Périers-en-Auge
Périers-en-Auge | |
La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Calvados |
Arrondissement | Lisieux |
Intercommunalité | Communauté de communes Normandie-Cabourg-Pays d'Auge |
Maire Mandat |
Didier Beaujouan 2020-2026 |
Code postal | 14160 |
Code commune | 14494 |
Démographie | |
Population municipale |
122 hab. (2021 ) |
Densité | 24 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 15′ 23″ nord, 0° 04′ 46″ ouest |
Altitude | Min. 2 m Max. 126 m |
Superficie | 5,09 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Dives-sur-Mer (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Cabourg |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.periers-en-auge.fr |
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Périers-en-Auge est une commune française située dans le département du Calvados en région Normandie, peuplée de 122 habitants[Note 1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Ses lieux-dits et écarts sont : le Lieu Thil, le Lieu Gémare, le Fer des Champs, la Clôture, le Lieu Familly, le Lieu de Bernières, le Champ de l'Épine, Méricourt, le Lieu Manoury, le Moulin, la Cour de la Bergerie, le Valacre, la Croix Kerpin, la Mare Élan, l'École, le Lieu Gauvin, le Clos Richard et Saint-Évroult.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 mm/a) et un été frais (15,5 °C) et venté[2]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat des plateaux abrités », correspondant à la plaine agricole de Caen à Falaise, sous le vent des collines de Normandie et proche de la mer, se caractérisant par une pluviométrie et des contraintes thermiques modérées[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 836 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Sallenelles à 11 km à vol d'oiseau[4], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 735,8 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Périers-en-Auge est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dives-sur-Mer, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (99,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (83,9 %), zones agricoles hétérogènes (13,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,3 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Les formes attestées sont Peries, Periez, Santa Maria de Piris (forme latinisée)[13], Periers en 1219[14].
Périers « poiriers » est attesté au Xe siècle sous la forme dialectale perier, suivi d'un -s locatif[15].
Pour le site du prieuré de Rouville, les formes attestées sont Rouvilla, Rotthovilla et Rodovilla. Il s'agit d'un toponyme médiéval en -ville « domaine rural » (mot issu du gallo-roman VILLA « grand domaine rural ») précédé du nom d'un personnage germanique Hrodo[16].
Toponyme évoquant le pays d'Auge.
Histoire
[modifier | modifier le code]Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[20].
En 2021, la commune comptait 122 habitants[Note 3], en évolution de −12,23 % par rapport à 2015 (Calvados : +1,02 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Jusqu'au XIXe siècle, existait sur le territoire de la commune le prieuré de Rouville et la chapelle Saint-Évrou, le tout datant du XIIIe siècle. Le prieuré et la chapelle sont abandonnés à l'état de ruines dès le XVIIIe siècle[23].
- Église Notre-Dame (XIIe siècle, XIIIe siècle et XVIIIe siècle). L'église est également dédiée à saint Firmin, le vocable étant associé à la présence d'une statue du saint en habit d'évêque et à l'existence de pèlerinages. Fonts baptismaux sans doute du XIIe siècle, et nef du début XVIIIe siècle selon Arcisse de Caumont.
-
L'église Notre-Dame. -
L'église Notre-Dame.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Jacques Dacqmine (1924-2010 à Périers-en-Auge), acteur.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Population municipale 2021.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du 1er mars 2015)
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
- « Orthodromie entre Périers-en-Auge et Sallenelles », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Sallenelles » (commune de Sallenelles) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Sallenelles » (commune de Sallenelles) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Dives-sur-Mer », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Arcisse de Caumont, Statistique monumentale de l'arrondissement de Pont-l'Évêque, 1859, page 95.
- Ernest Nègre, Résultats de rechercheToponymie générale de la France, vol. 2, Droz, , p. 1327.
- René Lepelley, Étymologie des noms de communes de Normandie, éditions Charles Corlet, Presses universitaires de Caen, 1996, page 80.
- René Lepelley, Étymologie des noms de communes de Normandie, éditions Charles Corlet, Presses universitaires de Caen, 1996, page 212
- Réélection 2014 : « Périers-en-Auge (14160) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- « Municipales à Périers-en-Auge. Premier mandat de maire pour Didier Beaujouan », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Arcisse de Caumont, Statistique monumentale du Calvados, t. 4 : Arrondissement de Pont-l'Évêque, Caen, Hardel, (lire en ligne), p. 100