Philippa Mareri
Philippa Mareri | |
Fresque de Philippa Mareri, Borgo San Pietro | |
Bienheureuse | |
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Naissance | entre 1190/1200 Petrella Salto |
Décès | Borgo San Pietro |
Nationalité | Duché de Spolète États pontificaux |
Ordre religieux | Clarisses |
Vénérée à | Borgo San Pietro |
Fête | 16 février |
Attributs | habit de clarisse, cœur enflammé, bouquet de roses |
Sainte patronne | du Cicolano (it) |
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Philippa Mareri (Petrella Salto, 1190/1200 - Borgo San Pietro, 16 février 1236) est une clarisse italienne, fondatrice du monastère de Borgo San Pietro. Elle est reconnue sainte par l'Église catholique. En 1930, la communauté abandonne la clôture religieuse et prend le nom de franciscaines de Sainte Philippa Mareri.
Elle est commémorée le 16 février selon le Martyrologe romain[1].
Biographie
[modifier | modifier le code]Elle naît vers la fin du XIIe siècle dans le château des Mareri, famille de seigneur qui règne sur le Cicolano (it) ; son frère, Thomas Mareri, aura d’importantes fonctions politiques, telles que podestat à Forlì ou de vicaire impérial en Romagne et dans les Pouilles ; la fondation de la ville de L'Aquila est principalement due à son action[2].
Au cours d'un de ses voyages, saint François d'Assise loge chez les parents de Philippa[3]. À la suite de cette rencontre, elle prend la résolution de se consacrer à Dieu dans la pauvreté ; mais comme ses parents veulent la marier, elle se coupe les cheveux, s'habille simplement et se retire dans une aile du château. Comme Claire d'Assise, elle s'enfuit de chez elle avec quelques compagnes et se réfugie dans une grotte près de Mareri et y reste jusqu'en 1228[4] puis sa famille lui donne une maison à Borgo San Pietro (frazione de Petrella Salto) où elle fonde un couvent avec une règle proche de celle de sainte Claire.
Un des disciples de saint François, le bienheureux Roger de Todi, devient leur directeur spirituel[5]. La communauté se dédie à la liturgie des Heures, la vie liturgique, la lecture et l'étude de la Bible. Elles se vouent aussi à l'apostolat avec le service des pauvres et la préparation de médicaments pour une distribution gratuite aux malades[6]. Son hagiographie relate qu'elle pouvait faire des guérisons, lire dans les cœurs, multiplier la nourriture et que Dieu lui aurait fait connaître l'heure de sa mort qui advient le [7].
Sa tombe devient bientôt un lieu de pèlerinage et on attribue des miracles à son intercession. En 1706, son cœur est retrouvé intact et conservé aujourd'hui dans un reliquaire en argent[8]. C'est pour cela qu'elle est invoquée contre les cardiopathies[9]. Sa dépouille se trouve dans une châsse du monastère de Borgo San Pietro. Elle est reconnue sainte pour la première fois dans une bulle d'Innocent IV publiée en 1247, dix ans à peine après sa mort ; ce titre de sainte est confirmé le par le cardinal Saraiva Martins, préfet émérite de la congrégation pour les causes des saints[10]. La dévotion envers elle se développe non seulement en Italie mais également dans de nombreux pays par le biais d'émigrants italiens. Le , le pape François se rend en pèlerinage devant ses reliques[11] et en 2019, l'évêque de Rieti la proclame patronne du Cicolano (it)[12].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Bienheureuse Philippa Mareri », sur nominis.cef.fr (consulté le ).
- (it) Pierre Toubert, Liber largitorius, Librairie Droz, , 665 p., p. 224
- « Bienheureuse Philippa Mareri », sur lalumierededieu.blogspot.com (consulté le ).
- « Quand les jeunes désobéissent à leurs parents… », sur fr.zenit.org (consulté le ).
- « Bienheureuse Philippa Mareri », sur paroisse-saint-aygulf.fr (consulté le ).
- (it) « Beata Filippa Mareri », sur santiebeati.it (consulté le ).
- Malvoisin et Mgr Paul Guérin, Le palmier séraphique : ou vie des saints de l'ordre de saint François, t. II, Bar-le-Duc, Louis Guérin, (lire en ligne), p. 338
- (it) « cuore incorrotto », sur santafilippa.chiesadirieti.it (consulté le ).
- (it) « http://www.rietilife.com », sur rietilife.com (consulté le ).
- (es) « Felipa Mareri »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur parroquiapucon.cl (consulté le ), p. 4.
- « Sur les traces de saint François »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur osservatoreromano.va (consulté le ).
- (it) « Borgo San Pietro in festa per santa Filippa Mareri 'Patrona del Cicolano' », sur formatrieti.it (consulté le ).