Sanzisme
Le sanzisme (lire : « sans -isme ») est un mouvement artistique lyonnais né en 1948 à partir d'une exposition manifeste organisée dans la chapelle du lycée Ampère. Il ne se revendique d'aucun mouvement, le nom signifiant justement le refus des courants artistiques, qui se finissent alors tous en "-isme".
Présentation
[modifier | modifier le code]Fortement marquée par l'École de Paris et les débats autour de l'abstraction et de la figuration, cette génération d'artistes lyonnais de l'après-guerre regroupe de nombreuses personnalités diverses. Plus qu'un courant ou qu'une école, il s'agit plus d'un phénomène générationnel. Il regroupe des jeunes artistes pour la plupart marqués par l'enseignement d'Antoine Chartres, et qui pour certains se réclament d'une filiation avec Pierre Bonnard[1].
Les membres majeurs de cette épopée sont André Cottavoz, Jean Fusaro, Paul Philibert-Charrin, Pierre Doye, James Bansac, Françoise Juvin, Pierre Coquet et Jacques Truphémus[1].
Origine de l'initiative
[modifier | modifier le code]Au sortir de la guerre, un certain nombre de peintres lyonnais souhaitent s'élancer dans la vie professionnelle de peintres et exposent au sein de salon ou galeries lyonnaises[2].
Paul Philibert-Charrin expose depuis à la galerie "Foklore" en compagnie d'André Cottavoz. En 1946 également, le salon du Sud-Est les accueille par l'entremise de Pierre Combet-Descombes, en compagnie de James Bansac, Paul Clair, Antoine Sanner et Jacques Truphémus[2].
Pierre Doye a exposé déjà a deux reprises à la galerie des Jacobins[N 1]. Il expose avec Clair et Bansac en au foyer des artistes[N 2]. Cottavoz et Philibert-Charrin y exposent en mai de la même année, soutenus par René Deroudille et Jean-Jacques Lerrant[2].
L'ensemble de ces jeunes artistes sont soutenus par la plume de Marius Mermillon[2].
Historique des expositions
[modifier | modifier le code]Leur première exposition en tant que tel a lieu du 4 au dans la chapelle de la chapelle de la Trinité du lycée Ampère[1].
Une seconde et dernière exposition a lieu du 7 au [1].
Réception
[modifier | modifier le code]La première exposition est bien accueillie par Marius Mermillon. En revanche, elle déplait à René Deroudille qui estime qu'ils courent derrière l'impressionnisme[1].
Liste des membres
[modifier | modifier le code]Rétrospective
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Notes et références
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- Dic. hist. de Lyon, p. 1207
- Béghain 2011, p. 309
Notes
[modifier | modifier le code]- Située rue Jean de Tournes.
- situé Place des Terreaux
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Alain Vollerin, Les Sanzistes ou la renaissance de la modernité, Lyon, Mémoire des arts, coll. « Groupes et mouvements », (ISBN 2-912544-20-3, OCLC 54049904)
- Patrice Béghain, Bruno Benoît, Gérard Corneloup et Bruno Thévenon (coord.), Dictionnaire historique de Lyon, Lyon, Stéphane Bachès, , 1054 p. (ISBN 978-2-915266-65-8, BNF 42001687)
- Patrice Béghain, Une histoire de la peinture à Lyon : de 1482 à nos jours, Lyon, S. Bachès, , 363 p. (ISBN 978-2-35752-084-4, BNF 42506537)
- Bernard Gouttenoire, Dictionnaire des peintres & sculpteurs à Lyon aux XIXe & XXe siècles, La Taillanderie, , 336 p. (ISBN 9782876292222, présentation en ligne).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Jean-Marc Requien, « Sanzisme... Kezaco ? », sur lyonpeople.com (consulté le )