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Sylvio Lazzari

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Sylvio Lazzari
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Sylvio Lazzari
Nom de naissance Josef Fortunat Silvester Lazzari
Naissance
Bolzano en Italie)
Décès (à 86 ans)
Suresnes, Drapeau de la France France
Activité principale compositeur
Maîtres Ernest Guiraud, Charles Gounod

Sylvio Lazzari, né Josef Fortunat Silvester Lazzari à Bolzano le et mort à Suresnes le , est un compositeur français d'origine autrichienne.

Venu à Paris en 1882 après avoir fait des études de droit en Autriche, il entre au Conservatoire de Paris où il est l'élève d'Ernest Guiraud et de Charles Gounod. Encouragé par Ernest Chausson et César Franck, il s'installe définitivement en France et obtient la nationalité française en 1896. Il occupe plusieurs postes officiels, entre autres celui de président de la Société Wagner à Paris et de chef des chœurs à l'opéra de Monte-Carlo.

Lazzari subit deux influences : le wagnérisme, issu de sa première éducation germanique et de l'enseignement de Franck, et l'impressionnisme des compositeurs français. La Bretagne est une de ses sources majeures d'inspiration. Ne pouvant réaliser une synthèse de ces courants contradictoires, il compose tantôt en wagnérien sa musique dramatique, tantôt en poète ses pièces pour orchestres et ses mélodies.

Sa tombe est visible au cimetière de Garches près de Paris[1].

Musique instrumentale
  • Diverses pièces pour piano, pour violon et piano, sonate, romance, trio avec piano, quatuor à cordes, octuor pour instruments à vent, pièces pour orchestre, poèmes symphoniques, 4 tableaux maritimes, Effet de nuit, symphonie, Concertstück, pour piano et orchestre, pour violon et orchestre, Rapsodie, concerto.
Musique vocale
  • Plus de 50 mélodies
Opéras
  • Armor (1896)
  • La Lépreuse (1912)[note 1]
  • Le Sauteriot (1918)
  • La Tour de feu (1928)

Références et notes

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Notes
  1. La Lépreuse, terminé en 1901, fut aussitôt « reçu » par Albert Carré mais le directeur de l’Opéra-Comique exigea d’abord un changement de titre, puis invoqua ensuite divers prétextes pour en différer la création, si bien que l’œuvre ne fut finalement montée qu’en 1912. Source : « L'affaire de la Lépreuse », Revue des grands procès contemporains,‎ (lire en ligne, consulté le ).
Références
  • M. Honegger, Dictionnaire de la musique : les hommes et leurs œuvres, Bordas, Paris, 1986

Liens externes

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