Aller au contenu

Raymond Templier

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Raymond Templier
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Raymond Jean Désiré Templier
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
Distinction

Raymond Templier, né le à Paris 2e et mort le à Neuilly-sur-Seine[1], est un bijoutier français[2].

Né d'un père et grand-père bijoutiers, il est élève à l'École nationale supérieure des arts décoratifs de 1909 à 1912. Dès 1911, il expose au Salon des artistes décorateurs, puis participe aux Salons d'Automne et des Tuileries.

Fondateur en 1929 avec René Herbst, Robert Mallet-Stevens, Jean Puiforcat, Hélène Henry et Pierre Chareau de l'Union des artistes modernes (UAM), il a géré une part importante aux Expositions internationales de 1925 et 1937 à Paris.

Templier, dont les œuvres figurent au musée d'art moderne et à celui des arts décoratifs de Paris et au Metropolitan Museum de New York, est fait chevalier de la Légion d'honneur en 1938[3]. Joaillier dessinateur, Templier a été un des premiers à donner au bijou, plus particulièrement que d'autres objets sujets aux fluctuations des modes, un style aux principes rigoureux sans exclure la part de fantaisie voire de sensibilité nécessaire à un élément capital de la parure féminine. Templier est à l'avant-garde de son temps : sa participation en tant que joaillier à la fondation de l'UAM est pour le bijou une victoire, pour l'artiste une prise de position à laquelle il restera toujours fidèle[4],[5],[6],[7].

Il a notamment réalisé des broches en platine, dans le sillage du mouvement Art déco[8].

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Acte de naissance à Paris 2e, n° 446, vue 18/31, avec mentions marginales du mariage à Paris 7e en 1933 et du décès à Neuilly-sur-Seine en 1968.
  2. (BNF 15017554)
  3. Base Leonore
  4. (en) Hancocks London
  5. (en) Peter Edwards Jewels
  6. (en) Mschon
  7. (en) Primavera Gallery
  8. Élodie Baërd, « Le platine va-t-il redorer son aura », Le Figaro, cahier « Le Figaro et vous , 30 avril 2021, p. 32.

Liens externes

[modifier | modifier le code]