compagnie d'Alain Delon.
Le , elle est vice-présidente du jury de l'élection de Miss France 2013[20],[21].
En , elle réalise le documentaire Elles sont des dizaines de milliers sans abri, diffusé sur France 2[22].
À l'occasion des trente ans d'Envoyé spécial en , le reportage Brèves rencontres réalisé en 1993 est choisi parmi les dix plus grands reportages de l'émission[23].
Maladie, mort et obsèques
[modifier | modifier le code]Victime de deux hémorragies cérébrales en 2016, l'actrice souffrait d'une valvulopathie[24] depuis l'enfance : elle est opérée du cœur en 1980 (par le Pr Christian Cabrol) puis en 2013 dans la plus grande discrétion[25]. Elle subit une troisième attaque cérébrale dans la nuit du au [26].
Mireille Darc meurt à son domicile situé à Paris 8e[27], le [28], à 1 h 50 du matin[29].
Les obsèques religieuses, célébrées par Jean-Michel Di Falco, ont lieu le vendredi en l'église Saint-Sulpice, à Paris, en présence de plus de mille personnes : personnalités publiques[30], proches et admirateurs anonymes ayant répondu à l'invitation de son mari[31], Pascal Desprez. Ce dernier suit les obsèques auprès de l'ancien compagnon de Mireille Darc, Alain Delon[32].
L'inhumation de Mireille Darc a lieu ensuite au cimetière du Montparnasse (11e division).
Vie privée
[modifier | modifier le code]Dès son enfance, elle savait que son père Marcel (qui l'appelait « la bâtarde »)[33] n'était pas son géniteur. Quand elle avait « six-sept ans », il fit mine d'aller se pendre sous ses yeux mais finalement, renonça[34],[35],[36].
Durant quinze ans, Mireille Darc a été la compagne d'Alain Delon[32], rencontré en 1968, lors du tournage de Jeff de Jean Herman. Une malformation cardiaque interdisant à Mireille de porter un enfant au risque d'y perdre la vie[37], le couple se sépare en juin 1983[38] en raison du désir d'Alain Delon d'avoir d'autres enfants. Mais une réelle amitié s'installe entre eux.
Le , elle perd son compagnon Pierre Barret[37], directeur de L'Express puis président d'Europe 1 ; il avait subi quelques mois plus tôt une greffe du foie qui a échoué ; il était alors en attente d'une nouvelle greffe. En 1996, elle rencontre Pascal Desprez, un architecte parisien[9],[22] qu'elle épouse le [1].
Mon père est une autobiographie de Mireille Darc publiée le chez XO éditions. Elle y dévoile son histoire personnelle et relate notamment sa rencontre en 2007 avec une journaliste se prétendant médium, Patricia Darré, qui lui soutient que son père biologique s'appellerait Edmond, qu'il aurait été marin sur l’aviso colonial Amiral Charner et qu'il serait mort en Indochine durant la Seconde Guerre mondiale[39]. En , elle expose pour la première fois ses photographies en noir et blanc dans une exposition intitulée « Un après-midi à Saint-Germain-des-Près »[2].
Filmographie
[modifier | modifier le code]Actrice
[modifier | modifier le code]Cinéma
[modifier | modifier le code]- 1960 : Mourir d'amour de Dany Fog : Mariette
- 1960 : Les Distractions de Jacques Dupont : Maïa
- 1961 : ¿Pena de muerte? de Josep Maria Forn : Lina
- 1961 : La Bride sur le cou de Roger Vadim : Marie-Jeanne
- 1961 : Les Nouveaux Aristocrates de Francis Rigaud : Milou Rivoire
- 1962 : Virginie de Jean Boyer : Brigitte
- 1962 : La Revenante, court-métrage de Jacques Poitrenaud
- 1962 : Lettres de Provins, court-métrage de Jean Dasque : voix
- 1962 : Le Diable et les Dix Commandements de Julien Duvivier, sketch Luxurieux point ne sera : la stripteaseuse costumée en veuve, collègue de Tania/Mauricette
- 1963 : Les Veinards de Philippe de Broca, Jean Girault et Jack Pinoteau : Jacqueline
- 1963 : Pouic-Pouic de Jean Girault : Patricia Monestier
- 1963 : Monsieur de Jean-Paul Le Chanois : Suzanne
- 1963 : Des pissenlits par la racine de Georges Lautner : Rockie La Braise
- 1964 : Les Durs à cuire de Jack Pinoteau : Josette
- 1964 : La Chasse à l'homme d'Édouard Molinaro : Georgina
- 1964 : Les Barbouzes de Georges Lautner : Amaranthe
- 1965 : Les Bons Vivants (Un grand seigneur) de Gilles Grangier et Georges Lautner : Marie Cruchet, dite « Héloïse »
- 1965 : Galia de Georges Lautner : Galia
- 1966 : Du rififi à Paname de Denys de La Patellière : Lili Princesse
- 1966 : Barbouze chérie (Zarabanda bing bing) de José María Forqué : Polly
- 1966 : Ne nous fâchons pas de Georges Lautner : Églantine Michalon
- 1966 : À belles dents de Pierre Gaspard-Huit : Eva Ritter
- 1967 : La Grande Sauterelle de Georges Lautner : Salene
- 1967 : Fleur d'oseille de Georges Lautner : Catherine
- 1967 : La Blonde de Pékin de Nicolas Gessner : Erica Olsen
- 1967 : Week-end de Jean-Luc Godard : Corinne
- 1968 : Un corps, une nuit (Summit) de Giorgio Bontempi : Annie
- 1969 : Jeff de Jean Herman : Eva
- 1969 : Madly de Roger Kahane : Agatha
- 1969 : Gonflés à bloc de Ken Annakin : Marie-Claude
- 1970 : Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais… elle cause ! de Michel Audiard : Francine
- 1970 : Borsalino de Jacques Deray : une prostituée
- 1970 : Le Cercle rouge de Jean-Pierre Melville : la fille à la fleur (non créditée)
- 1971 : Laisse aller… c'est une valse de Georges Lautner : Carla
- 1971 : Fantasia chez les ploucs de Gérard Pirès : Caroline
- 1972 : Il était une fois un flic de Georges Lautner : Christine
- 1972 : Le Grand Blond avec une chaussure noire d'Yves Robert : Christine
- 1973 : La Valise de Georges Lautner : Françoise
- 1973 : Il n'y a pas de fumée sans feu d'André Cayatte : Olga Leroy
- 1974 : OK patron de Claude Vital : Mélissa
- 1974 : Les Seins de glace de Georges Lautner : Peggy Lister
- 1974 : Borsalino and Co. de Jacques Deray : une prostituée dans la rue
- 1974 : Dis-moi que tu m'aimes de Michel Boisrond : Victoire Danois
- 1974 : Le Retour du Grand Blond d'Yves Robert : Christine
- 1975 : Le Téléphone rose d'Édouard Molinaro : Christine
- 1976 : L'Ordinateur des pompes funèbres de Gérard Pirès : Charlotte
- 1977 : Les Passagers de Serge Leroy : Nicole
- 1977 : L'Homme pressé d'Édouard Molinaro : Edwige
- 1977 : Mort d'un pourri de Georges Lautner : Françoise
- 1978 : Les Ringards de Robert Pouret : Annie Garmiche
- 1981 : Pour la peau d'un flic d'Alain Delon : la Grande sauterelle (apparition fugitive)
- 1982 : Jamais avant le mariage de Daniel Ceccaldi : Elisabeth
- 1983 : L'Été de nos quinze ans de Marcel Jullian : la cliente de l'hôtel
- 1983 : Si elle dit oui... je ne dis pas non de Claude Vital : Catherine
- 1984 : Réveillon chez Bob de Denys Granier-Deferre : Madeleine
- 1986 : La Vie dissolue de Gérard Floque de Georges Lautner : Jocelyne Domange
Télévision
[modifier | modifier le code]- 1960 : L'inspecteur Leclerc enquête : Le Retour d'Hélène de Claude Barma : Georgette
- 1960 : Du côté de l'enfer de Claude Barma (téléfilm) : Jane
- 1961 : Hauteclaire ou le Bonheur dans le crime de Jean Prat (téléfilm) : Hauteclaire Stassin
- 1963 : L'inspecteur Leclerc enquête : Knock-out de Serge Friedman : Jeanine
- 1964 : L'Été en hiver de François Chalais (téléfilm) : Diane
- 1992 : Les Cœurs brûlés de Jean Sagols (série TV) : Hélène Charrière
- 1994 : Les Yeux d'Hélène de Jean Sagols (série TV) : Hélène Charrière
- 1995 : Laura de Jeannot Szwarc (téléfilm) : Laura
- 1996 : Terre indigo de Jean Sagols (série TV) : Clélia Debarbera
- 1996 : J'ai rendez-vous avec vous de Laurent Heynemann (téléfilm) : Agnès
- 1997 : Sapho de Serge Moati (téléfilm) : Fanny
- 1997 : Ni vue, ni connue de Pierre Lary (téléfilm) : Nicole Garrel
- 1997 : L'Ami de mon fils de Marion Sarraut (téléfilm) : Louise
- 1998 : La Justice de Marion de Thierry Binisti (série TV) : Marion
- 1999 : Le Portrait de Pierre Lary (téléfilm) : Nicole Garrel
- 2003 : Le Bleu de l'océan de Didier Albert (série TV) : Patricia Delcourt
- 2003 : Frank Riva de Patrick Jamain (série TV) : Catherine Sinclair
- 2011 : Le Grand Restaurant II de Gérard Pullicino (téléfilm) : la cliente qui ne veut pas vieillir
Réalisatrice
[modifier | modifier le code]Cinéma
[modifier | modifier le code]- 1989 : La Barbare avec Murray Head
Télévision
[modifier | modifier le code]- 1992 : La Deuxième Vie (Envoyé spécial)
- 1993 : Brèves Rencontres (Envoyé spécial)[40]
- 1996 : Le Doute et l'Espérance (Des racines et des ailes)
- 2002 : De l'ombre à la lumière (Des racines et des ailes)
- 2004 : Jeunesse éternelle (Envoyé spécial)
- 2005 : Une vie classée X (France 3)
- 2006 : Les Liserons d'eau (Envoyé spécial)
- 2007 : Vivre d'Amour (France 5)
- 2009 : Voyage vers l'inconnu...e (France 2)
- 2011 : Pas sur la bouche (France 3)
- 2012 : Pardonner (France 2, avec Nathalie Amsellem)
- 2015 : Elles sont des dizaines de milliers sans abri (France 2, avec Nathalie Amsellem)
- 2017 : Excision, le plaisir interdit (France 2, avec Nathalie Amsellem)
Box-office
[modifier | modifier le code]Film | Année | Réalisateur | Box-office |
---|---|---|---|
Borsalino | 1970 | Jacques Deray | 4 710 381 entrées |
Le Grand Blond avec une chaussure noire | 1972 | Yves Robert | 3 471 266 entrées |
La Bride sur le cou | 1961 | Roger Vadim | 2 815 047 entrées |
Les Barbouzes | 1964 | Georges Lautner | 2 430 611 entrées |
Pour la peau d'un flic | 1981 | Alain Delon | 2 377 084 entrées |
Le Retour du Grand Blond | 1974 | Yves Robert | 2 195 219 entrées |
Pouic-Pouic | 1963 | Jean Girault | 2 169 854 entrées |
Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais... elle cause ! | 1970 | Michel Audiard | 2 148 506 entrées |
Il était une fois un flic | 1972 | Georges Lautner | 2 035 900 entrées |
Théâtre
[modifier | modifier le code]- 1962 : Les Femmes aussi ont perdu la guerre de Curzio Malaparte, mise en scène Raymond Gérôme, théâtre des Mathurins
- 1964 : Photo-Finish de Peter Ustinov, mise en scène Peter Ustinov, théâtre des Ambassadeurs
- 1965 : Pieds nus dans le parc de Neil Simon, mise en scène Pierre Mondy, théâtre de la Madeleine
- 1985 : Chapitre II de Neil Simon, mise en scène Pierre Mondy, théâtre Édouard VII
- 2007 : Sur la route de Madison, d'après le roman de Robert James Waller, mise en scène Anne Bourgeois, avec Alain Delon, théâtre Marigny
Doublage
[modifier | modifier le code]- 1958 : Giorgia Moll dans La Charge des Cosaques
- 1960 : Ljubica Jovic dans Toryok la furie des Barbares
- 1960 : Ziva Rodann dans Le Géant de Thessalie
- 1960 : Linda Cristal dans Les Légions de Cléopâtre
- 1960 : Vira Silenti dans L'Esclave du pharaon
- 1961 : Marisa Belli dans Le Boucanier des îles ( Il Giustiziere dei Mari )
- 1961 : Franca Bettoja dans Les Vikings Attaquent
- 1961 : Giorgia Moll dans Soliman le Magnifique
- 1962 : Barbara Steele dans L'Effroyable secret du docteur Hichcock
- 1962 : José Greci dans Foudres sur Babylone
- 1962 : José Greci dans Goliath et le Cavalier masqué
- 1963 : Marisa Belli dans L'Île aux filles perdues
Publications
[modifier | modifier le code]- Jamais avant le mariage, Paris, Ramsay, , 198 p. (ISBN 2-85956-282-6, lire en ligne).
- Avec Lionel Duroy, Tant que battra mon cœur, Paris, XO éditions, , 349 p. (ISBN 2-84563-239-8).
- Avec Lionel Duroy, Mon père : récit, Paris, XO éditions, , 216 p. (ISBN 978-2-84563-388-9).
- Avec Richard Melloul, Une femme libre, Flammarion, , 283 p. (ISBN 978-2-08-130789-6 et 2-08-130789-8).
Discographie
[modifier | modifier le code]- Sauf mention contraire, la discographie de Mireille Darc est issue du site Discogs.[41]
Album studio
[modifier | modifier le code]Singles
[modifier | modifier le code]- Déshonorée (1965), Polydor 27 177
- Libertad (1966), Polydor 27 236
- Ce ne sera jamais trop (1967), Philips 437.339 BE
- Ah les hommes (1968), Philips 437.413 BE
- Les Taches de rousseur (1969), Philips 336 216 BF
- Hélicoptère (1969), Philips 336 244 BF
- La Femme d'un ange (1975), Eagle Records 48 401
- Requin Chagrin (avec Michel Sardou) (1975), Tréma 410 011 (face B du single Un Accident de Michel Sardou)
Magazines
[modifier | modifier le code]- En tant que modèle nue dans le magazine Lui : no 59 en (photographiée par Francis Giacobetti) ; no 65 en .
- En tant que photographe pour le magazine Lui : n° 218 en mars 1982 ; no 227 en (photos de Nicole Calfan) ; no 243 en (photos de Fiona Gélin).
Distinctions
[modifier | modifier le code]Décorations
[modifier | modifier le code]- Officière de la Légion d'honneur (décret du 31 décembre 2015[43] - Chevalière en 2006)
- Commandeure de l'ordre national du Mérite (décret du 15 mai 2009[44])
- Commandeure de l'ordre des Arts et des Lettres (2010[45] ou 2001[46])
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Jacques Lafitte et Stephen Taylor, Who's Who in France, J. Lafitte, , p. 573.
- « Mort de Mireille Darc: Quatre choses que vous ne savez (peut-être) pas sur l’icône à la française », 20minutes.fr, (lire en ligne).
- « Décès de l'actrice Mireille Darc : elle avait ses racines à Turriers », sur DiciTV.
- Mireille Darc, Un au Revoir, Guy Deloeuvre, Independently Published, , p. 53.
- « Mireille Darc, souvenirs de belles années du cinéma français », Le Temps, (lire en ligne).
- Magali Béranger, Toulon de A à Z, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton, coll. « de a à Z », , 128 p. (ISBN 978-2-8138-0222-4 et 2-8138-0222-0, OCLC 762961068, BNF 42272888), p. 15.
- « Semaine du 16 au 22 mars 1963 », Télé 7 jours, no 156, , p. 64.
- Télé 7 Jours no 67, semaine du 1er au , page 46, article intitulé « Pour conquérir Paris, Mireille n'avait que son salaire de vendangeuse » et débutant ainsi « En août 1958, une jeune Méridionale timide de dix-neuf ans débarquait du train de Toulouse en jetant des regards effrayés sur la foule de la gare de Lyon. ».
- Isabelle Morizet, Interview de Mireille Darc dans l'émission Il n’y a pas qu’une vie dans la vie sur Europe 1, 14 octobre 2012.
- Émission Un jour, un destin, France 2, .
- Mireille Darc, Ciné-Ressources – Fiches personnalités.
- Télé 7 Jours no 67, semaine du 1er au , page 46, article intitulé « Pour conquérir Paris, Mireille n'avait que son salaire de vendangeuse ».
- Jacques Mazeau, Didier Thouart, Les Grands Seconds Rôles du cinéma français, Éditions PAC, , p. 32.
- Déçue de n'avoir que huit jours de tournage, elle veut marquer le public et se tourne alors vers son ami et couturier français Guy Laroche pour qu'il lui dessine une robe avec un décolleté pigeonnant non pas à l’avant mais à l'arrière. Cf Mireille Darc, Un au Revoir, Guy Deloeuvre, Independently Published, , p. 23.
- Philippe Lombard, Les 100 films les plus populaires du cinéma français, Éditions First, , p. 87.
- Christian Cabrol, Au cœur de la vie, Flammarion, , p. 2012.
- Baptiste Bouthier, « Mireille Darc « J'ai grandi avec mes documentaires » », Libération, (lire en ligne).
- Les Ambassadrices et Ambassadeurs de nos actions, sur chainedelespoir.org via Internet Archive.
- Les liens du cœur par Clarins, sur aufeminin.com via Internet Archive.
- « Miss France 2013 : Mireille Darc et Alain Delon présideront le jury - actu - Télé 2 semaines », www.programme.tv/news, (lire en ligne, consulté le ).
- Closermag.fr, « Miss France 2013 : le tableau hommage à Mireille Darc », Closermag.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- Baptiste Bouthier, « Mireille Darc, sortir du sombre », sur Libération, .
- « La nuit "Envoyé spécial" », France Info, (lire en ligne, consulté le )
- Nicole Schiavi, « Mireille Darc explique les raisons de ses problèmes de cœur », Gala, (lire en ligne, consulté le ).
- Ludovic Galtier, « Mireille Darc est décédée à l'âge de 79 ans », sur rtl.fr, (consulté le ).
- Prisma Média, « Après avoir frôlé la mort, Mireille Darc raconte son retour à la vie - Voici ».
- Insee, « Acte de décès de Mireille Christiane Gabrielle Aimée Darc », sur MatchID (consulté le )
- « L’actrice Mireille Darc est morte à l’âge de 79 ans », sur Le Monde, (consulté le ).
- « Mireille Darc : le monde du cinéma pleure une actrice populaire », sur lepoint.fr, .
- « Delon, Bruni, Johnny: ils rendent un dernier hommage à Mireille Darc », Le Dauphiné libéré, (lire en ligne, consulté le ).
- « Obsèques de Mireille Darc vendredi à Paris: son mari invite ceux qui l'aimaient à «lui dire au revoir» », FIGARO, (lire en ligne, consulté le ).
- Claire Conruyt et Bertrand Guyard, AFP agence, « Obsèques de Mireille Darc : Pascal Desprez et Alain Delon unis dans le chagrin », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le ).
- Le Divan, de Marc-Olivier Fogiel.
- Fernand Denis, « Mireille Darc, la grande blonde avec une robe noire », La Libre Belgique, (lire en ligne, consulté le ).
- « Mireille Darc, celle qui dépucela notre imaginaire », Le Soir, (lire en ligne, consulté le ).
- Sarah Louaguef, « Son père a voulu se suicider devant elle - La douloureuse enfance de Mireille Darc », Paris-Match, (lire en ligne, consulté le ).
- « Mireille Darc, une grande blonde blessée par la vie », sur lejdd.fr, .
- Mireille Darc, Tant que battra mon cœur, mémoires, XO éditions, 2005, p.251"
- Mon père (autobiographie). Entretiens avec ses parents défunts, comment elle a découvert la véritable identité de son géniteur.
- « VIDEO. Regardez le documentaire de Mireille Darc sur la prostitution diffusé dans « Envoyé spécial » en 1993 », .
- « Discographie de Mireille Darc », sur Discogs (consulté le ).
- « Fiche de l'album Compartiment 23 », sur Encyclopédisque (consulté le ).
- Décret du 31 décembre 2015 portant promotion et nomination.
- Décret du 15 mai 2009 portant promotion et nomination.
- Mireille Darc, À la vie, à l'amour: Carnets, poèmes, journaux intimes, Editions du Seuil, (ISBN 978-2-02-143118-6, lire en ligne)
- Arrêté du 15 juin 2001 portant nomination et promotion dans l'ordre des Arts et des Lettres (NOR: MCCA0100418A). Publié dans le Bulletin officiel des décorations, médailles et récompenses 2001/no 8.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Article connexe
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Christian Berger, « Nécrologie des personnalités disparues en 2017 », L'Annuel du Cinéma 2018, Editions Les Fiches du cinéma, Paris, 2018, 800 p., p. 766, (ISBN 978-2-902-51632-2)
- Pascal Desprez, À la vie, à l'amour. Carnets, poèmes, journaux intimes, Seuil, 2020.
- Guy Deloeuvre, Mireille Darc, Un au Revoir, Independently Published, 2017
- Françoise Piazza, Mireille Darc, L'Archipel,
Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Ressources relatives à la musique :
- Ressources relatives au spectacle :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Naissance à Toulon
- Actrice française de cinéma
- Actrice française de théâtre
- Réalisatrice française
- Auteur publié par les éditions Ramsay
- Auteur publié par XO Éditions
- Auteur publié par les éditions Flammarion
- Officier de la Légion d'honneur promu en 2015
- Commandeur de l'ordre national du Mérite
- Commandeur des Arts et des Lettres
- Artiste de Philips Records
- Élève du conservatoire à rayonnement régional de Toulon
- Nom de scène
- Mort d'une hémorragie cérébrale
- Personnalité inhumée au cimetière du Montparnasse (division 11)
- Naissance en mai 1938
- Décès en août 2017
- Décès dans le 8e arrondissement de Paris
- Décès à 79 ans