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Pierre Cathala

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Pierre Cathala
Illustration.
Pierre Cathala en 1931.
Fonctions
Député français

(7 ans, 11 mois et 30 jours)
Élection 29 avril 1928
Réélection 8 mai 1932
Circonscription Seine-et-Oise
Législature XIVe et XVe (Troisième République)
Groupe politique GSR (1928-1932)
Gauche radicale (1932-1936)
Prédécesseur Circonscription créée
Successeur Émile Cossonneau
Ministre de l'Agriculture et du Ravitaillement

(7 mois et 14 jours)
Gouvernement Laval VI
Prédécesseur Max Bonnafous
Successeur François Tanguy-Prigent

(7 mois et 17 jours)
Gouvernement Laval IV
Prédécesseur Paul Jacquier
Successeur Paul Thellier
Ministre des Finances et de l'Économie nationale

(2 ans, 4 mois et 2 jours)
Gouvernement Laval VI
Prédécesseur Yves Bouthillier
Successeur Aimé Lepercq
Sous-secrétaire d’État à la Présidence du Conseil et à l’Intérieur

(3 jours)
Gouvernement Bouisson
Sous-secrétaire d’État à la Présidence du Conseil et à l’Intérieur

(2 mois et 14 jours)
Gouvernement Tardieu III
Ministre de l'Intérieur

(23 jours)
Gouvernement Laval III
Prédécesseur Pierre Laval
Successeur Albert Mahieu
Sous-secrétaire d’État au Travail et à la Prévoyance Sociale

(9 mois et 2 jours)
Gouvernement Tardieu II
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Montfort-sur-Meu
Date de décès (à 58 ans)
Lieu de décès 16e arrondissement de Paris
Nationalité Française
Profession Avocat

Pierre Cathala, né le à Montfort-sur-Meu (Ille-et-Vilaine) et mort le à Paris (Seine), est un avocat et homme politique français.

Né le à Montfort-sur-Meu (Ille-et-Vilaine), Pierre Adolphe Juste[1] est le fils d'Alfred Cathala, sous-préfet, et de Louise Pabot du Chatelard.

Il fait des études à Paris.

Un temps secrétaire général du Parti radical-socialiste, il s’en éloigne ensuite et constitue en 1935 le Parti radical indépendant. Il est député de Seine-et-Oise de 1928 à 1936, année de sa défaite contre un autre dissident radical, Lucien Camus, membre du Parti radical-socialiste Camille Pelletan. En mars 1930, il devient chef de cabinet de Pierre Laval, alors ministre du travail, avant d’être lui-même nommé sous-secrétaire d'État au travail et à la prévoyance sociale. En janvier 1931, il devient sous-secrétaire d’État à la présidence du Conseil, chargé de l’intérieur, puis ministre de l'Intérieur dans le troisième ministère Laval (14 janvier-16 février)[2]. Il a alors pour chef adjoint de cabinet le jeune René Bousquet. De juin 1935 à janvier 1936, il est ministre de l’agriculture.

Ayant épousé le Mathilde Henriette Lagrange, fille du professeur Pierre-Félix Lagrange, originaire de Soumensac, il achète le château de ce petit village du Lot-et-Garonne et initie le classement en AOC du vignoble local des Côtes de Duras.

Alors qu'il présente sa candidature aux élections cantonales de 1934 à Aulnay-sous-Bois, il est battu au second tour par le communiste Louis Fernet[3].

En septembre 1939, Pierre Cathala est mobilisé à la justice militaire. De juillet à , il est secrétaire général des PTT. Après le retour de Laval au pouvoir, il est d’avril 1942 à août 1944 (856 jours) ministre secrétaire d’État à l’Économie nationale et aux Finances. En , il devient aussi secrétaire d’État à l’Agriculture, son porte-feuille étant élargi au Ravitaillement en . Fidèle de Pierre Laval, Pierre Cathala poursuit la politique financière de son prédécesseur avec cependant une marge de manœuvre de plus en plus limitée par l’occupant.

No 20, rue de Tournon, Paris.

Il habite 20, rue de Tournon à Paris lorsqu’il est inculpé, en 1945, d’atteinte à la sécurité extérieure de l’État[4].

Condamné par contumace à la Libération par la Haute Cour de justice, il vit presque jusqu’à ses derniers jours dans la clandestinité. Il meurt d’un infarctus du myocarde en .

Distinction

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Pour approfondir

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Bibliographie

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  • « Pierre Cathala », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]

Liens externes

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Notes et références

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  1. « Acte de naissance », sur archives-en-ligne.ille-et-vilaine.fr (consulté le ).
  2. Édouard Bonnefous, Histoire de la Troisième République, t. 5, p. 433.
  3. « Résultats des élections cantonales », sur gallica.bnf.fr, Le Populaire,  : « Siège gagné grâce à l'unité d'action sur l'ancien ministre de Tardieu ».
  4. Journal officiel de la République française, 10 mars 1945, RetroNews.