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Stratonice (opéra)

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Stratonice
Genre Opéra-comique
Musique Étienne Nicolas Méhul
Livret François-Benoît Hoffmann
Langue
originale
Français
Sources
littéraires
De Dea Syria de Lucien de Samosate
Dates de
composition
1792

Stratonice est un opéra-comique en un acte d'Étienne Nicolas Méhul sur un livret de François-Benoît Hoffmann, créé à la Salle Favart, à Paris, le . L'intrigue est inspirée de De Dea Syria (« sur la déesse syrienne », attribué à Lucien de Samosate) relatant un incident de l'histoire de la dynastie Séleucides qui régna sur une grande partie du Moyen-Orient durant la période hellénistique.

Stratonice fut un opéra populaire, bénéficiant de 200 représentations du vivant de Méhul. Le , une parodie, Nice, par Jean-Baptiste Desprez et Alexandre de Ségur, fut représentée au Théâtre du Vaudeville. En 1821, Joseph Daussoigne-Méhul, neveu de Méhul, écrivit de nouveaux récitatifs pour la refonte de l’opéra à Paris à l'Académie Royale de Musique[1],[2].

Antiochus et Stratonice (1774), peinture de Jacques-Louis David
Détail des rôles
Rôle Voix[3] Distribution de la première,

(Direction : - )

Stratonice, une princesse soprano Louise-Rosalie Lefebvre (désignée comme Mme Dugazon)
Antiochus, Prince de Syrie haute-contre Louis Michu
Séleucus, Roi de Syrie ténor Philippe Cauvy (désigné comme « Philippe »)
Érasistrate, un médecin baryton[4] Jean-Pierre Solié

Antiochus, le fils du roi Séleucus, prend ses distances au pouvoir ; il préfère mourir plutôt que de nommer la cause de sa maladie à son père. Le docteur Erasistratus soupçonne que l'amour est derrière la souffrance d'Antiochus. Il remarque que le pouls du prince augmente quand il voit Stratonice, une jeune femme destinée à épouser son père. D'autres observations confirment son diagnostic. Le docteur révèle subtilement la vérité au roi qui se contente d'abandonner Stratonice à Antiochus pour sauver la vie et le bonheur de son fils.

Bibliographie

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Notes et références

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(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Stratonice (opera) » (voir la liste des auteurs).
  1. Bartlet, p.xxxiii
  2. Adélaïde de Place, p.47
  3. Suivant les clefs employées dans la partition.
  4. Solié avait commencé sa carrière en tant que ténor et avait plus tard mué en baryton léger : cependant, la clef de baryton étant tombée en désuétude au début du XVIIIe siècle, la partie de Erasistrate est notée, comme d'habitude, en clef de basse.

Liens externes

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