Valentine Python
Valentine Python | |
Portrait officiel, 2019. | |
Fonctions | |
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Conseillère nationale | |
En fonction depuis le | |
Législature | 51e |
Groupe politique | Verts (G) |
Commission | CSEC |
Prédécesseur | Adèle Thorens Goumaz |
Conseillère communale de La Tour-de-Peilz | |
– | |
Biographie | |
Nom de naissance | Valentine Renaud |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Neuchâtel |
Nationalité | Suisse |
Parti politique | Les Verts |
Diplômée de | Université de Neuchâtel École polytechnique fédérale de Lausanne Haute école pédagogique du canton de Vaud |
Profession | Consultante |
Résidence | La Tour-de-Peilz |
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Valentine Python, née le à Neuchâtel (originaire de Bôle), est une climatologue, consultante scientifique et personnalité politique suisse, membre des Verts.
Biographie
[modifier | modifier le code]Valentine Python naît Valentine Renaud le à Neuchâtel[1]. Elle est originaire de Bôle[2]. Son père est enseignant d'anglais ; sa mère, dessinatrice[1]. Elle a un frère aîné[1].
Elle grandit à Neuchâtel et vit les week-ends et vacances dans une ferme à La Brévine, dans des conditions très simples[3].
Après sa maturité gymnasiale en langues modernes en 1996, elle étudie un an en Erasmus à Pavie, en Italie[1], en histoire et langues modernes[3], puis fait des études à l'Université de Neuchâtel. Après un master en sciences humaines, en histoire et géographie en 2006, elle obtient en 2010 un doctorat en climatologie de l'École polytechnique fédérale de Lausanne[1] (sous la direction de Martine Rebetez, sur le thème des forêts et du réchauffement climatique)[3]. Elle obtient encore en 2014 un diplôme d'enseignement pour le degré secondaire II à la Haute école pédagogique du canton de Vaud[1].
Elle a une vie professionnelle variée de collaboratrice scientifique, formatrice en éducation au développement durable, conférencière, consultante et enseignante[1].
Après avoir épousé Pascal Python, agronome de profession, en 2016, elle s'installe à la La Tour-de-Peilz en 2018[1].
Parcours politique
[modifier | modifier le code]Valentine Python explique en décembre 2019 pourquoi elle s´est engagée en politique : « Au départ, ce qui m'a poussée à m'investir, c'était un sentiment d'impuissance et un sursaut : la politique, je n'avais pas encore essayé. Et désormais, tout se joue à ce niveau »[3]. Elle s'était exprimée en février de la même année sur les changements nécessaires : « Nous devons garantir les besoins physiologiques et les droits humains, et cela implique d’apprendre à renoncer à la satisfaction immédiate de ses désirs, et donc de résister au diktat de la surconsommation »[4].
En 2018, membre des Verts, elle est élue au Conseil communal (législatif) de La Tour-de-Peilz[5]. Elle est choisie comme présidente du groupe des Verts de la Riviera et du Pays-d'Enhaut lors de l'assemblée générale 2019. Après son élection inattendue au Conseil national, elle abandonne cette présidence qu'elle a assumée durant quelques mois seulement[3].
Conseillère nationale
[modifier | modifier le code]Lors des élections fédérales du 20 octobre 2019, elle est candidate des Verts vaudois au Conseil national[1]. Alors qu'elle ne figure qu'à la 13e place sur la liste, elle arrive en 5e position en nombre de suffrages reçus. Elle attribuera ce succès à sa formation en climatologie[1]. Elle n'est cependant pas élue, car les Verts vaudois ne décrochent que quatre sièges.
L'élection d'Adèle Thorens Goumaz au Conseil des États, le , lui permet[réf. souhaitée] finalement d'accéder au Conseil national. Elle y siège au sein de la Commission de la science, de l'éducation et de la culture (CSEC)[2]. Elle n'est pas réélue en 2023[6].
Publications
[modifier | modifier le code]- Valentine Python, Une climatologue au parlement, Éditions de l'Aire, , 320 p. (ISBN 9782889561650).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Vincent Maendly, « Une passeuse de science invitée surprise dans l'arène politique », 24 heures, (lire en ligne , consulté le ).
- « Biographie de Valentine Python », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse..
- Sophie Dupont, « Un regard scientifique sous la Coupole », Le Courrier, (lire en ligne , consulté le )
- Selver Kabacalman, « «Les pollueurs passeront à la caisse» », Le Courrier, (lire en ligne, consulté le )
- Stéphanie Arboit, « Premier coup de gueule de Valentine Python », 24 heures, (lire en ligne, consulté le ).
- Christine Talos, « Élections fédérales : les élus qui quitteront le Parlement », sur 20 minutes, (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Profil Smartvote 2019, 2023
- « Valentine Python », sur la base de données des personnalités vaudoises sur la plateforme « Patrinum » de la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne