Saartjie Baartman
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Sawtche |
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« Vénus Hottentote » |
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Saartjie Baartman, parfois prénommée Sarah Baartman, de son vrai nom Sawtche, née vers 1788-1789 dans le Cap-Oriental (Afrique du Sud) et morte le à Paris, est une femme khoïsan réduite en esclavage et exhibée pour son large postérieur en Europe, où elle était connue sous le surnom de « Vénus hottentote ».
Son histoire, souvent prise pour exemple, est révélatrice de la manière dont les Européens considéraient à l'époque ceux qu'ils désignaient comme appartenant à des « races inférieures »[1]. Elle symbolise également la nouvelle attitude revendicative des peuples autochtones quant à la restitution des biens culturels et symboliques ainsi que des restes humains qui figurent dans les musées du monde entier.
Histoire
[modifier | modifier le code]Saartjie Baartman naît aux abords du fleuve Gamtoos (Cap-Oriental) aux alentours de 1789[2] dans l'actuelle Afrique du Sud au sein du peuple Khoïkhoï (Khoïsan), le plus ancien de la région sud de l'Afrique.
Issue d'un métissage des ethnies sud-africaines khoïkhoï du côté de son père et San du côté de sa mère, Sawtche est asservie dès sa petite enfance avec ses trois frères et deux sœurs par des fermiers Boers. Elle est d'abord esclave dans un kraal voisinant la ferme de son baas, l'Afrikaner Peter Caesar. Conformément à l'usage esclavagiste, son maître la dote d'un prénom néerlandais, Saartjie, diminutif de Sarah, son nom de naissance étant inconnu[3].
En 1807, les trois sœurs font l'objet d'une transaction et sont envoyées dans la ferme voisine du frère de leur maître, Hendrick (ou Hendryck) Caesar, qui les asservit contre du tabac et de l'eau-de-vie, une technique fréquemment utilisée. Saartjie racontera qu'entre-temps, elle a été mariée à un Khoïkhoï dont elle a deux enfants. En 1810, un chirurgien militaire de la marine britannique, Alexander Dunlop, en visite chez les Caesar, découvre la morphologie hors du commun de Saartjie : hypertrophie des hanches et des fesses (stéatopygie) et organes génitaux protubérants (macronymphie appelée « tablier des Hottentotes »). Dunlop voit dans ces particularités physiques l’occasion de gagner de l’argent en exposant ce spécimen dans des zoos humains. Il convainc Hendrick de s'associer à son affaire et d'embarquer avec Saartjie pour l'Angleterre à bord du HMS Diadem le . Cette dernière accepte car son « manager » Hendrick lui fait croire qu'elle y trouvera fortune et liberté en contrepartie de l'exhibition de son corps et de danses au son de la goura (en)[4].
Angleterre
[modifier | modifier le code]Débarquée à Londres en , Saartjie y devient un phénomène de foire. Dans une salle louée de Piccadilly Street, elle est exposée dans une cage surélevée, d'où elle sort pour donner à voir son anatomie particulière au son des quolibets et sous les attouchements de spectateurs encanaillés. C'est à cette occasion qu'est inventé son surnom moqueur mais aguicheur de « Vénus hottentote », tandis que les Londoniens ridiculisent celle qu'ils appellent « fat bum » (gros cul)[5]. L'African Association intente un procès le contre Caesar accusé de l'exploiter, de l'exposer de manière indécente et de violer l'acte d'abolition de la traite des esclaves de 1807. Mais Saartje témoigne ne pas agir sous la contrainte, Caesar la fait passer pour une artiste et Dunlop produit un contrat (probable subterfuge légal)[6], selon lequel elle percevrait une partie des recettes des spectacles (douze guinées par an). La Cour conclut à un non-lieu[7]. Son baptême le dans la cathédrale de Manchester, avec l'autorisation spéciale de l'évêque de Chester, officialise son nom de Saartjie Baartman (le nom de Baartman, « barbu » en afrikaans, ayant peut-être été choisi en référence à la barbe qu'arborait Hendrick Caesar). Elle est par la suite exposée dans le nord de l’Angleterre et en Irlande[6].
France
[modifier | modifier le code]Le public britannique commence à se lasser de ce spectacle, ce qui amène Dunlop et Caesar à rechercher de nouveaux marchés. Saartjie est alors exposée en Hollande, puis en France à partir de septembre 1814. Elle est exploitée par Henry Taylor, un autre organisateur de tournées, puis le montreur d'animaux exotiques Réaux qui fait payer 3 francs pour la voir et plus pour la toucher dans les cabarets. Elle devient par la suite un objet sexuel (« belles soirées » privées de l'aristocratie puis prostitution) et tombe dans l'alcoolisme[1].
En , le professeur de zoologie et administrateur du Muséum national d'histoire naturelle de France, Étienne Geoffroy Saint-Hilaire, demande à pouvoir examiner « les caractères distinctifs de cette race curieuse ». Après le public des foires, c'est devant les yeux de scientifiques (notamment le zoologue et anatomiste comparatif Georges Cuvier) et de peintres qu'elle est exposée nue, transformée en objet d'étude. Le , le rapport du chevalier Geoffroy Saint-Hilaire compare son visage à « un commencement de museau encore plus considérable que celui de l'orang-outang », et « la prodigieuse taille de ses fesses » avec celle des femelles des singes maimon et mandrill à l'occasion de leur menstruation. Mesurée sous toutes les coutures pendant trois jours, elle a cependant refusé de dévoiler son « tablier génital » (« tablier hottentot » figurant la macronymphie), ce qui agace Cuvier[8].
Dans son examen post mortem de Saartjie Baartman, Cuvier ne laisse rien paraître de son irritation initiale et rappelle aussi que, conduite au jardin du Roi en 1815, « elle eut la complaisance de se dépouiller et de se laisser peindre d'après le nu ». Il donne une description précise de son apparence physique. Elle mesure un mètre et quarante-huit centimètres, ce qui lui semble être dans la fourchette supérieure par rapport à ce qu'il sait de son peuple. Il parle de la largeur exceptionnelle de ses hanches (près de 50 cm) et de la protubérance extraordinaire de ses fesses (17 cm) qu'il attribue à une masse graisseuse. Il ajoute qu'elle est, pour le reste, « fort bien faite », le haut de son corps a « de la grâce », la saillie de son ventre n'est « point excessive », sa main est « charmante » et son pied « fort joli », même si Cuvier est par ailleurs rebuté par le visage et la chevelure crépue de Saartjie Baartman. Il revient en détail sur la description du tablier hottentot et réfute l’hypothèse du naturaliste François Péron, qui était le seul à avoir pu voir les organes génitaux de Saartjie Baartman de son vivant, et qui y avait vu un « organe particulier », spécifique à sa race[9].
Vivant dans des conditions sordides dans un taudis, Saartjie Baartman meurt dans la nuit du vendredi , probablement d'une pneumonie comme l’établit Georges Cuvier lors de son autopsie, à laquelle s’ajoutent la variole, voire la syphilis[10]. Dans son examen post mortem, Cuvier mentionne en outre l'alcoolisme comme une des causes premières du décès[11].
Histoire de ses noms
[modifier | modifier le code]Saartje Baartman, née Swatche, est connue sous plusieurs noms et pseudonymes. Son nom de naissance est changé pour la première fois par Peter Caesar[12]. Saartje signifie Sarah en hollandais, étant la langue de Caesar qui était son premier maître. Pour les besoins de son passeport lors de son voyage en Europe, elle prendra le nom Baartman, étant l’équivalent de barbu en hollandais et faisant référence à la barbe de Caesar. Les noms qui suivent peuvent marquer du mépris. Son nom Vénus Hottentote provient de ses origines. Le mot hottentot voulant dire bégaiement découle d’une onomatopée hollandaise. Il est utilisé pour dénommer des populations parlant le khoï-khoï. Les autres noms, comme « fat bum » par exemple, proviennent de son physique atypique[12].
Pièce de musée
[modifier | modifier le code]Cuvier, qui a récupéré son cadavre, en fait faire un moulage complet de plâtre, dont il tire une statue peinte représentant Saartjie Baartman debout. Estimant que Saartjie est la preuve de l'infériorité de certaines « races », il entreprend de la disséquer au nom du progrès des connaissances humaines. À l'issue de la dissection, son cerveau, son anus et ses organes génitaux sont conservés dans des bocaux remplis de formol. Cuvier procède enfin à l'extraction du squelette et le reconstitue entièrement, os par os. En 1817, il expose le résultat de son travail dans sa publication Observations sur le cadavre d'une femme connue à Paris sous le nom de Vénus Hottentote, qu'il présente devant l'Académie nationale de médecine[13].
Ce rapport réfute des théories et préjugés raciaux de l'époque en reconnaissant la commune humanité des différentes ethnies humaines : « Aujourd'hui que l'on distingue les races par le squelette de la tête, et que l'on possède tant de corps d'anciens Égyptiens momifiés, il est aisé de s'assurer que quel qu'ait pu être leur teint, ils appartenaient à la même race d'hommes que nous ; qu'ils avaient le crâne et le cerveau aussi volumineux ; qu'en un mot ils ne faisaient pas exception à cette loi cruelle qui semble avoir condamné à une éternelle infériorité les races à crâne déprimé et comprimé »[1],[11]. Cuvier décrit du reste Saartjie Baartman comme une sauvagesse de qualité, parlant trois langues et bonne musicienne[11].
La statue et le squelette ont d'abord été exposés de 1817 à 1878 au Jardin des plantes dans l'ancienne galerie d'Anatomie comparée que Cuvier avait ouverte au public en 1806 (il reste actuellement l'une des deux ailes de ce bâtiment, surnommé de nos jours le « bâtiment de la baleine »). En 1878, la statue et le squelette furent transférés au tout récent musée d'ethnographie du Trocadéro[14], inauguré l'année même, où ils restèrent jusqu'à ce que le musée de l'Homme fût créé à son tour en 1937. La statue et le squelette de la « Vénus » furent placés en cette dite année de 1937 dans la galerie d'anthropologie physique du musée de l'Homme. En 1974, André Langaney fait retirer le squelette de la galerie publique, contre l'avis de ses supérieurs (la statue reste deux années de plus dans la salle de Préhistoire)[15]. En 1994, statue et squelette sont sortis des réserves à l'occasion de la présentation d'une exposition sur « la sculpture ethnographique au XIXe siècle, de la Vénus hottentote à la Tehura de Gauguin », d'abord au musée d'Orsay, puis à Arles[16]. Ils sont rendus à l'Afrique du Sud en 2002, dans le cadre d'un processus de restitution[17],[18].
Restitution et inhumation dans son pays
[modifier | modifier le code]Des demandes à la France de restitution de la dépouille mortelle de Saartjie Baartman sont faites sporadiquement par l'Afrique du Sud dès les années 1940. En , quelque temps après la fin de l'apartheid, les Khoïkhoïs font appel à Nelson Mandela pour demander la restitution des restes de Saartjie afin de pouvoir lui offrir une sépulture et lui rendre sa dignité. La mobilisation de citoyens sud-africains est telle que de nombreux artistes s'emparent de Saartjie comme d'un mythe. Ainsi l'écrivaine sud-africaine Diana Ferrus, publie en A poem for Sarah Bartman, texte dont la popularité joue un rôle important dans cette mobilisation[19].
Ces demandes se heurtent à un refus des autorités et du monde scientifique français au nom du patrimoine inaliénable de l'État et de la science. Après le vote d'une loi spéciale de restitution[20] en date du , la France rend la dépouille à l'Afrique du Sud[21].
Le , la dépouille de Saartjie Baartman est solennellement accueillie au Cap. Le (date symbolique correspondant à la Journée nationale de la femme en Afrique du Sud), après une cérémonie œcuménique, la dépouille, après avoir été purifiée, est placée sur un lit d'herbes sèches auquel on met le feu selon les rites de son peuple. Elle est inhumée sur la colline de Vergaderingskop près de Hankey, son village natal, en présence du président Thabo Mbeki, de plusieurs ministres et des chefs de la communauté Khoïkhoï[22].
Littérature, musique et cinéma
[modifier | modifier le code]Saartjie Baartman servit de référence à plusieurs écrivains et artistes :
- Victor Hugo y fait allusion dans Les Misérables en 1862 (« Paris est bon enfant. Il accepte royalement tout ; il n'est pas difficile en fait de Vénus ; sa callipyge est hottentote ; pourvu qu'il rie, il amnistie ; la laideur l'égaye, la difformité le désopile, le vice le distrait »).
- Henri Troyat lui consacre la nouvelle Les Cent Jours de la Vénus Hottentote.
- Georges Brassens, chanteur français, lui aussi, y fait référence dans une chanson (Entre la rue Didot et la rue de Vanves : « Passait une belle gretchen au carrefour du château […] callipyge à prétendre jouer les Vénus chez les hottentots »).
- Didier Daeninckx, romancier français, dans Le Retour d'Ataï en 2002.
- Lolita Monga, auteure et comédienne réunionnaise, écrit en 2008 une pièce de théâtre intitulée Vénus, il était une fois signifie maintenant, inspirée de la vie de Sarah Baartman.
- Cristèle Alves Meira, metteure en scène franco-portugaise, a adapté de la pièce de Suzan-Lori Parks, Vénus, en 2010 à l'Athénée Théâtre Louis-Jouvet à Paris, avec Gina Djemba dans le rôle-titre.
- Chantal Loïal, chorégraphe et danseuse guadeloupéenne créé un solo On t’appelle Vénus pour rendre sa dignité à Saartje Baartman par la danse[23].
- Abdellatif Kechiche, dans Vénus noire, un film relatant la vie de la « Vénus hottentote » (sorti le ).
- Abdellatif Kechiche et Renaud Pennelle, dans Vénus noire, une bande dessinée adaptée du film homonyme, aux éditions Emmanuel Proust, collection Atmosphères (parue le ).
- Lautréamont, auteur français, y fait référence dans le fascicule Poésies 1 : « Une Charogne, que peignit autrefois, avec amour, l'amant morbide de la Vénus hottentote ».
- Georges, personnage du roman Les pas perdus de René Fallet, la cite au début du deuxième chapitre : « D'acc', monsieur Molle. Elle fera même la pige à la Vénus hottentote, si vous y tenez. ».
- The Carters, dans Black Effect, issu de l'album Everything is Love (2018) ; « Stunt with your curls, your lips, Sarah Baartman hips » à environ 3:10[24].
- Barbara Chase-Riboud, sculptrice américaine, lui dédie une statue en 1998, Africa rising, exposée au Ted Weiss Federal Building à New York[25]
Notes et références
[modifier | modifier le code]- : Georges Cuvier : portrait d’un savant controversé émission la Marche des sciences sur France Culture le .
- Certaines sources, comme l’Oxford Companion to Black British History, indiquent plutôt une naissance vers 1788 (cf. notice biographique de la Bibliothèque du Congrès).
- Carole Sandrel, Vénus & hottentote. Sarah Bartman, Perrin, , 160 p. (ISBN 978-2-262-03230-2 et 2-262-03230-0), p. 111.
- (en) Clifton C. Crais et Pamela Scully, Sara Baartman and the Hottentot Venus : A Ghost Story and a Biography, Princeton University Press, , 248 p. (ISBN 978-0-691-14796-3, lire en ligne), p. 55-57.
- (en) Angelique Chrisafis, « Paris show unveils life in human zoo », sur The Guardian, .
- (en) Sadiah Qureshi (en), « Displaying Sara Baartman, the ‘Hottentot Venus’ », History of Science (en), vol. 42, no 2, , p. 233-257.
- (en) Caitlin Davies (en), The Return of El Negro, Penguin Books, , 260 p. (ISBN 978-0-670-04793-2, lire en ligne), p. 68.
- Carole Sandrel, Vénus & hottentote. Sarah Bartman, Perrin, , 160 p. (ISBN 978-2-262-03230-2 et 2-262-03230-0), p. 66.
- Extraits d'observations faite sur le cadavre d'une femme connue à Paris et à Londres sous le nom de Vénus Hottentotte, M G Cuvier, Mémoires du Muséum du muséum d’histoire naturelle t. 3, 1817, p. 263.
- Gérard Badou, L'énigme de la Vénus hottentote, Éditions JC Lattès, .
- Extraits d'observations faite sur le cadavre d'une femme connue à Paris et à Londres sous le nom de Vénus Hottentotte, M G Cuvier, Mémoires du Muséum du muséum d’histoire naturelle t. 3, 1817, p. 259-274.
- Gérard Badou, L’énigme de la Vénus Hottentote, Paris, Jean-Claude Lattès,
- Sylvie Chalaye, Pascal Blanchard, Éric Deroo, Dominic Thomas (en), Mahamet Timera, La France noire en textes : Présences et migrations des Afriques, des Amériques et de l'océan indien en France, Éditions La Découverte, , p. 185.
- Henri Mitterand, « Introduction générale » in Guy de Maupassant, Chroniques (anthologie), « La Pochothèque », Le livre de poche, Paris, , 1 760 pages, (ISBN 9782253131335).
- Marylène Patou-Mathis, Le sauvage et le préhistorique, miroir de l'homme occidental, Odile Jacob, , p. 211.
- Yann Le Bihan, Construction sociale et stigmatisation de la "femme noire". Imaginaires coloniaux et sélection matrimoniale, L’Harmattan, , p. 8.
- Sylvie Briet, « Les tribulations de la Vénus hottentote », Libération, (lire en ligne).
- Claude Blanckaert, La Vénus hottentote : entre Barnum et Muséum, Musée de l'Homme, (présentation en ligne).
- Carole Sandrel, op. cit., p. 102.
- Loi no 2002-323 du relative à la restitution par la France de la dépouille mortelle de Saartjie Baartman à l'Afrique du Sud
- Sénat : Proposition de loi no 114 (2001-2002) ; Rapport de M. Philippe Richert, au nom de la commission des affaires culturelles, no 177 (2001-2002) ; Discussion et adoption le
- Assemblée nationale : Proposition de loi no 3561 ; Rapport de M. Jean Le Garrec, au nom de la commission des affaires culturelles, no 3563 ; Discussion et adoption le .
- « Restitution de la Vénus Hottentote à l'Afrique du Sud par la France », sur Institut national de l'audiovisuel, .
- Carole Sandrel, op. cit., p. 14.
- Kidi Bebey, « Chantal Loïal danse pour Vénus | Slate Afrique », Slate Afrique, (lire en ligne, consulté le ).
- « The Carters (Beyonce & Jay-Z) Lyrics - Black Effect », .
- (en) « Sculpture "Africa Rising" at Ted Weiss Federal Building, New York, New York », sur Library of Congress, Washington, D.C. 20540 USA (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Zoos humains. Au temps des exhibitions humaines (collectif), La Découverte, 2004. (ISBN 9782707144010).
- Gérard Badou, L'Énigme de la Vénus hottentote, Payot & Rivages, coll. « Petite bibliothèque Payot », 2002 (ISBN 2-22889-644-6).
- Barbara Chase-Riboud, Vénus hottentote, Le Livre de Poche, 2004 (ISBN 978-2253115977).
- (de) Sabine Ritter (de), Facetten der Sarah Baartman: Repräsentationen und Rekonstruktionen der ‚Hottentottenvenus‘, Münster, etc. : Lit, coll. « Racism analysis », Series A, Studies, vol. 1, 2010 (ISBN 3643109504).
- Carole Sandrel, Vénus hottentote, Sarah Bartman, Perrin, 2010 (ISBN 978-2-262-03230-2).
- Jean-Paul Goujon, « Pierre Louÿs et la Vénus hottentote », in: Histoires littéraires, Paris : Histoires littéraires ; Tusson : Du Lérot, octobre-novembre-, vol. XII, no 48, p. 159–175.
- Claude Blanckaert (sous la dir.), La Vénus hottentote entre Barnum et Muséum, Paris : Publications scientifiques du Muséum national d'Histoire naturelle, 2013, 478 p. (coll. « Archives » ; 17) (ISBN 978-2-85653-701-5).
- Sylvia Serbin, Reines d'Afrique et héroïnes de la diaspora noire, Sépia, 2004. (ISBN 2-84280-082-6).
- François-Xavier Fauvelle, À la recherche du sauvage idéal, Seuil, 2017, 224 pages (EAN 9782021370171).
- Pascal Pistacio, Parce qu’il aime ce qu’il n’a pas. Histoire(s) de la sexualité, Lienart, 2009, 137 p. (ISBN 978-2-35906-015-7).
- (fr) François-Xavier Fauvelle, À la recherche du sauvage idéal, Paris, Le Seuil, 2017, 222 pages, (ISBN 978-2-0213-7017-1) (chapitre 2).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressource relative à la santé :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Exhibition de la Venus hottentote
- Rapport de la commission des affaires culturelles, familiales et sociales de l'Assemblée nationale relative à la restitution par la France de la dépouille mortelle de Saartjie Baartman à l'Afrique du Sud, 2002