Paul Briquet
Nom de naissance | Georges Marie Loyau |
---|---|
Naissance |
Saint-Mandé |
Décès |
(à 46 ans) Paris 9e |
Nationalité | Français |
Profession |
Paul Briquet, pseudonyme de Georges Loyau, est un auteur dramatique, revuiste et librettiste français, né le à Saint-Mandé et mort le dans le 9e arrondissement de Paris.
Biographie
[modifier | modifier le code]Georges Marie Loyau naît le à Saint-Mandé (Val-de-Marne) d’Amant Léonce Loyau, employé de commerce, et Léontine Jeanne Buisson, institutrice, son épouse[1].
Il se destine d’abord à une carrière artistique. Il fait la connaissance à l’école des Beaux-Arts de Paris de Georges Thenon qui deviendra plus tard le chansonnier et librettiste Rip avec lequel il collaborera plus tard régulièrement dans leur carrière de librettistes[2].
Il commence sa carrière d’auteur en 1907 avec son frère Paul Loyau en choisissant ensemble le pseudonyme de Briquet et en échangeant leurs prénoms. Ce frère qui signait ainsi Georges Briquet décède prématurément en 1909[3]. Paul Briquet devient alors le secrétaire particulier du dramaturge et librettiste Robert de Flers auprès duquel il est à bonne école[4]. Il devient par la suite secrétaire général du théâtre Michel[4].
À partir de 1919, Georges Briquet écrit un grand nombre de revues, vaudevilles ou opérettes, en collaborant fréquemment avec Rip, ou bien au coup par coup avec des auteurs variés tels que Saint-Granier, Charles-Alexis Carpentier, Paul Gordeaux[2], Pierre Varenne ou Henri Falk[5]. Ses pièces sont jouées dans la plupart des salles parisiennes, telles que le théâtre Marigny, le théâtre de la Potinière ou le Concert Mayol[2].
En 1922, il prend la direction du magazine "Le Sourire", fonction qu’il exercera jusqu’à sa mort.
Il meurt d’une embolie pulmonaire dans la nuit du au , à deux heures du matin, en son domicile du 33 boulevard de Clichy[6]. Il est inhumé dans le cimetière du Père-Lachaise, 54e division.
Music-hall, revues, opérettes
[modifier | modifier le code]- 1907 : A la baguette !, fantaisie-revue de Georges et Paul Briquet, théâtre des Capucines
- 1908 : Bérenger n'veut pas !, revue de E. P. Lafargue, Georges et Paul Briquet, Comédie-Royale
- 1919 : Le Vicomte aux jambes nues, opérette légère en 2 actes de Rip et Paul Briquet, Concert Mayol
- 1920 : Mazout alors !, revue en 2 actes de Saint-Granier et Paul Briquet, théâtre de la Potinière
- 1920 : À chats perchés, revue en 2 actes et 8 tableaux de Paul Briquet et Charles-Alexis Carpentier, musique d'Évrard, théâtre du Perchoir
- 1922 : Avec le sourire, revue en 2 actes d’Albert Willemetz, Saint-Granier, et Paul Briquet, Alhambra de Bruxelles
- 1923 : Oh...Pardon !, revue de Rip et Paul Briquet, chez Mauricet et Fursy
- 1924 : Paris-Sports, revue en 2 actes et 32 tableaux de Rip et Paul Briquet, théâtre Marigny
- 1924 : Herriot... ready ?, revue en 1 acte de Rip et Paul Briquet, Moulin de la Chanson
- 1925 : Spartagas, opérette en 3 actes de Rip, Paul Briquet et Yoris d'Hansewick, La Pie qui chante
- 1925 : Scènes d'actualités, revue de Paul Briquet, Mauricet et Pierre Varenne, chez Mauricet et Fursy
- 1926 : L'Ami fric, revue de Paul Briquet, chez Mauricet et Fursy
- 1926 : Paris-Boulevard, revue en 2 actes de Paul Briquet et Pierre Varenne, théâtre du Boulevard[7]
- 1927 : Ma femme !, opérette en 3 actes de Paul Briquet et Paul Gordeaux, musique de Pierre de Meure et Irving Paris, théâtre de la Potinière[8]
- 1927 : Spirit of Paris, revue en 2 actes de Pierre Veber et Paul Briquet, théâtre de la Madeleine
- 1928 : Minuit, païens !, revue de Paul Briquet et Paul Deyrmon, théâtre de Minuit
- 1928 : La Nouvelle Revue, revue en 3 actes et 25 tableaux de Paul Briquet, José de Bérys et Henry Moreau, Élysée-Palace de Vichy
- 1929 : Un frisson de Paris, opérette de Paul Briquet et Pierre Varenne, théâtre des Menus-Plaisirs
- 1929 : La Revue du Moulin, revue en 2 actes de Paul Briquet et Henri Dumont, Moulin de la chanson
Chanson
[modifier | modifier le code]- 1926 : Chacun son Truc par Maurice Chevalier, musique de Walter Donaldson, paroles de Paul Briquet (adaptation française de Yes Sir, That’s My Baby
- 1927 : On n’ m’a jamais parlé comm’ ça par Maurice Chevalier, musique de R. Penso, paroles de Paul Briquet et R.-P. Groffe[9]
- 1928 : Ploum ploum ploum par Damia, paroles de Paul Briquet, musique de Jean Eblinger
- 1935 : C’est durillon par Georges Matis, chanson de Paul Briquet créée après sa mort
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Département du Val-de-Marne, Acte de naissance no 13 de l’année 1884, sur Archives départementales (consulté le ), vue 118/218.
- « Le revuiste Paul Briquet est mort hier », Paris-Midi, no 1635, , p. 2 (lire en ligne).
- « Briquet (Paul) », sur ecmf.fr (consulté le ).
- « Paul Briquet est mort subitement d’une embolie », Comœdia, no 6455, , p. 2 (lire en ligne).
- « Mort du revuiste Paul Briquet », Excelsior, no 7224, , p. 4 (lire en ligne) .
- Mairie de Paris 9e, Acte de décès no 968 de l’année 1930, sur Archives de Paris (consulté le ), vue 2/31.
- Le Temps du 25 octobre 2026.
- La Rampe du 1er décembre 1927.
- « On n’ m’a jamais parlé comm’ ça (partition) », sur livre-rare-book.com (consulté le ).