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Voici

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Voici
Image illustrative de l’article Voici

Pays Drapeau de la France France
Zone de diffusion France
Langue Français
Périodicité Hebdomadaire
Genre Presse people
Prix au numéro 2,20 € (version numérique à 0,99 €)
Diffusion France payée : 216 485 ex. (2018/2019[1])
Date de fondation 1987
Ville d’édition Paris

Propriétaire Prisma Media
Directeur de publication Rolf Heinz
Rédacteur en chef Marion Alombert
Site web www.voici.fr

Voici est un magazine hebdomadaire français, sur l'actualité et les news people. Il appartient à Prisma Media, filiale française du groupe Vivendi.

Depuis fin 2020, il est sous le contrôle de Vincent Bolloré[2].

Créé en 1987 par Axel Ganz[3], ancien dirigeant de Prisma Presse, Voici était au début un magazine familial. Mais la ligne éditoriale a été revue pour devenir ce qu'elle est aujourd'hui : un magazine basé sur les photos de célébrités « volées » ou non, en collaboration avec des agences photos, des anonymes et parfois les stars elles-mêmes.

Contrairement à la presse people qui existait précédemment, Voici se fait beaucoup plus intrusif sur la vie privée des personnalités : le magazine choisit de mobiliser les revenus de ses ventes et de ses publicités pour financer d'éventuels procès. En 1997, le magazine en compte ainsi 170 mais le succès est au rendez-vous, Voici tirant à 800 000 exemplaires. Afin de rester concurrentiels, d'autres magazines font de même, mais la mort de la princesse Diana détourne le public de ce genre de presse, dont les dérives sensationnalistes sont conspuées[4].

Michèle Marchand est une figure importante de Voici dans les années 1990[5].

Concurrence

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Depuis sa création, la concurrence s'est étoffée. Alors qu'en 1987, la presse people française ne comptait que trois titres (France Dimanche, Point de Vue et Ici Paris), Voici doit dorénavant faire face à Closer fondé en 2005, Public, Gala, Oops ! et Bon Week, titre lancé en par les éditions Bauer. En 2014, la concurrence reste rude face à Closer qui dépasse alors les ventes de Voici grâce surtout au scoop de l'affaire Julie Gayet/François Hollande[6].

Ligne éditoriale

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Voici se distingue notamment par son ton impertinent. Selon l'Alliance pour les Chiffres de la Presse et des Médias, Voici se classe à la 36ème place de la "presse magazine" après Sciences et Avenir[7]. À l'été 2006, le magazine s'est étoffé de quinze pages supplémentaires.

Un quart des journalistes listés dans "l'équipe éditoriale" du journal sont de faux noms, qui ont la particularité de présenter des portraits provenant de banques d'images. Le journal bénéficie aussi d'un réseau de pages Facebook qui relaient continuellement ses articles, bien qu'elles n'aient en apparence aucun lien avec le média. Ce réseau permet d'augmenter de manière importante l'audience du site, qui reçoit 65 millions de visites en février 2023[8].

Condamnations judiciaires

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En 2007, Voici est condamné à verser 50000 € de dommages et intérêts à Laure Manaudou après la diffusion de photos dénudées de la nageuse[9].

En , Voici est condamné à verser 5000 € de dommages et intérêts provisionnels à Dominique Strauss-Kahn après avoir publié des photos de lui et d'une femme présentée comme sa nouvelle compagne. Les magazines VSD et Closer ont également été condamnés[10].

En , le magazine est condamné à la suite d'une plainte d'Andréa Casiraghi, fils de Caroline de Monaco et son épouse, pour deux publications relatant leur mariage[11].

Le , le magazine est condamné à verser 5000 € de dommages et intérêts à Nabilla Benattia après avoir diffusé deux photos de sa garde à vue en [12].

Le , le tribunal correctionnel de Nanterre a condamné le directeur de publication de l'hebdomadaire à 1500 € d'amendes pour avoir publié des photos de Julie Gayet dans l'aile privée de l'Élysée, ainsi que d'un euro symbolique pour « atteinte à l'intimité de la vie privée par fixation ou transmission de l'image d'une personne »[13].

Selon l'ACPM, en 2005, sa diffusion était de 483 432 exemplaires (diffusion France payée), soit environ 4,5 millions de lecteurs chaque semaine. Malgré la très forte concurrence, Voici stabilise alors ses ventes avec une diffusion autour 450 000 exemplaires[14] pour 2006. L'année record reste 2002, avec 537 005 exemplaires[7]. Comme ses concurrents, Voici augmente généralement sa diffusion d'environ 35 % en été par rapport au reste de l'année.

En 2011, la diffusion (France payée) semble stable à 381 235 exemplaires[14] mais recule deux ans plus tard pour s'établir à environ 300 000 exemplaires alors qu'une nouvelle maquette est lancée en juin de cette année-là[6].

En 2021, la diffusion semble avoir sensiblement baissé avec 209 605 exemplaires (diffusion France payée)[15].

Bibliographie

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  • Jacques Colin, Voilà : 1663 jours dans les coulisses de Voici, Ramsay, 2002[16].

Notes et références

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  1. « Voici », sur acpm.fr (consulté le ).
  2. Véronique Groussard, « Passé dans le giron de Bolloré, « Capital » chiffre sa perte de liberté », sur Nouvel Obs,
  3. « Prisma : un groupe qui a révolutionné la presse magazine grâce à « Monsieur Ganz » », sur Les Echos, (consulté le )
  4. Christian Delporte, « Les recettes de la presse people », L'Histoire n°286, janvier 2006, p. 29-30.
  5. Sophie des Déserts, « Mimi les bons tuyaux », Vanity Fair n°45, avril 2017, pages 80-89.
  6. a et b Véronique Groussard, « Le duel Voici Closer », L'Obs, no 2613,‎ , p. 14 (ISSN 0029-4713)
  7. a et b Acpm, « Presse Magazine », sur www.acpm.fr (consulté le )
  8. « L'audience à tout prix, mode d'emploi par "Femme Actuelle" et "Voici" - Par Loris Guémart | Arrêt sur images », sur www.arretsurimages.net, (consulté le )
  9. Affaire Manaudou : « Voici » condamné
  10. Voici condamné à verser 5 000 euros à DSK
  11. Droit à la vie privée et droit à l’image : la famille de Monaco fait (encore) condamner « Voici »
  12. Le magazine «Voici» condamné pour avoir publié des photos de Nabilla en garde à vue
  13. Julie Gayet contre "Voici" : le magazine condamné à payer 1.500 euros d'amende
  14. a et b diffusion France payée, OJD
  15. ACPM, « Classement Diffusion Presse Magazine 2020-2021 », sur www.acpm.fr (consulté le )
  16. Jacques Colin, Voilà: 1663 jours dans les coulisses de Voici, Ramsay, (ISBN 978-2-84114-597-3)

Lien externe

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