Soséfo Makapé Papilio
| Sosefo Makapé Papilio | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Sénateur français | |
| – (26 ans, 6 mois et 3 jours) |
|
| Élection | 26 septembre 1971 |
| Réélection | 28 septembre 1980 24 septembre 1989 |
| Circonscription | Wallis-et-Futuna |
| Groupe politique | UDR (1971-1976) RPR (1976-1998) |
| Prédécesseur | Henry Loste |
| Successeur | Basile Tui |
| Président de l'Assemblée territoriale des îles Wallis et Futuna | |
| – (4 ans) |
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| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Alo (France) |
| Date de décès | (à 70 ans) |
| Lieu de décès | Alo (France) |
| Nature du décès | Accident |
| Nationalité | Française |
| Parti politique | UDR puis RPR |
| Profession | Commerçant |
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Soséfo Makapé Papilio, né le et mort le à Alo (Futuna), est un homme politique français, sénateur de Wallis-et-Futuna de 1971 à sa mort.
Biographie
[modifier | modifier le code]Soséfo Makapé Papilio est le fils d'un roi d'Alo, Talae Papilio. Il fait ses études à Wallis, au séminaire de Lano, puis sert dans l'armée française en Nouvelle-Calédonie de 1949 à 1956, sortant avec le grade de sergent-chef. Il devient ensuite commerçant. Il s'engage en politique, représentant Wallis-et-Futuna à la conférence du Pacifique Sud (1959, 1962), et est élu membre de l'Assemblée territoriale. De 1967 à 1971, il en est le président. Il reste élu territorial jusqu'en 1977, puis est réélu en 1982 jusqu'en 1990[1].
Candidat à l'élection sénatoriale de 1971 à Wallis-et-Futuna sous l'étiquette UDR (gaulliste), il l'emporte face à l'indépendant Paul Chautard et au sénateur sortant, Henri Loste[2], devenant ainsi le premier sénateur originaire de Wallis-et-Futuna[3]. En 1980, il est réélu avec l'étiquette du Rassemblement pour la République face à Kamaliele Katoa, et de nouveau réélu en 1989 face à Mikaele Hoatau, candidat de la gauche[1].
Au sénat, « Il ne cesse de plaider en faveur du développement de son territoire », cherchant à développer les infrastructures hôtelières ou sportives, souhaitant préserver la spécificité de l'enseignement catholique. Il s'oppose à l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie[1].
Il meurt noyé le à Futuna, en tombant du quai de Leava[4]. Il est retrouvé dans sa voiture immergée dans la mer[1]. Son suppléant, Basile Tui, lui succède comme sénateur jusqu'aux élections sénatoriales de 1998[5].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Anciens sénateurs Ve République : PAPILIO Soséfo Makapé », sur senat.fr (consulté le ).
- « Anciens sénateurs Ve République : LOSTE Henri », sur senat.fr (consulté le ).
- « Historique des sénateurs de Wallis et Futuna », sur Wallis-et-Futuna la 1ère (consulté le )
- Dominique Guillaud, Christian Huetz de Lemps et Olivier Sevin, Îles rêvées: territoires et identités en crise dans le Pacifique insulaire, Presses Paris Sorbonne, (ISBN 978-2-84050-268-5, lire en ligne), p. 186
- « Anciens sénateurs Ve République : TUI Basile », sur senat.fr (consulté le ).