Parti animaliste
Parti animaliste | |
Logotype officiel. | |
Présentation | |
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Coprésidents | Antoine Stathoulias Charlotte Duthu Douchka Markovic Hélène Thouy Jérôme Dumarty Pierre Mazaheri |
Fondation | |
Siège | Cérons (Gironde)[1] |
Positionnement | Attrape-tout |
Idéologie | Animalisme Droits des animaux |
Affiliation européenne | Animal Politics EU |
Adhérents | 5 000 () |
Couleurs | violet |
Site web | parti-animaliste.fr |
Représentation | |
Conseiller régional | 1 / 1758 |
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Le Parti animaliste (PA), fondé en 2016, est un parti politique animaliste français. Il se revendique comme transpartisan, déclarant pouvoir s'allier avec tout parti respectant la personne humaine ainsi que les animaux[2].
Historique
[modifier | modifier le code]Formation
[modifier | modifier le code]L'idée d'un parti animaliste en France se développe durant l'année 2014[3].
Déclaré au Journal officiel des associations le [4], le parti est fondé le par sept personnes[5],[6] : Samuel Airaud (Chargé d'affaires publiques de l'association L214 éthique et animaux), Héléna Besnard, Nathalie Dehan, Isabelle Dudouet-Bercegeay, Melvin Josse, Douchka Markovic et Hélène Thouy[7]. Il rejoint une dynamique internationale initiée par le Parti pour les animaux néerlandais[8].
Scrutins de 2017
[modifier | modifier le code]Le Parti animaliste se présente pour la première fois à un scrutin lors des élections législatives de 2017. Son but affiché lors de ces élections n'est pas d'obtenir des élus mais de communiquer autour de la cause animale[9]. Pour des raisons budgétaires, il ne peut présenter qu'un nombre limité de candidats[10],[11]. Plusieurs personnalités engagées dans la cause animale sont candidates : c'est notamment le cas de la journaliste Élise Desaulniers et de la pianiste Vanessa Wagner[12],[13]. Les affiches du parti ne comportent ni nom, ni photo des candidats, mais présentent un chaton[14].
Lors des élections législatives, le Parti animaliste obtient quelque 64 000 voix, soit en moyenne 1,1 % des suffrages exprimés dans les 142 circonscriptions où il se présentait (jusqu'à 2,9 % en Haute-Corse)[15],[16]. Ses candidats dépassant le score de 1 % des suffrages exprimés dans 86 circonscriptions, soit plus que le seuil de 50 circonscriptions, il parvient à obtenir un financement public : au vu de ses résultats, il doit recevoir un peu plus de 90 000 euros/an pendant cinq ans[17]. Mais ayant présenté 62 % de femmes, il doit payer des pénalités pour non-respect de la loi tendant à favoriser l'égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives[15],[18],[19].
La même année, le Parti animaliste présente une liste aux élections sénatoriales de Paris, conduite par Hélène Thouy[20], qui obtient 10 voix pour 0,34 % des suffrages exprimés[21].
Élections européennes de 2019
[modifier | modifier le code]Le Parti animaliste présente aux élections européennes de 2019 une liste avec à sa tête l'avocate bordelaise Hélène Thouy, cofondatrice du parti, suivie d'Eddine Ariztegui, responsable d'équipe dans le milieu associatif[22],[23]. Soutenue par Brigitte Bardot[24], la liste compte parmi ses candidats l'écrivain et chroniqueur de télévision Henry-Jean Servat, et la veuve de l'ancien Premier ministre Michel Rocard, Sylvie Rocard[23].
À l'occasion de ces élections, le parti rejoint Animal Politics EU, une coalition d'une douzaine de partis animalistes européens[25].
Malgré la mise à disposition des électeurs d'un nombre limité de bulletins de vote, le Parti animaliste obtient 2,17 % des suffrages exprimés[26]. Ce résultat est considéré comme une surprise par les médias[27],[28], alors que le Parti animaliste n'avait qu'une faible visibilité médiatique et peu de moyens financiers[29]. Cependant, la tête de liste, Hélène Thouy, dénonce une « fraude massive », affirmant que de nombreux bureaux de vote ne présentaient pas les bulletins de sa liste alors que le parti avait payé pour, invoquant « environ 500 problèmes liés à leur bonne diffusion »[30].
Il est à noter que le Parti Animaliste a obtenu des scores significatifs dans les zones rurales, à l'inverse par exemple d'EELV. Ainsi la liste d'Hélène Thouy a-t-elle décroché 1,27% des suffrages à Paris, mais 3,97% dans le département de la Haute-Marne[31].
Scrutins de 2020 et 2021
[modifier | modifier le code]En , le parti répond par la négative à la main tendue de David Cormand, secrétaire national d'EELV, pour des listes communes[32] aux élections municipales de 2020.
Par la suite, le parti annonce une dizaine de listes — avec à leur tête « des personnes de toutes les sensibilités politiques »[33] — et autant d'alliances locales, comme avec Europe Écologie Les Verts à Paris[34], avec La France insoumise à Angers[35] ou à Orléans ou avec l'Union des démocrates et indépendants à Fontenay-aux-Roses[36].
À l'issue du scrutin, le Parti animaliste obtient ses premiers élus[37] :
Nom | Ville | Liste | Attribution |
---|---|---|---|
Emmanuelle Gabali-Bonnehon | Boulogne-Billancourt | LR | |
Cécile Collet | Fontenay-aux-Roses | UDI | |
Sandra Krief | Grenoble | EÉLV | Déléguée à la condition animale |
Giovanni Recchia | Melun | Divers centre | |
Eddine Ariztegui | Montpellier | EÉLV - PS | 24e adjoint, chargé du bien-être animal |
Séverine Figuls | Nantes | EÉLV - PS | Déléguée à l'animal dans la ville et au parcours de la biodiversité |
Grégory Moreau | 11e arrondissement de Paris (conseil d'arrondissement) | EÉLV - PS | 3e adjoint, chargé de l'alimentation durable, de la condition animale et de la propreté |
Douchka Markovic | 18e arrondissement de Paris (conseil de Paris) | EÉLV - PS | Déléguée à la condition animale |
Violeta Rouba | Rambouillet | ||
Sandrine Jamar-Martine | Saint-Denis | Divers gauche | |
Véroniqe Sahun | Vitrolles | ||
Sandra Afonso-Machado | Brétigny-sur-Orge |
Aux élections régionales de l'année suivante, le Parti animaliste est présent sur deux listes, en Nouvelle-Aquitaine avec Europe Écologie Les Verts et en Île-de-France avec La France insoumise[36], où il obtient un élu[38], Guillaume Prevel[39].
Scrutins de 2022
[modifier | modifier le code]Le Parti animaliste annonce le la candidature d'Hélène Thouy à l'élection présidentielle de 2022 afin « d'imposer la question [animale] dans le débat national »[40]. Elle ne parvient pas à rassembler les 500 parrainages nécessaires à sa candidature et doit donc renoncer[41].
Pour les législatives, le parti présente 421 candidats au premier tour de cette élection, avec comme premier objectif non d'obtenir des sièges, mais de mettre en avant la thématique de la cause animale en France[42],[43]. Ils obtiennent au total 255 251 voix, soit 1,12 % des suffrages exprimés[44].
Scrutins de 2024
[modifier | modifier le code]Le Parti animaliste présente aux élections européennes de 2024 une liste avec à sa tête Hélène Thouy.
Soutenue par l'ancienne actrice Brigitte Bardot, dont la fondation est engagée pour la cause animale ainsi que par le moine bouddhiste Matthieu Ricard et l'humoriste Greg Guillotin, Ils obtiennent 495 866 voix, soit 2,00 % des suffrages exprimés. Un score proche de celui obtenu lors des élections européennes de 2019. La formation avait alors déjà suscité une certaine surprise en récoltant 2,17 % des suffrages et en terminant juste derrière le Parti communiste français. Celui-ci se place à nouveau devant cette année, mais toujours avec un faible écart, Léon Deffontaines récoltant 2,36 % des suffrages.
Le résultat des élections européennes de 2024 reste en deçà de l’objectif initial de 5%, qui aurait permis au Parti animaliste d’obtenir ses premiers eurodéputés.
Après la dissolution de l'Assemblée nationale par Emmanuel Macron suite aux résultats historiques de l'extrême-droite aux européennes, le Parti animaliste, sans soutenir par exemple le NFP, a déclaré ne pas présenter de candidats aux élections législatives.
Causes et objectifs
[modifier | modifier le code]L'idéologie du Parti animaliste est centrée sur les droits des animaux[45]. Cette caractéristique « monothématique » conduit le parti à refuser de s'allier avec d'autres formations politiques[46]. Il se revendique transpartisan de façon que la cause animale dépasse les clivages politiques[47].
Les mesures qu'il défend sont notamment l'abolition de la corrida, de la pêche industrielle, de la chasse et des combats de coqs, l'interdiction de la détention d’animaux dans les cirques et autres spectacles ou bien l'établissement d'une « charte des droits des animaux ». Il vise notamment la création d'un ministère ou d'un secrétariat voué à la cause animale, à la lutte contre la maltraitance et contre l'expérimentation animale ou encore à la réduction de 25 % de la consommation de produits d'origine animale dans l'alimentation à l'horizon 2025[9].
Le Parti animaliste souhaite également mettre fin à l'abattage sans étourdissement préalable, incluant l'abattage rituel. Selon eux, aucune justification traditionnelle ou religieuse ne peut justifier une entorse au bien-être animal[48].
Le parti milite aussi pour l'amélioration des conditions d'élevage en interdisant la production de fourrure, le gavage (notamment des palmipèdes), la castration, l'écornage, l'amputation de la queue, l'épointage du bec, le déplumage à vif, le broyage des poussins, etc. Le parti souhaite également la suppression des élevages en cage et la prise en charge de l'endettement des éleveurs qui renonceraient à l'exploitation animale et se tourneraient vers des productions végétales. Son programme prévoit également la mise en place d'un étiquetage obligatoire visant à informer les consommateurs des coûts environnementaux, sociaux et éthiques des produits qu'ils choisissent[49],[29].
Direction
[modifier | modifier le code]Il est dirigé par un bureau actuellement composé de cinq personnes : Béatrice Canel-Dépitre, Douchka Markovic, Eddine Ariztegui, Jérôme Dumarty et Sandra Krief[50].
Soutiens et adhérents
[modifier | modifier le code]Le Parti animaliste revendique 1 000 adhérents en [51] et 4 000 cinq ans après sa création[38].
La philosophe Corine Pelluchon et la comédienne Christine Berrou lui apportent en 2017 leur soutien[52]. La même année, le journaliste Aymeric Caron demande sans succès à Jean-Luc Mélenchon et Benoît Hamon de donner au Parti animaliste deux sièges à l'Assemblée nationale[53]. Aux élections européennes de 2019, l’ancienne actrice et militante de la cause animale Brigitte Bardot appelle à voter pour le parti, après avoir un temps laissé croire qu'elle figurerait sur sa liste[24].
L'organisation de jeunesse du parti, le Campus animaliste, est fondée en 2022[54].
Si aucune enquête n'a établi de corrélation entre le vote animaliste et les revenus, un comparatif des résultats montre que le parti obtient en moyenne des résultats au-dessus de son score national dans des communes parmi les plus pauvres de France (Denain, Maubeuge, Hautmont...) et, inversement, des résultats inférieurs dans les villes les plus riches (Neuilly-sur-Seine, Marnes-la-Coquette, le VIIe arrondissement de Paris...)[47].
Résultats électoraux
[modifier | modifier le code]Élections législatives
[modifier | modifier le code]Année | Premier tour | Sièges | |
---|---|---|---|
Voix | % | ||
2017 | 63 637[15] | 0,28[55] | 0 / 577 |
2022 | 255 251 | 1,12 | 0 / 577 |
Élections européennes
[modifier | modifier le code]Année | Voix | % | Tête de liste | Rang | Sièges |
---|---|---|---|---|---|
2019 | 490 074[56] | 2,16[56] | Hélène Thouy | 11e | 0 / 79 |
2024 | 495 866[57] | 2,00[57] | 10e | 0 / 81 |
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Annonces du Journal officiel Association », sur www.journal-officiel.gouv.fr, (consulté le ).
- Hugo Romani, « Européennes 2024: le Parti animaliste veut aller au-delà du vote de niche », sur Slate,
- « Le projet - Parti animaliste », sur Parti animaliste (consulté le ).
- « Annonces du Journal Officiel Association », sur www.journal-officiel.gouv.fr, (consulté le ).
- Catherine Vincent, « Le bien-être animal, au détriment des droits de l’homme », sur Le Monde, .
- Dominique Lestel, « Prendre le parti des animaux », sur Libération, .
- Laurent de Boissieu, « Parti Animaliste (PA) », sur France Politique, (consulté le ).
- « Pour la première fois, la question animale s'est imposée dans le débat présidentiel », huffingtonpost.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- Audrey Chauvet, « Les défenseurs des animaux lancent leur parti politique », sur 20 minutes, .
- « Le Parti animaliste se prépare aux législatives », sur Natura-sciences, .
- Margaux Lacroux, « Qui se cache derrière le Parti animaliste, ce mouvement qui met des chats sur ses affiches ? », Libération, (lire en ligne, consulté le ).
- « Législative : Une Franco-Canadienne pour le Parti animaliste en Amérique du Nord », sur French Morning, (consulté le ).
- « Liste des candidats du Parti animaliste aux élections législatives de 2017 », sur Parti animaliste (consulté le ).
- Voir sur liberation.fr.
- Yohan Roblin, « Il a obtenu plus de 1% des voix aux législatives : ce qui va changer pour le Parti animaliste », sur LCI, (consulté le ).
- Voir sur interieur.gouv.fr.
- Geoffroy Clavel, « Ce que le Parti animaliste va pouvoir faire de ses 1 % au 1er tour des législatives 2017 », Le HuffPost, (lire en ligne, consulté le ).
- Ludwig Gallet, « Le parti animaliste, un ovni politique qui veut marquer son territoire », sur le site de L'Express, (consulté le ).
- Loris Biochot, « Parité : particulièrement mauvais élèves, Les Républicains frappés au portefeuille », sur Le Figaro, (consulté le ).
- Charline Hurel, « Les animalistes s'invitent aux sénatoriales », sur Le Monde, (consulté le ).
- « Résultats des élections sénatoriales 2017 : Département Paris (75) », sur Ministère de l'Intérieur, (consulté le ).
- Corine Dalla Verde, « Élections européennes : une candidate agenaise pour le Parti animaliste », sur La Dépêche du Midi, (consulté le ).
- Voir sur legifrance.gouv.fr.
- Voir sur 20minutes.fr.
- Sarah Finger, « Le Parti animaliste en campagne : « Vous trouvez que c’est un gag ce qui se passe dans les abattoirs ? » », sur liberation.fr, (consulté le ).
- « Elections européennes 2019 : résultats France entière », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le )
- Voir sur lemonde.fr.
- Voir sur lexpress.fr.
- Sarah Finger, « Le parti animaliste se lance vers les européennes : «Sauver les animaux et nous sauver nous-mêmes» : », sur Libération,
- BFMTV, « Élections européennes : Le parti animaliste dénonce une “fraude massive” », BFMTV (consulté le ).
- « Européennes 2024: le Parti animaliste veut aller au-delà du vote de niche », sur Slate.fr, (consulté le )
- « Le Parti animaliste présentera des listes indépendantes aux élections municipales », sur Ouest-France, (consulté le ).
- Pierre Lepelletier, « Municipales : le Parti animaliste va présenter une dizaine de listes », sur Le Figaro, (consulté le ).
- Nicolas Berrod, « Municipales : le Parti animaliste cherche à s’implanter après sa percée aux européennes », sur Le Parisien, (consulté le ).
- Yves Tréca-Durand, « Angers. Angers citoyenne et populaire veut mobiliser ceux qui se sentent exclus du débat public », sur Ouest-France, (consulté le ).
- Vincent Geny, « Chasseurs contre animalistes : le match des clientèles électorales avant 2022 », sur Marianne, (consulté le ).
- « Municipales : le Parti animaliste obtient ses premiers conseillers municipaux dans une dizaine de villes », sur liberation.fr,
- Victor Vasseur, « Cinq choses à savoir sur le Parti animaliste, en route pour la présidentielle », sur France Inter, (consulté le ).
- « Nos élus », sur Parti animaliste (consulté le )
- Sarah Finger, « Parti animaliste : la chasse à la présidentielle », sur Libération, (consulté le ).
- Neïla Latrous, « Présidentielle 2022 : les "non-alignés" du scrutin », sur France Info, (consulté le ).
- « Législatives dans la Somme : le parti animaliste se pose comme un lanceur d'alerte dans la campagne », sur France Bleu, (consulté le )
- « Législatives 2022. Coup de projecteur sur le parti Animaliste, présent dans presque toutes les circonscriptions de Bretagne ? », sur France 3 Bretagne (consulté le )
- Laurent de Boissieu, « Élections législatives 2022 », sur France Politique (consulté le ).
- « Un parti de défense des animaux se lance dans la course pour 2017 », lexpress.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- Joanne Saade, « Après les législatives, le parti animaliste veut transformer l'essai », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
- « Européennes 2024: le Parti animaliste veut aller au-delà du vote de niche », sur Slate.fr,
- « x.com », sur X (formerly Twitter) (consulté le )
- Marie-Gabrielle Miossec, « Naissance du premier parti animaliste français », sur La France agricole, .
- « Page du bureau national sur le site du Parti animaliste », sur Parti animaliste,
- Sarah Finger, « La cause animale bien campée sur quatre pattes », sur Libération, .
- « Corine Pelluchon : “La cause animale est la cause de l’humanité” », sur Libération (consulté le ).
- Aymeric Caron, « Jean-Luc Mélenchon, faites entrer le Parti animaliste à l’Assemblée », Libération, (lire en ligne, consulté le ).
- « Législatives 2022: Le parti animaliste présente 421 candidats en France », 20minutes, (lire en ligne, consulté le ).
- Youness Rhounna, Lucas Lazo et Pascal Marie, « Législatives : les grosses combines de tout petits partis pour gagner 5 ans d'argent public », sur Marianne, (consulté le ).
- « Proclamation des résultats de l'élection des représentants au Parlement européen », Journal officiel de la République française, no 125, (lire en ligne).
- « France entière - Elections Européennes 2024 - Publication des résultats des élections en France », sur resultats-elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site officiel
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