Saint-Germain-de-Varreville
Saint-Germain-de-Varreville | |
Les marais de Varreville. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Manche |
Arrondissement | Cherbourg |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Baie du Cotentin |
Maire Mandat |
Michel Haize 2020-2026 |
Code postal | 50480 |
Code commune | 50479 |
Démographie | |
Population municipale |
109 hab. (2021 ) |
Densité | 19 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 26′ 16″ nord, 1° 15′ 26″ ouest |
Altitude | Min. 1 m Max. 40 m |
Superficie | 5,81 km2 |
Type | Commune rurale à habitat très dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Carentan-les-Marais |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Saint-Germain-de-Varreville est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 109 habitants[Note 1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Une partie de la commune est située le long de la côte, à proximité d'Utah Beach, plage du débarquement.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 mm/a) et un été frais (15,5 °C) et venté[3]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Cotentin et à l'ouest du département de la Manche, frais, humide et pluvieux, où les contrastes pluviométrique et thermique sont parfois très prononcés en quelques kilomètres quand le relief est marqué[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 10,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 712 mm, avec 13,3 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Sainte-Marie-du-Mont à 7 km à vol d'oiseau[5], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 890,0 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Saint-Germain-de-Varreville est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[13]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d'urbanisme le prévoit[14].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (58,8 %), zones agricoles hétérogènes (38,2 %), zones urbanisées (2,4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,6 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous la forme Sanctus Germanus de Wathredivilla[16].
La paroisse et son église sont dédiées à l'un des trois saint Germain vénérés en Normandie : Germain d'Auxerre, Germain le Scot ou Germain de Paris.
Varreville semble issu de l'anthroponyme germanique/anglo-saxon Watredus[17].
Histoire
[modifier | modifier le code]Antiquité
[modifier | modifier le code]Le site fut occupé précocement comme en témoigne le trésor découvert sur son territoire daté de la première moitié du IVe siècle[18]. et la découverte de matériaux et de poterie d'époque gallo-romaine.
Moyen Âge
[modifier | modifier le code]On doit la création de la paroisse à Eustache dit le Cordelier, évêque de Coutances de 1282 à 1291, qui partagea la paroisse de Varreville en Saint-Germain-de-Varreville et Saint-Martin-de-Varreville. Son successeur, Robert d'Harcourt, évêque de 1291 à 1315, réunira les deux paroisses et à la suite d'une demande de l'abbaye Saint-Wandrille, les recréeras[19].
Au début de la guerre de Cent Ans, l'armée d'Édouard III d'Angleterre, fraîchement débarquée à la Hougue le prend et ravage la ville, lors de sa chevauchée qui se terminera par la bataille de Crécy et la reddition de Calais[20].
Époque contemporaine
[modifier | modifier le code]« On trouve comme ayant été appelé à l’assemblée des trois ordres, à Coutances en 1789, le président de Bermonville, seigneur de Saint-Germain-de-Varreville ; Robert de Gourmont de Saint-Clair, seigneur du fief du Mesnil, en la paroisse de Saint-Germain-de-Varreville, et Alexis-Christophe d’Arot, écuyer, chevalier de Vaugoubert, capitaine d’artillerie au régiment de Strasbourg, à Saint-Germain-de-Varreville. »[21].
Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]La commune est libérée lors du débarquement allié le par la 101e division aéroportée.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et un adjoint[24].
Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[26].
En 2021, la commune comptait 109 habitants[Note 2], en évolution de −6,84 % par rapport à 2015 (Manche : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %). Saint-Germain-de-Varreville a compté jusqu'à 367 habitants en 1806.
Économie
[modifier | modifier le code]La commune se situe dans la zone géographique des appellations d'origine protégée (AOP) Beurre d'Isigny et Crème d'Isigny[29].
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Plage de sable fin où eut lieu une partie du débarquement le : Utah Beach.
- Église Saint-Germain, placée sous le patronage de Germain le Scot[30], des XIIIe, XVe et XIXe siècles en partie romane, avec une tour à encorbellement. L'édifice est inscrit en 1986 à l'IGPC[31]. À l'intérieur, maître-autel, retable et statuettes du calvaire (XVIIe siècle) classés au titre objet aux monuments historiques[32], statues de saint Nicolas, de saint Sébastien et de saint germain évêque du XVIIIe, en terre cuite de Sauxemesnil, dont la tête a été volée, classée au titre objet aux monuments historiques[33] ainsi qu'une estampe représentant le Suaire du XIXe, une statue emmurée d'un évêque du XVe, une verrière du XXe de Henri Mazuet. Très vieux bas-relief représentant saint Jean-Baptiste au-dessus des fonts baptismaux. À l'extérieur, singulier masque humain au milieu d'un losange à grands fleurons. Elle comporte un arc triomphal du XIIIe siècle et le soubassement de son clocher est de la même époque, ses parties hautes sont du XVe siècle. Les voûtes du chœur ont été refaites au XVe siècle[34]. L'église en grande partie gothique (XIIIe siècle), a été très restaurée. Son clocher de trois étages est couronné par un garde-corps en pierre construit en saillie. À voir le retable du début du XVIIe siècle avec notamment sa porte gauche, d'inspiration Renaissance, à triple voussures et colonnettes engagées[35].
- À l'intérieur, dans le chœur de l’église (1587), épitaphe de noble homme François Mauconvenant de Sainteny, et dans un mur, sont insérées deux dalles côte à côte, sur lesquelles sont gravées, à gauche, les armes de la famille de Gourmont : d'argent au croissant de sable ; au chef de gueules chargé de trois roses d'or, et à droite, une épitaphe à la mémoire des hommes et femmes de Gourmont : « En ce temple sont inhumés les corps d'hommes et femmes des Gourmont décédés nobles et issus d'une ancienne race portant en leur écusson d'armes : trois roses d'or en champ de gueules, un croissant de sable en champ d'argent. Nous prions Dieu qu'il leur fasse pardon. Amen. 1500. »[36].
- L'abbaye de Blanchelande avait les revenus du village[37].
- Calvaire et croix de cimetière inscrite à l'IGPC[38].
- La Cour Saint-Germain.
- La mairie du XVIIIe siècle inscrite à l'IGPC[39].
- Château de Clamorgan ou de Mesnil (XVIIIe siècle) avec son ancien moulin à vent (1805).
- Château de Vaugoubert des XVIIIe – XIXe siècles avec écuries et pavillon inscrit à l'IGPC[40] et dont plus rien ne subsiste des anciens bâtiments. Dans le parc, un pigeonnier est refait sur une ossature ancienne. Le château a appartenu sous la Révolution à François Darot, écuyer, ancien gendarme des gardes du roi, et avant lui à Gabriel Darot[Note 3] (Saint-Germain-de-Varreville, 1708 - 1764), sieur de Vaugoubert, écuyer, garde du corps du roi, major, inspecteur des haras de la généralité de Caen[19].
- Château de Gourmont du XIXe siècle.
- Ferme de Gerville du XVIIIe siècle avec une charretterie en bois et torchis et four à pain.
- Ancien presbytère des XVe – XVIIIe siècles inscrit à l'IGPC[41].
- Ancien moulin à vent.
- Le marais de Varreville qui dit-on « blanchisse » en hiver à cause des pluies, et accueille certains oiseaux migrateurs.
-
L'église Saint-Germain. -
La plage. -
Marais de Varreville en hiver.
Activité et manifestations
[modifier | modifier le code]Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Gilles de Gourmont (1499-1533), imprimeur.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN 978-2-9159-0709-4), p. 198-199.
- René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 540.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Résumé statistique de Saint-Germain-de-Varreville sur le site de l'Insee
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Population municipale 2021.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Son fils, Charles Darot (1750-1819) sera maire de Saint-Germain de 1800 à 1819.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
- « Zonages climatiques en France métropolitaine », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2.
- « Orthodromie entre Saint-Germain-de-Varreville et Sainte-Marie-du-Mont », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Ste Marie du Mo » (commune de Sainte-Marie-du-Mont) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Ste Marie du Mo » (commune de Sainte-Marie-du-Mont) - fiche de métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Germain-de-Varreville ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur Insee, (consulté le ).
- « Les communes soumises à la loi littoral », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
- « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t. 3 : Formations dialectales (suite) et françaises, Genève, (lire en ligne), p. 1546.
- René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, (ISBN 2-905461-80-2), p. 223.
- Pierre-Marie Guihard, « Un volumineux dépôt monétaire du IVe siècle découvert à Saint-Germain-de-Varreville », dans Laurence Jeanne, Laurent Paez-Rezende, Julien Deshayes, Bénédicte Guillot, et la collaboration de Gaël Léon, ArchéoCotentin, t. 2 : Les origines antiques et médiévales du Cotentin à 1500, Bayeux, Éditions OREP, , 127 p. (ISBN 978-2-8151-0790-7), p. 95.
- Gautier 2014, p. 540.
- Maurice Lecœur, Le Moyen Âge dans le Cotentin : Histoire & Vestiges, Isoète, , 141 p. (ISBN 978-2-9139-2072-9), p. 16.
- M. Renault, « Histoire et antiquités - Notes historiques et archéologiques sur les communes de l’arrondissement de Valognes », Annuaire du département de la Manche, volume 42, .
- « Le maire Michel Haize de nouveau candidat », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- Réélection 2014 : « Nouveau mandat de maire pour Michel Haize », sur Ouest-france.fr (consulté le ).
- « Saint-Germain-de-Varreville (50480) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- AOP Beurre d'Isigny et Crème d'Isigny.
- Laurence Jeanne, Laurent Paez-Rezende, Julien Deshayes et Bénédicte Guillot (avec la collaboration de Gaël Léon), ArchéoCotentin : Les origines antiques et médiévales du Cotentin à 1500, t. 2, Bayeux, Éditions OREP, , 127 p. (ISBN 978-2-8151-0790-7), « Le fait religieux et le fait funéraire », p. 107.
- « Église paroissiale Saint-Germain », notice no IA00001221.
- « Maître-autel, 2 gradins, tabernacle, exposition, retable, dais d'autel, statuettes de Calvaire, portes de la sacristie », notice no PM50000971, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Statue : Saint Germain évêque, console », notice no PM50000972.
- Norbert Girard et Maurice Lecœur, Trésors du Cotentin : Architecture civile & art religieux, Mayenne, Éditions Isoète, , 296 p. (ISBN 978-2-913920-38-5), p. 91.
- Girard et Lecœur 2005, p. 184.
- Université Inter-Âges de Basse-Normandie - Antenne de Cherbourg (préf. Rodolphe de Mons), Blasons armoriés du Clos du Cotentin, Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, , 214 p. (ISBN 2-85480-543-7), p. 144.
- Delattre, 2002, p. 198.
- Notice no IA00001222, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Mairie », notice no IA00001224.
- « Château de Vaugoubert », notice no IA00001226.
- « Presbytère », notice no IA00001223.