Thorey
Thorey | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Yonne | ||||
Arrondissement | Avallon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Le Tonnerrois en Bourgogne | ||||
Maire Mandat |
Régis Nicolle 2020-2026 |
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Code postal | 89430 | ||||
Code commune | 89413 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
40 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 5,8 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 54′ 15″ nord, 4° 07′ 23″ est | ||||
Altitude | Min. 182 m Max. 336 m |
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Superficie | 6,93 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Tonnerre (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Tonnerrois | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Yonne
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Thorey est une commune française située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté.
Géographie
[modifier | modifier le code]Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Mélisey | Trichey | |||
N | Rugny | |||
O Thorey E | ||||
S | ||||
Saint-Martin-sur-Armançon | Tanlay |
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 845 mm, avec 13,1 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cruzy_sapc », sur la commune de Cruzy-le-Châtel à 9 km à vol d'oiseau[3], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 845,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −21 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Thorey est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tonnerre, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 38 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (56,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (44,2 %), forêts (43,2 %), zones agricoles hétérogènes (12,6 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Torreio (965), Torreovilla (1137), Tourey (1127-1168).
Du nom d'homme latin Taurius, issu du mot latin taurus (« taureau »), avec le suffixe possessif –acum.
Histoire
[modifier | modifier le code]Le premier seigneur connu de Thorey est Odon de Thorey qui eut des démêlés avec les moines de l'abbaye de Quincy en 1178.
Économie
[modifier | modifier le code]Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[15].
En 2021, la commune comptait 40 habitants[Note 3], en évolution de +21,21 % par rapport à 2015 (Yonne : −2,21 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]La première mention du château date de 1398 : Simon de La Palus vend le château et baronnie de Thorey à Régnier Pot, chambellan du duc de Bourgogne Philippe le Hardi. Le château et tour de Thorey était jurable et rendable dans la châtellenie de Cruzy au comte de Tonnerre, tandis que la basse-cour, les hommes et les terres relevaient du comte de Champagne. En 1414, Louis de Chalon, comte de Tonnerre, en lutte contre le duc de Bourgogne et allié des Armagnacs prend Thorey et le détruit. En 1440, Jacques Pot hérite la seigneurie de son père. Le château était reconstruit en 1472, car il est occupé à cette date par les troupes de Louis XI et repris par les Bourguignons, commandées par Antoine de Luxembourg et Pierre de Hagenbach à la fin de la même année. Jacques Pot décède en 1473 et c'est son frère Guyot qui recueille la seigneurie, puis son fils Régnier, mort en 1502. Le château passa à la sœur de ce dernier, Anne et à son mari Guillaume de Montmorency, puis à leur fils Anne de Montmorency, connétable de France. De la famille de Montmorency, la baronnie passe aux Luxembourg vers 1640, puis en 1704 aux Thévenin de Tanlay. Le château n'est plus occupé que par des régisseurs et en 1803 l'un d'eux vendit les pierres du château. Vers 1868 le château ne possède plus que les tours du nord, les autres tours et les courtines ont servi de carrière de pierre. A l'abandon, étouffé par la végétation, Thorey meurt lentement[18],[19].
Le château en ruine, dont il reste une tour et une partie de l'entrée, est difficile d'accès et a la particularité d'être construit dans une position cachée au fond d'un vallon, protégée par un étang. La légende locale dit qu'on y battait monnaie et que c'est la raison pour laquelle il est « discret »[20].
Proche du château se trouve une église romane encore en usage (une ou deux fois tous les deux ou trois ans) avec un carillon interne.
On trouve aussi le reste d'une abbaye disposant d'un grand pressoir (propriété privée) et un lavoir ancien ainsi que l'église Saint-Martin de Thorey.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | Coupé : au 1er parti au I de gueules au château en perspective avec trois tours rondes couvertes et un donjon, le tout d'argent, ajouré de sable et au II d'or au tau de sable, au 2d d'azur au rencontre de taureau d'or[21]. |
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Détails | Le château représente l'ancien château de la commune, le tau et le rencontre de taureau évoquent le nom de la commune. Les couleurs des trois champs viennent du blason de la famille de Montmorency. Armories composées par Jean-François Binon, adoptées en 2017. |
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Thorey et Cruzy-le-Châtel », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Cruzy_sapc », sur la commune de Cruzy-le-Châtel - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Cruzy_sapc », sur la commune de Cruzy-le-Châtel - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Thorey ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Tonnerre », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Conseil général de l’Yonne, Ma Commune, consulté le 3 janvier 2014.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Biton (Robert) Le château de Thorey in Bulletin de la Société d'Histoire et d'Archéologie du Tonnerrois N°32, Tonnerre. 1979.
- Biton (Robert) Les Châteaux forts du Tonnerrois, essai de reconstitution, Société d'Histoire et d'Archéologie du Tonnerrois, Ahuy. 2013.
- Nicolas Mengus, Châteaux forts au Moyen Âge, Rennes, Éditions Ouest-France, , 283 p. (ISBN 978-2-7373-8461-5), p. 43.
- « Thorey (Yonne) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).