Aller au contenu

Robert Siodmak

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Robert Siodmak
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
Memphis (Tennessee, U.S.A.)
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 72 ans)
Locarno (Suisse)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Activités
Fratrie
Autres informations
Distinctions
Œuvres principales

Robert Siodmak est un réalisateur, scénariste, producteur de cinéma et acteur allemand, né le à Memphis (Tennessee, États-Unis)[1] et mort le à Locarno (Suisse).

Robert Siodmak est né dans une famille d'origine juive polonaise à Memphis (Tennessee, États-Unis) en 1900 (comme il le précise à Heiner Gautschy dans l'émission LINK, le [2]). Ses parents s'établissent en Allemagne lorsqu'il a 1 an. Il travaille en Allemagne comme metteur en scène et banquier avant de devenir scénariste pour le réalisateur Curtis Bernhardt en 1925. Quatre ans plus tard, il réalise son premier film muet, Les Hommes le dimanche, avec l'aide au scénario de son frère Curt et de deux débutants, célèbres par la suite, Billy Wilder et Fred Zinnemann. Il réalise en 1933 Fin de saison, d'après la nouvelle Brûlant Secret de Stefan Zweig, qui sera interdit après l'arrivée du national-socialisme au pouvoir.

L'arrivée au pouvoir du national-socialisme en 1933 pousse Robert Siodmak à l'exil[3]. Il se rend tout d'abord à Paris, où il réalise plusieurs films dont La crise est finie (1934) et La Vie parisienne (1936), avant de s'envoler vers Hollywood.

En 1941, il réalise son premier film américain West Point Widow. Après, il signe un contrat avec les studios Universal pour sept ans. Ce contrat va lui permettre d'imposer son style, très influencé par l'expressionnisme allemand, puis par le cinéma d'Orson Welles (Citizen Kane constitue pour lui un modèle indépassable) et de signer quelques-uns des films noirs les plus marquants dont Les Tueurs en 1946.

Il travaille également au scénario de ce qui deviendra plus tard Sur les quais, avec Budd Schulberg. Malgré ses protestations, il ne sera pas crédité pour ce film contrairement à B. Schulberg[4].

Après avoir signé à Hollywood un dernier film, Le Corsaire rouge, avec son acteur fétiche Burt Lancaster, il retourne en 1951 en Allemagne où il réalise, entre autres films notables, La Nuit quand le diable venait.

Dans les années 1960, il se partage entre les États-Unis et l'Europe (l'Allemagne surtout), où il réalise des films dans des genres variés, allant de la comédie dramatique au western, en passant par le peplum.

La fin de sa carrière est faite d'une série de déceptions[Lesquelles ?].

Robert Siodmak meurt en Suisse en 1973, peu après son épouse[5].

Filmographie

[modifier | modifier le code]

Réalisateur

[modifier | modifier le code]

Scénariste

[modifier | modifier le code]

Distinctions

[modifier | modifier le code]

Récompenses

[modifier | modifier le code]

Nominations

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. « Ciné-club : Robert Siodmak », sur www.cineclubdecaen.com (consulté le )
  2. (de) « Link - Robert Siodmak - Play SRF » (consulté le )
  3. « Robert Siodmak », sur Ciné-ressources (consulté le )
  4. Hervé Dumont, Robert Siodmak : le maître du film noir, L'âge d'homme, , 379 p. (ISBN 9782825133491), p. 227
  5. (en-US) « Robert Siodmak, Film Director, 72 », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Raymond Bellour, Les hommes, le dimanche, de Robert Siodmak et Edgar G. Ulmer : vers la fiction : Menschen am Sonntag, Crisnée (Belgique), Yellow now, , 112 p. (ISBN 978-2-87340-249-5)
  • Hervé Dumont, Robert Siodmak : Le maître du film noir, Lausanne (Suisse), l'Age d'homme, , 379 p. (ISBN 2-8251-3349-3, lire en ligne)

Liens externes

[modifier | modifier le code]