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Saint-Pierre-de-Genebroz

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Saint-Pierre-de-Genebroz
Saint-Pierre-de-Genebroz
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Savoie
Arrondissement Chambéry
Intercommunalité Communauté de communes Cœur de Chartreuse
Maire
Mandat
Christine Souris
2020-2026
Code postal 73360
Code commune 73275
Démographie
Population
municipale
331 hab. (2021 en évolution de −3,5 % par rapport à 2015)
Densité 54 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 27′ 12″ nord, 5° 45′ 17″ est
Altitude Min. 380 m
Max. 1 313 m
Superficie 6,14 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Entre-deux-Guiers
(banlieue)
Aire d'attraction Chambéry
(commune de la couronne)
Élections
Départementales canton du Pont-de-Beauvoisin
Législatives Première circonscription
Localisation
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Saint-Pierre-de-Genebroz

Saint-Pierre-de-Genebroz est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie

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Plan du territoire des Saint-Pierre-de-Genebroz.

Cette commune est relativement peu boisée, avec[C'est-à-dire ?] 30 % de forêts sur la commune. Le nivellement est cependant assez important, ce qui explique que les villages soient tant dispersés.

Les villages, hameaux et lieux-dits de la commune sont Bande du Milieu, Bas de Bande, Bas de Saint Pierre, Baude, Bégon, Bellet, Bellet d’en Haut, Bernardière, Biscaudière, Bron, Bugnière, Caillod, Capetière, Combe, Combe Noire, Combettes, Communal du Bellet, Compâtrus, Côte de la Mollière, Côte Lépine, Croix Rouge, Crozes, Crozes à Pichon, Cruizette, Curchat, Curt, Ecolu, Epernères, Essart, Ferme Chosseland, Ferme Cottard, Fontaine Entier, Fornet, Frêtes, Gonches, Gorges, Grand Champ, Grand Louet, Grand Louis, Grange, Lanfreyère, Longeraie, Mariétans, Menuet, Mollard de la Ruaz, Mollard du Foug, Mollard du Louet, Mollard du Pin, Mollard-Vanon, Mollière, Mollière-dessous, Morge, Né, Pernière, Pierralaz, Pierre du Lemps, Pionchon, Plat, Plattières, Pré d’Aval, Rajat, Rebotterière, Rieu du Bez, Saint Pierre, Savardin, Serraz, Servolet, Sortère, Sous la Baude, Sous La Lanfreyère, Sous la Mollière, Sous le Mollard du Foug, Sous le Mollard de la Ruaz, Sous Côte Lépine, Sous l’Écolu, Sous Pierralaz, Sous Savardin, Sur Bande, Sur le Caillod, Sur les Crozes, Sur Pionchon, Terre Rouge, Verney, Vers la Mairie.

Au , Saint-Pierre-de-Genebroz est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[1]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Entre-deux-Guiers[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant trois communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[2],[3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chambéry, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[3]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (66,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (64,2 %), forêts (34,8 %), zones agricoles hétérogènes (0,9 %)[6].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Les formes anciennes du nom de la paroisse puis de la commune sont Genevrosum, Genebrosus, Genebro(u)x[7]. Au cours de la période médiévale, on trouve Ecclesia Sancti Petri de Genovroso vers 1100 ; Ecclesia Sancti Petri de Genebroso, 1414 ; Saint Pierre de Genebros, 1723[8].

Saint-Pierre-de-Genebroz est un toponyme composé du nom du saint de la paroisse l'apôtre Pierre et du mot latin juniperus, genièvre, d’où genovrosus ce « qui signifie lieu où le genièvres poussent en abondance »[7],[8].

En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit San Pyè, selon la graphie de Conflans[9].

Au cours de la période d'occupation du duché de Savoie par les troupes révolutionnaires françaises, à la suite du rattachement de 1792, la commune appartient au canton des Échelles, au sein du département du Mont-Blanc[10]. La chapelle est rasée par les révolutionnaires.

L'église actuelle date du milieu du XIXe siècle. On cultiva sur cette commune de nombreuses céréales, notamment de l'avoine.

L’ancienne église

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Il nous reste très peu d’informations sur l’ancienne église de Saint-Pierre-de-Genebroz. La mappe Sarde faite le , par les sieurs Melchior Cocaz, syndic, Claude Remou et Jean Roux qui vont servir d’indicateurs pour la mensuration de la paroisse de Saint-Pierre de Genebroz, nous permet de connaître la forme et la surface approximative de cette église. En 1793, l’ornementation de celle-ci est très sommaire puisque le citoyen François Chavasse Larmée transporte à Chambéry : deux calices avec leur patènes, un ostensoir, un ciboire, un porte Dieu pour les malades le tout en argent et doré.

Dernière description de 1829 avant la reconstruction :

« Considérant que le toit actuel de l’église couvert de bardols est dans un état de délabrement absolue qu’il est indispensable de le refaire à neuf… élévation du nouveau edie qui sera en ardoises de la carrière de Cevins sera élevé à la hauteur du edie actuel du chœur avec lequel il aura une seule commun qui viendra aboutir à celui du clocher qui en au-devant de l’église. »

— Source : ADS—CG73, 11FS590

La nouvelle église

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À la suite du conseil syndical du , le syndic, Claude Biron, propose la reconstruction de l’église : mais une partie de la population refuse les travaux jugés trop onéreux et la destruction de leur ancien clocher. Une lettre d’opposition est envoyée au responsable du mandement des Echelles :

« Mettre abas le cœur de l’église pour le reconstruire à neuf et cependant le cœur de l’église a été reconstruit depuis 4 ans, la reconstruction du toit de la cure en 1824, le clocher actuel n’a que 7 m d’élévation de murs sur trois faces de 4 m, il est le plus solide et le plus beau du pays et on n’en ferait plus aujourd’hui un aussi solide… »

On apprend aussi que la toiture est couverte d’encelles de sapins. Les contestataires s’en prennent au président du syndic l’accusant de grever l’impôt avec des projets au-delà des possibilités financières de la commune. Mais le , l’archevêque approuve le projet tout en faisant observer qu’il faut donner une forme circulaire à la tribune. Le syndic choisit alors l’entrepreneur Joseph Planche et l’architecte Tournier : le coût du projet est estimé à 7 000 livres. Les travaux sont commencés le par André Planche, menuisier aux Echelles et par l’entrepreneur François Venture.

Les pierres proviennent de la carrière de Saint-Blaise à Saint-Christophe et les ardoises sont fournies par Joseph Loguet de Chambéry. Durant les travaux, on déplore des accidents de chantiers comme l’effondrement de la voûte de la nef à trois reprises. Le syndic exige la présence de l’architecte pour suivre les travaux. L’église est consacrée par l’archevêque de Chambéry, Alexin Jilliet le .

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1727 .... Antoine Roux-Bezansson ... Syndic
1729 .... Melchior Cocaz ... Syndic
1730 1732 Antoine Besancon ... Syndic
1735 .... Antoine Grubillon ... Syndic
1737 .... Estienne Coquaz ... Syndic
1821 .... Michel Vassal ... Syndic
1827 .... Benoît Loridon ... Syndic
1835 1837 Claude Biron ... Syndic
1837 1840 Jean Thévenon ... Syndic
1845 1863 Jean Mollier ... syndic
1863 1871 Louis Loridon ... Maire
1871 1884 Joseph Coutaz ... Maire
1884 1896 Jean Vassal ... Maire
1896 1908 Jean Billon-Tyrard ... Maire
1908 1919 Joseph Marret ... Maire
1919 1925 Joseph Coutaz-Trinquet ... Maire
1925 1929 Jean Barrier ... Maire
1929 1935 Benoît Brottel-Patience ... Maire
1935 1947 Claude Prario ... Maire
1947 1953 Jacques Pichon-Martin ... Maire
1953 1971 Louis Loridon DVD Maire, conseiller général du canton des Échelles
1971 1977 Jacques De Soras ... Maire
1977 mars 2008 Gérard Vassal ... Maire
mars 2008 En cours Alexandre Doglioni DVD Maire
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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Les habitants de la commune sont appelés les Genebroziens et les Genebrozienes[11].


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[13].

En 2021, la commune comptait 331 habitants[Note 4], en évolution de −3,5 % par rapport à 2015 (Savoie : +3,33 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
432357553597493473410403399
1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
358324273291288281287263246
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
218226223222197202208207198
1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014 2019 2021
212219260264277333345321331
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
Histogramme de l'évolution démographique

Le commune fait partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première AOC de la filière Bois en France[16],[17].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Patrimoine naturel

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La commune fait partie du parc naturel régional de Chartreuse.

Personnalités liées à la commune

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Michèle Brocard, Lucien Lagier-Bruno, André Palluel-Guillard, Histoire des communes savoyardes : Aix-les-Bains et ses environs - Les Bauges - La Chartreuse - La Combe de Savoie - Montmélian (vol. 2), Roanne, Éditions Horvath, , 463 p. (ISBN 978-2-7171-0310-6), p. 191-192. ([PDF] lire en ligne).

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Entre-deux-Guiers comprend une ville-centre et deux communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références

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  1. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  2. « Unité urbaine 2020 d'Entre-deux-Guiers », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  3. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Pierre-de-Genebroz ».
  4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Chambéry », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  7. a et b Histoire des communes savoyardes, 1984, p. 191, Présentation.
  8. a et b Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé, (réimpr. 2004, 2021) (1re éd. 1935), 519 p. (ISBN 978-2-84206-268-2, lire en ligne), p. 430..
  9. Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 22.
  10. Jules-Joseph Vernier, Étude historique et géographique sur la Savoie, Paris, Le Livre d'Histoire - Res Universis, (réimpr. 1993) (1re éd. 1896), 137 p. (ISBN 978-2-7428-0039-1 et 2-7428-0039-5, ISSN 0993-7129), p. 96-99.
  11. « Saint-Pierre-de-Genebroz », sur sabaudia.org (consulté le ), Ressources - Les communes.
  12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  16. Information Presse du 5 novembre 2018 : Le Bois de Chartreuse obtient la première AOC Bois en France. Une première dans la filière bois !, site du Bois de Chartreuse.
  17. Cahier des charges de l’appellation d’origine « Bois de Chartreuse » [PDF], homologué par l’arrêté du 23 octobre 2018 publié au JORF du 31 octobre 2018, Bulletin officiel du Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, n° 2018-46.