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Simca Sport

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Simca 8 Sport
Simca Sport

Marque Drapeau de la République française Simca
Années de production 1948 - 1951
Production 5 165 exemplaire(s)
Usine(s) d’assemblage Drapeau de la République française Nanterre
Moteur et transmission
Énergie Essence
Moteur(s) Simca-Fiat 1 089 cm3
Position du moteur Longitudinale avant
Puissance maximale 42 ch
Transmission Propulsion
Boîte de vitesses Manuelle 4 rapports
Châssis - Carrosserie
Carrosserie(s) Coupé & Cabriolet
Chronologie des modèles

La dénomination Simca Sport s'applique à une lignée de coupés et cabriolets Simca mais réalisés chez l'industriel Facel-Métallon sur une base Simca 8 puis Aronde.

On dénombre par ordre chronologique les séries suivantes :

  • Simca 8 Sport de 1948,
  • Simca 8 « 8½ » Sport de 1951 (moteur Aronde),
  • Simca 9 Sport de 1952,
  • Coupé De Ville et Cabriolet Week-End de 1954,
  • Coupé Plein-Ciel et Cabriolet Océane de 1956.

L'histoire des Simca Sport commence avec le prototype Cisitalia 202, un cabriolet carrossé par Pininfarina. Le patron de Simca, Henri Théodore Pigozzi qui se rend régulièrement chez Fiat, sa maison mère à Turin en Italie est séduit par une réalisation de Pininfarina sur le châssis de la Fiat 1100S, le même que celui de la Simca 8. Il en commande un exemplaire et le présente en France sous la dénomination « Simca 8 Sport » lors du salon de Paris 1948. La réussite est au rendez-vous et confirme la volonté du dirigeant de proposer un cabriolet sportif. Il veut produire une voiture dérivée de ce prototype et achète les droits à Pininfarina, mais l’usine Simca ne peut le produire car elle se consacre à la production de la berline Aronde. C’est le carrossier Facel-Métallon qui sera chargé de produire la carrosserie et assembler la voiture alors qu'il n’est pas encore prêt. C'est finalement Fiat qui envoie une délégation pour mettre en place la chaîne de montage et du personnel détaché de Pininfarina pour mettre au point la production[1].

Avec l'arrivée de l'Aronde en 1951, la 8 Sport hérite de son moteur implanté sur l'ancien châssis. Les amateurs la surnommeront la « 8½ » car la nouvelle Simca 9 Sport n'apparait que pour le millésime 1953.

Simca 9 Sport

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Simca 9 Sport
Simca Sport

Marque Drapeau de la République française Simca
Années de production 1952 - 1954
Production 1 449 exemplaire(s)
Usine(s) d’assemblage Drapeau de la République française Nanterre
Moteur et transmission
Énergie Essence
Moteur(s) Simca-Fiat 1 221 cm3
Position du moteur Longitudinale avant
Puissance maximale 51 ch SAE
Transmission Propulsion
Boîte de vitesses Manuelle 4 rapports
Masse et performances
Masse à vide 985 kg
Vitesse maximale 135 km/h
Châssis - Carrosserie
Carrosserie(s) Coupé
Chronologie des modèles

Après l'éphémère 8 ½ Sport, qui, en raison d'une raideur insuffisante su châssis n'est disponible qu'en version Coupé, lors du Salon de l'automobile de Paris en , Simca présente un nouveau coupé version qui, sous une apparence semblable n'a pourtant plus rien de commun avec le modèle signé Pininfarina mais est signé des stylistes de Facel-Métallon et de Simca et inaugure la ligne "ponton". Le moteur de 1 221 cm3 vitaminé par Abarth[2] développe 51 ch SAE au lieu des 40 ch de la berline mais ne réussit pas à propulser les 985 kg de la caisse au delà de 135 km/h ce qui est peu pour une sportive de ce prix[3]. Les performances ne faisaient pas partie des priorités du cahier des charges et pour raidir la carrosserie, Facel a dû épaissir les tôles et augmenter le poids.

La Simca 9 Sport est une voiture de luxe par son prix mais aussi par sa finition et son habitacle avec de nombreux revêtements en cuir. La clientèle se fait rare pour cette voiture exclusive dans la seule version coupé. Elle ne restera pas longtemps au catalogue car en 1954, elle est remplacée par la Simca Coupé De Ville à la ligne épurée mais surtout avec une finition simplifiée pour baisser le prix. Avec l'ajout d'une traverse en X sous la caisse pour la rigidifier encore un peu, une version cabriolet va voir le jour, le Cabriolet Week-End.

Pour le millésime 1955, de nouveaux trains roulants font leur apparition avec une nouvelle direction et des jantes de 14 pouces.

Simca Coupé Plein Ciel

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Simca Coupé Plein Ciel
Cabriolet Océane
Simca Sport
Simca Coupé Plein Ciel (1960)

Marque Drapeau de la République française Simca
Années de production 1956 - 1962
Usine(s) d’assemblage Drapeau de la République française Nanterre
Moteur et transmission
Énergie Essence
Moteur(s) Simca Flash 1 294 cm3
Position du moteur Longitudinale avant
Puissance maximale 57 ch SAE
Transmission Propulsion
Boîte de vitesses Manuelle 4 rapports
Masse et performances
Masse à vide 985 kg
Vitesse maximale 135 km/h
Châssis - Carrosserie
Carrosserie(s) Coupé / Cabriolet
Chronologie des modèles

En 1956, sont présentés les nouveaux coupés « Plein-Ciel » et cabriolet « Océane », porte-drapeau de la nouvelle ligne, dite « Océane », des Arondes 1300. Ils se caractérisent par leur pare-brise panoramique. Le moteur « Flash » de 1 294 cm3 de l'Aronde 1300 remplace l'ancien moteur de 1.221 cm3 sur le Coupé[4].

En 1959, ces versions sportives adoptent une nouvelle calandre, caractéristique de la nouvelle finition dite « Grand Carrossier », pour accompagner l'émergence de l'Aronde P60. L'année suivante la série S, d'une finition plus simple, adopte le moteur « Rush ». Cette série s’arrêtera en 1962.

Notes et références

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