William Kapell
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Mount Ararat Cemetery (d) |
Nationalité | |
Formation |
Juilliard School Columbia Grammar & Preparatory School (en) |
Activités |
Pianiste classique, artiste d'enregistrement |
Conjoint |
Anna Lou Dehavenon (en) (de à ) |
Instrument | |
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Label | |
Maître | |
Genre artistique | |
Distinction | |
Discographie |
William Kapell discography (en) |
Archives conservées par |
Bibliothèques de l'université du Maryland (en) |
William Kapell est un pianiste américain, né le à New York et mort le à Kings Mountain (Californie) dans un accident d'avion[1].
Biographie
[modifier | modifier le code]Kapell aurait commencé à étudier le piano à l'âge de 7 ans[2].
À l'âge de 10 ans il commence à étudier avec la pédagogue Dorothea Anderson La Follette[2]. Il remporte alors un premier concours[1].
En 1937, il joue le concerto no 3 de Beethoven et le no 2 de Chopin, retransmis sur une radio nationale[2].
À partir de 1938[2], il étudie au conservatoire de Philadelphie puis la Juilliard School of Music de New York avec Olga Samaroff[1].
En 1940 il gagne le concours pour jeunes pianistes de l'orchestre de Philadelphie. En 1941 il obtient le premier prix du concours international de piano Naumburg[3]. Il fait alors ses débuts à New York puis entreprend une carrière internationale[1].
En 1942, il se fera remarquer pour son interprétation du concerto pour piano de Khatchatourian qu'il sera amené à jouer avec la plupart des grands orchestres des Etats-Unis[4].
À la fin des années 1940, Kapell étudie avec Artur Schnabel, pour lequel il joue notamment Mozart et Schubert[5].
Kapell a mené une brève carrière d'enseignement à la Juilliard School of Music durant laquelle il eut comme élève le pianiste Jerome Lowenthal.
Le critique Harold C. Schonberg considérait Kapell comme l'un des pianistes américains les plus prometteurs de la génération de l'après-guerre. La brillante carrière de ce musicien est brisée lorsqu'il périt lors d'un accident d'avion au retour d'une tournée en Australie[6]. Il avait 31 ans. Son style était considéré comme direct, clair, énergique, sa technique impeccable et son répertoire éclectique[3],[4].
Enregistrements
[modifier | modifier le code]Il existe une collection de onze disques[7] compacts proposant d'entendre Kapell dans des œuvres de Chopin, le deuxième concerto et la Rhapsodie sur un thème de Paganini de Rachmaninov et le concerto pour piano de Khatchatourian. Cette collection contient également des œuvres moins connues, parmi lesquelles ses premiers enregistrements de préludes de Chostakovitch, de sonates de Scarlatti et la sonate de Copland. De même, RCA a publié un double CD des enregistrements live des derniers concerts donnés en Australie en 1953 juste avant la mort du pianiste. Ces CD contiennent en particulier des interprétations inconnues jusqu'alors chez Kapell : God Save the Queen, la Suite bergamasque de Debussy, la Barcarolle op. 60, le 1er scherzo de Chopin, et la 7e sonate Op 83 de Prokofiev.
Postérité
[modifier | modifier le code]Le compositeur Aaron Copland lui a dédié sa Fantaisie pour piano (1955)[1].
En 1986, le concours de piano de l'Université du Maryland a été rebaptisé, en l'honneur de Kapell et à l'initiative d'Eugene Istomin : concours international de piano William Kapell[8].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Alain Pâris (dir.), Le Nouveau Dictionnaire des interprètes, Paris, Laffont, coll. « Bouquins », (1re éd. 2004), 1366 p. (ISBN 978-2-221-14576-0, OCLC 908685632), p. 485
- (en) Richard Masters, Encyclopedia of American Classical Pianists: 1800s to the Present, Rowman & Littlefield, (ISBN 978-1-5381-7147-9, lire en ligne), p. 187
- « William Kapell : 1941 Piano Competition Winner », sur www.naumburg.org (consulté le )
- (en) Richard Masters, Encyclopedia of American Classical Pianists: 1800s to the Present, Rowman & Littlefield, (ISBN 978-1-5381-7147-9, lire en ligne), p. 188
- (en) Richard Masters, Encyclopedia of American Classical Pianists: 1800s to the Present, Rowman & Littlefield, (ISBN 978-1-5381-7147-9, lire en ligne), p. 189
- (en-US) Daniel J. Wakin, « The Found Treasures of a Great Pianist », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
- Christophe Huss, « Disque - William Kapell, Complete Recordings 1944-1953 », sur Le Devoir, (consulté le )
- (en-US) Anne Midgette, « Kapell festival isn’t just a piano competition », Washington Post, (ISSN 0190-8286, lire en ligne, consulté le )
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la musique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- [vidéo] « Kapell, deux récitals au Carnegie Hall (1945 et 1947) », sur YouTube