Seyssins
Seyssins | |||||
La mairie de Seyssins en août 2020. | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Isère | ||||
Arrondissement | Grenoble | ||||
Intercommunalité | Grenoble-Alpes Métropole | ||||
Maire Mandat |
Fabrice Hugelé 2020-2026 |
||||
Code postal | 38180 | ||||
Code commune | 38486 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
7 997 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 1 000 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 09′ 46″ nord, 5° 41′ 09″ est | ||||
Altitude | Min. 219 m Max. 1 897 m |
||||
Superficie | 8 km2 | ||||
Type | Grand centre urbain | ||||
Unité urbaine | Grenoble (banlieue) |
||||
Aire d'attraction | Grenoble (commune du pôle principal) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Fontaine-Seyssinet | ||||
Législatives | 4e circonscription de l'Isère | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Isère
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
| |||||
Liens | |||||
Site web | https://www.seyssins.fr/ | ||||
modifier |
Seyssins est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
La commune, qui se situe dans l'aire urbaine de Grenoble, est membre de la métropole Grenoble-Alpes Métropole. Ses habitants sont appelés les Seyssinois(es)[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation et description
[modifier | modifier le code]La commune de Seyssins est située au flanc du massif du Vercors, donnant sur Grenoble. Une partie de Seyssins est située dans la plaine à l'ouest du Drac, alors qu'une autre est située dans le bas de la montée menant à Saint-Nizier-du-Moucherotte, situé à 1 162 m d'altitude.
Le centre de Seyssins (hôtel de Ville) est situé, par la route, à environ 6 km du centre de Grenoble, préfecture du département de l'Isère, 108 km de Lyon, préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes, 95 km de Valence, 312 km de Marseille et 578 km de Paris.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]La commune de Seyssins est séparée de Grenoble et d'Échirolles par le Drac à l'est (avec une légère incursion du territoire en rive droite du Drac, sur la zone commerciale de Comboire). Elle est bordée au nord par la commune de Seyssinet-Pariset et au sud par la commune de Claix (hameau de Cossey). À l'ouest, Seyssins est située au flanc du massif du Vercors, sur la face est du Moucherotte, et se trouve en contact plus lointain avec les communes du plateau.
Les communes limitrophes sont Claix, Échirolles, Grenoble, Saint-Nizier-du-Moucherotte et Seyssinet-Pariset.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 19,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 243 mm, avec 10,6 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Villard-de-Lans », sur la commune de Villard-de-Lans à 14 km à vol d'oiseau[4], est de 8,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 270,0 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est sillonné de plusieurs cours d'eau : une rivière (le Drac) au débit torrentiel et quelques rus ou ruisseaux (ruisseau du Bessay, ruisseau de Cossey) qui sont tous ses affluents.
Le Drac, principal affluent de l'Isère, traverse la partie orientale de la commune et est en fait la "limite naturelle" de la commune à l'est. Cette rivière, parfois qualifiée de torrent, naît dans le Champsaur, dans le département des Hautes-Alpes à un peu plus de 2 000 mètres d'altitude et finit par se jeter dans l'Isère, à la limite nord du territoire de la commune voisine de Fontaine[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Seyssins est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Grenoble[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant 38 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 4],[I 5].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (43,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (44 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (42,3 %), zones urbanisées (26,8 %), prairies (9,7 %), zones agricoles hétérogènes (6,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6 %), eaux continentales[Note 4] (3,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[9]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Lieux-dits, hameaux et écarts
[modifier | modifier le code]La commune est composée de quatre quartiers. Le village, le centre, la plaine et enfin Pré Nouvel situé sur les rochers de Comboire, à la limite avec Claix et dont l'urbanisation a démarré en 2013.
Habitat et logement
[modifier | modifier le code]En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 3 430, alors qu'il était de 2 942 en 2013 et de 2 864 en 2008[I 6].
Parmi ces logements, 94,2 % étaient des résidences principales, 1 % des résidences secondaires et 4,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 48,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 49,5 % des appartements[I 6].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Seyssins en 2018 en comparaison avec celle de l'Isère et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1 %) inférieure à celle du département (8,3 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 75,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (78,9 % en 2013), contre 61,1 % pour l'Isère et 57,5 % pour la France entière[I 7].
Typologie | Seyssins[I 6] | Isère[I 8] | France entière[I 9] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 94,2 | 84 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 1 | 8,3 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 4,7 | 7,7 | 8,2 |
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Voies de communication
[modifier | modifier le code]Située dans l’agglomération grenobloise, le territoire de Seyssins se situe à un point de convergence de plusieurs lignes routières et autoroutières, notamment en raison de sa proximité avec l'échangeur entre l'A480 et la Rocade Sud.
L'autoroute A480 (rocade ouest de Grenoble), autoroute urbaine totalement gratuite desservant l'ouest de l'agglomération de Grenoble sur une distance de 12,5 km possède une sortie vers Seyssins à la hauteur de l'échangeur du Rondeau par l'intermédiaire du pont du Rondeau.
- 5b : Seyssins, Seyssinet-Pariset Z.I.
La Rocade Sud, nom donné à la RN 87 contourne la ville de Grenoble du sud-ouest au nord-est sous une forme autoroutière. D'une longueur de 10,5 km, elle relie la ville de Seyssins et l'A480 à l'ouest à l'A41 au nord-est.
- échangeur : Rocade Ouest A480 / Autoroute A51 / Espace Comboire / Seyssins.
En septembre 2016, Christophe Ferrari obtient un accord historique sur l'aménagement de l'A480, qui passera à deux fois trois voies en 2022 entre l'échangeur du Rondeau et sa connexion avec l'autoroute A48 au niveau de St Egrève[10]. Le réaménagement de l'échangeur du Rondeau pour un montant de 80 millions d'euros faisant partie de l'accord.
Le territoire communal est traversé par plusieurs routes secondaires
- la RD6, petite rocade de contournement du bas-Seyssins qui relie le Rondeau à Seyssinet-Pariset.
- la RD106 permet de relier le centre du village ancien à la commune de Lans-en-Vercors, au nord-ouest et la commune de Fontaine, au nord-est.
- la RD106d permet de relier le centre du village ancien à la commune de Claix.
Transports
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est traversé par plusieurs lignes de bus et une ligne de tramway du réseau de Transports de l'agglomération grenobloise qui la relie avec les autres communes de l'agglomération grenobloise.
La ligne C du tramway de Grenoble relie la commune de Seyssins à celles de Saint-Martin-d'Hères et Gières sur 9,4 km de long. Cette ligne traverse une grande partie du bas de la commune (la Plaine) dans une direction sud-nord. Elle permet notamment de relier Seyssins avec Grenoble et son hôtel de ville, la bibliothèque d'étude et du patrimoine de Grenoble, le Stade des Alpes et le domaine universitaire de Saint-Martin-d'Hères - Gières, après avoir franchi le pont de Catane sur le Drac.
La ville héberge également un espace de stationnement mis à la disposition des usagers des transports en commun de la SEMITAG et dénommé « P+R Seyssins - Le Prisme »[11]
P+R Seyssins - Le Prisme | Seyssins | 100 places | C C6 21 49 |
Risques naturels et technologiques
[modifier | modifier le code]Risques sismiques
[modifier | modifier le code]Le territoire de Seyssins est situé en zone de sismicité no 4 (sur une échelle de 1 à 5), comme l'ensemble des territoires des communes de l'agglomération grenobloise[12].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
---|---|---|
Zone 4 | Sismicité moyenne | accélération = 1,6 m/s2 |
Autres risques naturels
[modifier | modifier le code]Seyssins est une des trente-sept communes du département de l'Isère classée pour le risque incendie de forêt[14].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Selon André Planck, auteur du livre L'origine du nom des communes du département de l'Isère, le nom de Seyssins doit son origine au terme latin « Saxeus » qui signifie rocher[15].
Histoire
[modifier | modifier le code]Seyssins était jusqu'à une période récente un petit village adossé aux derniers contreforts du massif du Vercors à l'abri des crues dévastatrices du Drac, affluent de l'Isère. Le village n'a connu son agrandissement, au niveau de la plaine, qu'après l'endiguement de cet important torrent alpin (au XVIIe siècle) avec la construction d'une digue.
Temps modernes
[modifier | modifier le code]En 1753, le village et la région de Grenoble connaissent le premier tremblement de terre dont l'histoire ait gardé trace[16].
Révolution française et Empire
[modifier | modifier le code]Entre 1790 et 1794, la commune de Seyssins absorbe les communes éphémères de Mont-Rigaud[17] et Roux-de-Commiers[18].
Époque contemporaine
[modifier | modifier le code]Jusqu'au Second Empire, le territoire communal s' étendait sur la rive droite du Drac, jusqu' à l'actuelle place Hubert Dubedout à Grenoble au nord et à Eybens et Pont de Claix au sud, englobant le village d'Echirolles, le lieu dit du Rondeau et une grande partie des quartiers actuels de Chorrier - Berriat sur Grenoble, avant la création de la commune d'Échirolles en 1833[19], et l’intégration du Rondeau, à la commune de Grenoble (à l' époque site totalement rural, où se trouvaient des bâtiments religieux, comme le couvent de la Rédemption, démoli en 1974, et le petit séminaire du Rondeau, devenu Lycée Vaucanson, dans les années 1920).
Seyssins est de 1911 à 1950, une étape de l'une des lignes de l'ancien tramway de Grenoble : le GVL (Grenoble - Villard-de-Lans), exploitée par la SGTE.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs
[modifier | modifier le code]La commune se trouve dans l'arrondissement de Grenoble du département de l'Isère.
Elle faisait partie de 1801 à 1985 du canton de Sassenage, année où la commune intègre le canton de Fontaine-Seyssinet[19]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
[modifier | modifier le code]Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Fontaine-Seyssinet
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription de l'Isère.
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Seyssins est membre de la métropole dénommée Grenoble-Alpes Métropole (dite « la Métro »), un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2015 par transformation de communauté d'agglomération du même nom, qui avait été créée en 1994 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans l'Isère, la liste DVG menée par le maire sortant Fabrice Hugelé obtient la majorité absolue des suffrages exprimés avec 2 053 voix (61,93 %, 24 conseillers municipaux élus dont 2 métropolitains), devançant très largement celles menées respectivement par[20] :
- Gérard Istace (UMP, 699 voix, 21,08 %, 3 conseillers municipaux élus).
- Anne-Marie Malandrino (DVD, 563 voix, 16,98 %, 2 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin, 34,64 % des électeurs se sont abstenus.
Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans l'Isère, la liste LREM menée par le maire sortant Fabrice Hugelé[21] obtient la majorité absolue des suffrages exprimés avec 1 318 voix (51,50 %, 22 conseillers municipaux dont 2 métropolitains), devançant très largement celles menées respectivement par[22] :
- Catherine Brette (EÉLV-PS-GÉ, 833 voix, 32,55 %, 5 conseillers municipaux élus) ;
- Anne-Marie Malandrino (DVD-LR-MHAN, 408 voix, 15,94 %, 2 conseillers municipaux élus) ;
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 54,04 % des électeurs se sont abstenus.
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Distinctions et labels
[modifier | modifier le code]En mars 2017, la commune confirme le niveau « trois fleurs » au concours des villes et villages fleuris, ce label récompense le fleurissement de la commune au titre de l'année 2016[32].
Jumelages
[modifier | modifier le code]La ville a été jumelée jusqu'en 2021 avec une autre ville de l'Union européenne :
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[35].
En 2021, la commune comptait 7 997 habitants[Note 5], en évolution de +10,87 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Manifestations culturelles et manifestations
[modifier | modifier le code]- Salon des vins organisé par l'association Vins en fêtes de la vallée du Rhône, en février à la salle le Prisme.
- Salon de minéralogie à l'initiative du club dauphinois de minéralogie et de paléontologie[37] le dernier week-end de septembre à la salle le Prisme.
- Kermesse du sou des écoles, en juin dans le parc François-Mitterrand.
Sports et loisirs
[modifier | modifier le code]Le complexe sportif Jean Beauvallet accueille notamment les équipes de Rugby et de Foot
Le Rugby club de Seyssins (Rugby à XV) évolue en Fédérale 3[Quand ?]
Le Club de Seyssins[38] évolue en Départementale 1 en hommes et en dames[Quand ?]
Le Parcours de golf dénommé Golf Bluegreen Grenoble Seyssins, constitué d'un parcours de neuf trous[39].
Les terrains de tennis sont situés au coeur de Seyssins, près du Prisme. ils accueillent le Tennis Club de Seyssins[40] qui possède une école de tennis importante. L'open de Seyssins a lieu tous les ans de fin Juin à mi-juillet[41].
Équipements culturels
[modifier | modifier le code]- La salle du prisme
- Le Prisme est une salle modulable, accessible aux personnes à mobilité réduite et permettant l’accueil de 960 personnes en configuration salle de spectacle. Elle permet également l'accueil d'expositions, de foires et des séminaires[42].
- la bibliothèque municipale Lucie Aubrac
- L'espace Victor Schœlcher
- La maison des associations
Médias
[modifier | modifier le code]Historiquement, le quotidien régional Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition de Grenoble-Isère Sud, un ou plusieurs articles à l'actualité de la ville ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales.
Économie
[modifier | modifier le code]La commune fait partiellement partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première AOC de la filière Bois en France[43].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Le château Le Harivel du Rocher, hôtel de ville depuis 1985.
- Le monument aux morts communal : C'est en 1920, au lendemain de la Première Guerre mondiale, que le conseil municipal de Seyssins a pris la décision d'ériger un monument aux morts, pour huit cent mille francs de l'époque. C'est pendant l'après-midi du 2 juillet 1921 qu'est inauguré le monument : les 28 noms gravés dans la pierre sont lus pour la première fois. S'ensuivent le discours du secrétaire de mairie de l'époque et celui du maire : Joseph Moutin. Le monument aux morts est situé à côté de l'église Saint-Martin de Seyssins, dans l'ancien cimetière.
- Motte castrale présumée du Châtelard[44].
- Plusieurs maisons anciennes, à l'allure noble, selon l'écrivain Éric Tasset, auteur d'un ouvrage sur les châteaux forts de l'Isère, pourraient cacher des maisons fortes, notamment[44] :
- La Tour Saint-Ange, à l'est de la rue du Bournet, était de propriété de Jean Gauchet au XVIe siècle ;
- la maison forte du Châtelard ;
- la Maison Blanche, du début du XVIe siècle ;
- le château de Montrigaud, au sommet du parc François-Mitterrand, cité en 1368 dans un texte que le roi Charles V adresse à Didier de Sassenage ;
- le château de la Beaume, situé entre le golf et le collège Marc-Sangnier, au XVIIe siècle appartint au conseiller du roi Raymond Espeautre ;
- le Castel Monjoie, de la famille Perrachon en 1638.
- Le château de Seyssins, dit La Bâtie, disparu, cité dans l'enquête delphinale de 1339 et propriété de Didier de Sassenage en 1522, se trouvait en amont du village[44].
- Maison forte de Comba, située sur la butte au lieu-dit de Comba et aujourd'hui disparue, est citée dans l'enquête delphinale de 1339[44].
- Maison forte aux Trois Tours, du XIIIe ou XIVe siècle, appelée aussi maison des Trois-Tours, la Bâtie, château Ponnat et château du Grand-Près[44].
- Maison ou Bâtie d'Argout, cité en 1520[44].
- Ancien prieuré bénédictin ou maison du Priou[44].
- Maison de la Colombière, dans le quartier des Charrières, propriété de Saint-André de Grenoble au XVIe siècle[44].
- Maison dite du Parlement, de la famille Collonge au XVIe siècle[44].
- Maison de la Croix de la Baume, rue Joseph-Moutin, qui présente une tourelle d'escalier[44].
- Église Saint-Martin : église de style roman construite entre le IXe siècle et le XIIe siècle, de plan basilical et dont les chapiteaux des colonnes de la nef sont classés au titre des monuments historiques par arrêté du 9 septembre 1908[45].
- Grotte Vallier
Seyssins dans les arts et la culture
[modifier | modifier le code]Le village est représenté sur une peinture de l'artiste dauphinois Jean Achard.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Pierre Ier, évêque de Grenoble (1221), selon Guy Allard, l'évêque en serait originaire[46].
- Louis Vicat (1786 - 1861), inventeur du ciment artificiel.
- Didier Migaud (né en 1952), homme politique, député, maire de Seyssins de 2001 à 2010.
- Yves Brouzet (né en 1948), athlète français, recordman de France de lancer de poids.
- Olivier Brouzet (né en 1972), international français de rugby à XV.
- Jérôme Neuville (né en 1975), plusieurs fois champion du monde de cyclisme sur piste.
- Thomas Jolmès (né en 1995), international français de rugby à XV.
- Killian Géraci (né en 1999), international français de rugby à XV.
- Louis Bielle-Biarrey (né en 2003), international français de rugby à XV.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | De gueules semé de fleurs de lys d'or, à la bande d'argent brochante[47].
|
|
---|---|---|
Détails | Armes de la famille Alleman. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site de la mairie.
- « Dossier complet : Commune de Seyssins (38486) », Recensement général de la population de 2019/2020, INSEE, (consulté le ).
- Résumé statistique de Seyssins sur le site de l'Insee
- « Seyssins » sur Géoportail.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Grenoble, il y a une ville-centre et 37 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Grenoble », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Seyssins ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Grenoble », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Seyssins - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Seyssins - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Isère - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- Site les habitants.fr, page sur le nom des habitants des communes de l'Isère, consulté le 3 août 2019
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Seyssins et Villard-de-Lans », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Villard-de-Lans », sur la commune de Villard-de-Lans - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Villard-de-Lans », sur la commune de Villard-de-Lans - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- Site de la ville de Fontaine / page sur le Drac.
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Rondeau/A480 : la fin des bouchons ? », sur ledauphine.com (consulté le ).
- Site Grenoble Tourisme, page sur le Praking relais de Seyssins, consulté le 3 août 2019
- Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
- Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
- Site isere.gouv.fr page sur les arrêtés préfectoraux du 02 juillet 2007.
- Livre "L'origine du nom des communes du département de l'Isère" par André Planck, (ISBN 2-84424-043-7) édition L'atelier, 2006, page 53
- Fontaine au temps jadis de Serge Echalon et Jean Escalon, page 171
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Mont Rigaud », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Roux-de-Commiers », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Résultats officiels pour la commune Seyssins
- Jean-Benoît Vigny, « Seyssins : le maire Fabrice Hugelé candidat à sa succession : Maire de la commune, Fabrice Hugelé a annoncé sur les réseaux sociaux et à travers une lettre ouverte à ses concitoyens qu’il briguait de nouveau le mandat municipal », Le Dauphiné libéré, 22/12/2019 mis à jour le 26/12/2019 (lire en ligne, consulté le ).
- « Isère (38) - Seyssins », Résultats des élections municipales et communautaires 2020, Ministère de l'intérieur (consulté le ).
- Mentions des actes d'état civil de la commune à partir de la Révolution, disponibles sur le site des archives de l'Isère jusqu'en 1902
- cité dans les Affiches du Dauphiné en date du 29 juin 1790 (cf site Pagella des bibliothèques de Grenoble)
- « Nécrologie : Michel Segaert, maire honoraire », Le Dauphiné libéré, (lire en ligne, consulté le ).
- « Seyssins aura un nouveau maire samedi », Alpes1.com, (lire en ligne, consulté le ).
- « Michel Baffert remplace Didier Migaud », Le Dauphiné libéré, (lire en ligne, consulté le ).
- Monique Blanchet, « Fabrice Hugelé, élu maire : « Je veux donner un troisième souffle », Le Dauphiné libéré, (lire en ligne, consulté le ).
- Ev.M. et K.C., « Hugelé sera bien un candidat “En Marche !” », Le Dauphiné libéré, (lire en ligne, consulté le ) « sur la 4e, ce sera, comme pressenti (il avait parrainé Macron), le socialiste Fabrice Hugelé, maire de Seyssins, qui était, ces cinq dernières années, le suppléant de la PS Marie-Noëlle Battistel, candidate à sa propre réélection ».
- « Le maire », Mairie > Les élus, sur seyssins.fr (consulté le ).
- « Procès-verbal des délibérations - conseil municipal de la ville de Seyssins - séance du lundi 25 mai 2020 » [PDF], Conseils municipaux, sur seyssins.fr (consulté le ).
- « Les villes et villages fleuris > Isère », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
- Annuaire des Villes Jumelées > Pays : _ > Région : RHONE-ALPES > Collectivité : ISERE, sur le site de l'AFCCRE, consulté le 15 novembre 2014.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Cdmp
- Site du Football Club de Seyssins
- Site bluegrren, page sur le Golf Bluegreen de Grenoble Seyssins, consulté le 3 août 2019
- Site du Tennis Club de Seyssins
- Page de L'open de Seyssins
- Site Grenoble-Tourisme, page sur le prisme, consulté le 4 août 2019
- Cahier des charges de l’appellation d’origine « Bois de Chartreuse », homologué par l’arrêté du 23 octobre 2018 publié au JORF du 31 octobre 2018, Bulletin officiel du Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, no 2018-46 (.PDF).
- Éric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 2-911148-66-5), pp. 553-560.
- « Eglise », notice no PA00117288, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Guy Allard, Dictionnaire historique, chronologique, géographique, héraldique, juridique, politique et botanographique du Dauphiné : Manuscrit original de 1684 publié par H. Gariel, t. deuxième : L - Z, Grenoble, (lire en ligne), p. 630.
- « 34486 Seyssins (Isère) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).