Poyans
Poyans | |||||
Mairie de Poyans. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Haute-Saône | ||||
Arrondissement | Vesoul | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Val de Gray | ||||
Maire Mandat |
Emmanuel Mandigon 2014-2020 |
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Code postal | 70100 | ||||
Code commune | 70422 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
144 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 12 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 26′ 50″ nord, 5° 28′ 16″ est | ||||
Altitude | Min. 194 m Max. 248 m |
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Superficie | 12,17 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Gray (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Dampierre-sur-Salon | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Saône
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Poyans est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté.
Ses habitants sont appelés les Poyannais.
Géographie
[modifier | modifier le code]Commune située dans l'ouest du département de la Haute-Saône, à 35 km de Dijon.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 905 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 911,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de −27 °C, atteinte le [Note 1],[3],[4].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | −0,8 | −0,8 | 1,3 | 3,6 | 7,8 | 11,2 | 13 | 12,7 | 9,2 | 6,3 | 2,5 | 0,2 | 5,5 |
Température moyenne (°C) | 2,5 | 3,5 | 7,1 | 10,4 | 14,5 | 18,2 | 20,2 | 19,8 | 15,6 | 11,3 | 6,2 | 3,3 | 11,1 |
Température maximale moyenne (°C) | 5,8 | 7,9 | 12,9 | 17,1 | 21,2 | 25,2 | 27,4 | 27 | 22 | 16,2 | 9,9 | 6,3 | 16,6 |
Record de froid (°C) date du record |
−27 09.01.1985 |
−21 22.02.1986 |
−14 01.03.05 |
−6 07.04.21 |
−2 03.05.21 |
1 05.06.1991 |
3 25.07.1986 |
2 06.08.1987 |
−1 30.09.1995 |
−8 31.10.1997 |
−11 24.11.1998 |
−19 24.12.01 |
−27 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
15,5 11.01.08 |
20,5 27.02.19 |
27,5 30.03.1989 |
30 25.04.07 |
33 25.05.09 |
37 09.06.14 |
40 25.07.19 |
40,8 12.08.03 |
33,4 04.09.05 |
27 07.10.09 |
22,5 03.11.1994 |
19,5 16.12.1989 |
40,8 2003 |
Précipitations (mm) | 72,3 | 61,1 | 65,1 | 67,5 | 89,2 | 70,6 | 79,2 | 75,3 | 70,8 | 88,7 | 91,6 | 80,4 | 911,8 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
5,8 −0,8 72,3 | 7,9 −0,8 61,1 | 12,9 1,3 65,1 | 17,1 3,6 67,5 | 21,2 7,8 89,2 | 25,2 11,2 70,6 | 27,4 13 79,2 | 27 12,7 75,3 | 22 9,2 70,8 | 16,2 6,3 88,7 | 9,9 2,5 91,6 | 6,3 0,2 80,4 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[5]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Poyans est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gray, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[8]. Cette aire, qui regroupe 63 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[9],[10].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (63,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58,2 %), forêts (32,5 %), zones agricoles hétérogènes (4,7 %), zones urbanisées (2,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
[modifier | modifier le code]Traces d'occupation gallo-romaine, présence d'un cimetière burgonde.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]La commune fait partie de l'arrondissement de Vesoul du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la première circonscription de la Haute-Saône.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton d'Autrey-lès-Gray[12]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Dampierre-sur-Salon.
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Poyans était membre depuis 2008 de la petite communauté de communes du Pays d'Autrey, créée le , et qui regroupait environ 3 800 habitants[13].
L'article 35 de la loi n° 2010-1563 du [14] « de réforme des collectivités territoriales » prévoyait d'achever et de rationaliser le dispositif intercommunal en France, et notamment d'intégrer la quasi-totalité des communes françaises dans des EPCI à fiscalité propre, dont la population soit normalement supérieure à 5 000 habitants.
Dans ce cadre, le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) approuvé par le préfet de Haute-Saône le [15] a prévu la fusion de cette petite intercommunalité avec l'ancienne communauté de communes du Pays de Gray et le rattachement à cette structure des communes isolées de Chargey-lès-Gray, Onay, Velesmes-Échevanney.
La commune est donc membre depuis le de la nouvelle communauté de communes Val de Gray[16].
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[21].
En 2021, la commune comptait 144 habitants[Note 3], en évolution de +2,86 % par rapport à 2015 (Haute-Saône : −1,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église de l'Exaltation-de-la-Sainte-Croix (avec ses fresques du XVe siècle) fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis 1960[23].
- La croix du cimetière (1605) fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis 1959[24]. Érigée en 1605, après la mort de Claude de Vergy, dernier seigneur de cette famille pour Autrey, la croix semble rappeler les écussons des seigneurs du pays, depuis au moins le Xe siècle, jusqu'en 1602, et représenter les signes de hautes fonctions remplies par ces personnages, ainsi que les symboles de leur foi chrétienne. Elle est le seul souvenir qu'il reste de ce qu'ils ont été : duc, cardinal, évêque, seigneur croisé de Terre-Sainte, chevaliers de différents ordres ; cette croix est l'histoire abrégée des seigneurs de Beaumont et d'Autrey.
- Le lavoir du bourg.
-
L'église paroissiale de Poyans.
-
La croix sculptée.
-
Le lavoir du bourg.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- L'abbé P.-D. Mouton (1804-1885), curé de Poyans à partir de 1835[25], membre de la société archéologique de Vesoul, a publié en 1868 l'Histoire d'Autrey, de sa seigneurie et de ses dépendances (Mouton 1868).
- Camille Collot, résistant, mort au combat dans le Haut-Jura à 22 ans, pendant la Seconde Guerre mondiale[26].
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- P. D. Mouton, Histoire d'Autrey, de sa seigneurie et de ses dépendances, Gray, imprimerie et lithographie de A. Roux, , 383 p. (lire en ligne).
Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Poyans » - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Poyans » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Poyans ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Gray », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « CC du Pays d'Autrey (N° SIREN : 247000318) », Fiche BANATIC, Ministère de l'intérieur, (consulté le ).
- Loi n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales sur Légifrance.
- « Arrêté préfectoral du 23 décembre 2011 portant définition du schéma départemental de coopération intercommunale du département de la Haute-Saône » [PDF], Préfecture de la Haute-Saône (consulté le ), p. 4.
- « CC Val de Gray (N° SIREN : 200036549) », Fiche BANATIC, Ministère de l'intérieur, (consulté le ).
- « Les maires de Poyans », sur francegenweb.org (consulté le ).
- Préfecture de Haute-Saône, Liste des communes de Haute-Saône, publiée le 23 janvier 2013, consultée le 18 juillet 2013
- « Emmanuel Mandigon réélu », L'Est républicain, édition de Haute-Saône, (lire en ligne).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Notice no PA00102255, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00102256, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Mouton P.-D. », sur bnf (consulté le ).
- « Héros du maquis à l’honneur », L'Est républicain, (lire en ligne) « Apprenti menuisier, il refuse de répondre au service du travail obligatoire en Allemagne et se fait reclasser agriculteur. Dès 1943, il s’engage dans la lutte contre l’occupant nazi, d’abord dans le Vercors, puis dans le Haut-Jura. Le 17 avril 1944, il perd la vie dans une embuscade avec 10 de ses compagnons près du village de Chevry (39) au lieu-dit Sous la Roche ».