Sainte-Gemme-Moronval
Sainte-Gemme-Moronval | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Eure-et-Loir | ||||
Arrondissement | Dreux | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays de Dreux | ||||
Maire Mandat |
Françoise Borget 2020-2026 |
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Code postal | 28500 | ||||
Code commune | 28332 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
1 094 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 200 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 44′ 18″ nord, 1° 24′ 56″ est | ||||
Altitude | Min. 75 m Max. 135 m |
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Superficie | 5,46 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Dreux (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Dreux-2 | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Eure-et-Loir
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Liens | |||||
Site web | http://www.sainte-gemme-moronval.fr | ||||
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Sainte-Gemme-Moronval est une commune française située dans le département d'Eure-et-Loir en région Centre-Val de Loire.
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation
[modifier | modifier le code]-
Sainte-Gemme-Moronval dans son arrondissement.
-
Carte de la commune de Sainte-Gemme-Moronval.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est traversée du sud au nord par la rivière l'Eure, affluent en rive gauche du fleuve la Seine.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 612 mm, avec 10,4 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Marville_sapc », sur la commune de Marville-Moutiers-Brûlé à 7 km à vol d'oiseau[3], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 571,8 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Sainte-Gemme-Moronval est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Dreux, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de la banlieue[8],[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (76,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (51,4 %), zones urbanisées (18,2 %), zones agricoles hétérogènes (13 %), forêts (7,7 %), eaux continentales[Note 2] (6,3 %), prairies (3,4 %)[10]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Sainte-Gemme-Moronval est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[11]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[12].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par ruissellement et coulée de boue, notamment l'Eure. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1995, 1999, 2001, 2012, 2016 et 2018[13],[11].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines[14]. L'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[15].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 84,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (52,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 422 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 379 sont en aléa moyen ou fort, soit 90 %, à comparer aux 70 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[16],[17].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[11].
Risques technologiques
[modifier | modifier le code]Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[18].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Sainte-Gemme est attesté sous les formes Sancta Gemma vers 1110 (ch. du pr. de Saint-Martin de Chamars)[19], Saint Jeame en 1686 (descr. de la généralité de Paris)[20], Sainte-Gemme-Moronval en 1955 (Sainte-Gemme était un hameau de Moronval).
Sainte-Gemme est un hagiotoponyme faisant référence à Gemma de Saintonges.
Moronval est attesté sous les formes Morvallis et Moronvilla au XIIIe siècle[21], Saint Symphorien de Moronval en 1458, Saint Symphorien en 1790, Saint-Denis-de-Moronval en 1801[22].
Le vocable de son église est saint Symphorien qui fut décapité à Autun, son lieu de naissance, vers l’an 179.
Histoire
[modifier | modifier le code]Sainte-Gemme était un ancien village et prieuré de femmes dépendant de l’abbaye de Saint-Avit près de Châteaudun, fondé en 1148 par Robert, comte de Dreux, devenu ensuite abbaye, puis donné en 1444 à l’abbaye de Coulombs.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Politique environnementale
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[24].
En 2021, la commune comptait 1 094 habitants[Note 3], en évolution de +0,09 % par rapport à 2015 (Eure-et-Loir : −0,64 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Le « château de Sainte-Gemme » ;
- L'église Saint-Symphorien ;
- Le monument aux morts ;
- Le Moulin XII[26].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Pierre Eugène Montézin (1874-1946), a peint le pont sur l'Eure de Sainte-Gemme ;
- Paul Reynaud (1878-1966), président du Conseil. À partir des années 1950 et jusqu'à sa mort, il vient régulièrement avec sa famille à Sainte-Gemme-Moronval. La population le croise souvent le week-end en train de faire son footing matinal. Il se rendait souvent à la chapelle de Bécheret[27].
- Jean Gabin a acheté en 1938 le « château de Sainte-Gemme » pour y faire de l'élevage de chevaux, mais le projet avorta à cause de Seconde Guerre mondiale et les Allemands y installent une kommandantur[28]. De retour en France, il y revient en 1945, notamment en compagnie de Marlene Dietrich, il allait jouer au billard à l'Escapade. La propriété fut revendue vers 1950 au milliardaire Paul Weisweiller qui le mit à la disposition de l'homme politique Paul Reynaud[29].
Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armes de la commune se blasonnent ainsi : écartelé au 1) et au 4) échiqueté d’azur et d’or, au 2) et 3) de sable aux deux pals d’or. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des cours d'eau d'Eure-et-Loir
- Liste des châteaux d'Eure-et-Loir
- Liste des communes d'Eure-et-Loir
Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Sainte-Gemme-Moronval et Marville-Moutiers-Brûlé », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Marville_sapc », sur la commune de Marville-Moutiers-Brûlé - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Marville_sapc », sur la commune de Marville-Moutiers-Brûlé - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Dreux », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Sainte-Gemme-Moronval », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir », sur eure-et-loir.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
- « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir », sur eure-et-loir.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Sainte-Gemme-Moronval », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir », sur eure-et-loir.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Formations dialectales (suite) et françaises, Droz, , p. 1586.
- Dictionnaire topographique du département d'Eure-et-Loir : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Bibliothèque nationale de France.
- Dans les chartes du Moyen Âge.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Olivier Bohin, « Le Moulin XII va tourner à nouveau », sur lechorepublicain.fr, .
- L'Écho républicain de la Beauce et du Perche, 22 septembre 1966 : "M. Paul Reynaud et Sainte-Gemme"
- Documentaire de Daniel Guthman et Christian Buckard Un amour impossible relatant son idylle avec Marlene Dietrich.
- L’Écho Républicain de la Beauce et du Perche, décembre 1976, après la mort de Jean Gabin.