Rue d'Orléans (Nantes)
Rue d'Orléans | ||||
Rue d'Orléans, vue de la place Royale | ||||
Situation | ||||
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Coordonnées | 47° 12′ 53″ nord, 1° 33′ 26″ ouest | |||
Pays | France | |||
Région | Pays de la Loire | |||
Ville | Nantes | |||
Quartier(s) | Centre-ville | |||
Début | Place Royale | |||
Fin | Cours des 50-Otages | |||
Morphologie | ||||
Type | Rue | |||
Forme | Rectiligne | |||
Histoire | ||||
Création | 1825 | |||
Anciens noms | Rue Poussin, rue Charles X, rue Louis-Philippe Ier, rue de la Charte, rue du Peuple. |
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Géolocalisation sur la carte : Nantes
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
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La rue d’Orléans est une voie du centre-ville de Nantes, en France.
Situation et accès
[modifier | modifier le code]C'est une des principales rues commerçantes du centre-ville. Elle contient entre autres de nombreuses boutiques de mode. Elle relie la place Royale au cours des 50-Otages, en croisant notamment la rue Du Couëdic, puis rencontre le passage d'Orléans et la rue du Bois-Tortu.
Origine du nom
[modifier | modifier le code]Historique
[modifier | modifier le code]La parcelle où se trouve la rue était englobée dans l'enceinte construite sous les ordres de Pierre Mauclerc au XIIIe siècle. À peu près à l'angle des actuelles rues d'Orléans et du Couëdic se trouvait la tour Guichard (ou tour des Espagnols). Au XVIIe siècle, la zone est occupée par un cimetière protestant[1].
Le premier projet d'ouverture est discuté le , mais ce n'est qu'en 1825 que la rue est créée[2], sur une initiative de Bernard des Essarts (qui fut conseiller municipal et adjoint au maire sous la magistrature de Louis-Hyacinthe Levesque) et du receveur général des finances de Loire-Inférieure Louis-Georges Law de Lauriston (frère du maréchal Jacques Alexandre Law de Lauriston)[1]. Elle est alignée en 1827 (ordonnance royale du )[2], pour répondre au besoin de meilleure communication entre les parties de la ville situées de part et d'autre de l'Erdre[3]. Depuis l'origine, il s'agit d'une rue très commerçante[4].
Cette voie a été dénommée « rue Poussin », « rue Charles X », « rue Louis-Philippe Ier » et « rue de la Charte », avant de devenir rue d'Orléans, le [2]. Elle devient « rue du Peuple » en , avant d'être rebaptisée de nouveau rue d'Orléans le [5].
Au début du XXe siècle, l'artère est parcourue par le tramway[6]. Avant les travaux de comblement de l'Erdre, l'artère était dans l'axe du « pont d'Orléans » qui permettait d'accéder à la rue de la Barillerie, située l'autre rive de la rivière.
La voie subit des dommages lors du bombardement du 16 septembre 1943 : la « pharmacie de Paris », située à l'angle de la place Royale, est touchée et, en flammes, s'écroule sur la rue, ensevelissant un tramway vide[4].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- Çà et là par les rues de Nantes, p. 58.
- Pied 1906, p. 219.
- Aussel 2002, p. 230.
- Çà et là par les rues de Nantes, p. 61.
- « Orléans (rue d’) », sur catalogue.archives.nantes.fr, archives municipales de Nantes (consulté le ).
- Çà et là par les rues de Nantes, p. 59.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Michel Aussel, Nantes sous la Monarchie de Juillet : 1830-1848 : du mouvement mutualiste aux doctrines politiques, Nantes, Ouest éditions, , 256 p. (ISBN 2-908261-78-2), p. 230.
- Stéphane Pajot, Nantes histoire de rues, Les Sables d'Olonne, d'Orbestier, , 215 p. (ISBN 978-2-84238-126-4).
- Édouard Pied, Notices sur les rues de Nantes, A. Dugas, , 331 p., p. 219.
- Université de Nantes. Service formation continue dont université permanente, Çà et là par les rues de Nantes, Nantes, Reflets du passé, , 207 p. (ISBN 2-86507-016-6).